Au programme de la journée, une randonnée à Wilson Mountain. Le nom de la montagne rend hommage à l’infortuné Richard Wilson, tué en 1885 par un grizzli qu’il s’était entêté à chasser avec un fusil de petit calibre.
Nous garons la voiture au même endroit qu’hier. À 9h42, nous sommes prêts à attaquer notre randonnée du jour. Nous prenons le sentier Jim Thompson Trail qui va nous permettre de rejoindre le sentier Wilson Mountain. Nous ne voulions pas réitérer notre mésaventure d’hier avec le parking plein.
Aujourd’hui, et pour la première fois depuis le début de notre périple, nous prenons les bâtons. Plus exactement, nous pensons à prendre les bâtons. Cela nous évitera de rentrer ce soir avec les doigts des mains ressemblant à des saucisses.
Moi, je suis persuadée que les sentiers ont été dessinés puis arrangés par des paysagistes. Stefano tente de me raisonner. Certes Sedona est un peu la Suisse de l’Arizona, mais mais quand même !
Comme hier, la lumière est bizarre. Nous croisons un couple, mentionnons cette lumière étrange et nous obtenons une réponse. À l’heure où j’écris ce billet, pas moins de cinq incendies ravagent des forêts d’Arizona, dont un proche de Phoenix, à 2 heures de route. C’est la fumée de ces incendies qui trouble l’air .
Voilà notre objectif du jour : monter sur cette montagne, montagne qui porte le nom de Wilson Mountain, en hommage à un chasseur d’ours, tué par un grizzli en 1885.
Y’a plus kà !
Le Midgely Bridge, juste à côté du Mountain Wilson trail head.
Le parking est effectivement plein. Sur ce coup-là, Stefano a eu du nez. Le coût ? Une marche d’approche de près d’une heure et demi.
À nous la Wilson Mountain et la Red Rock Secret Mountain Wilderness.
Le Wilson Canyon, accessible également via un sentier.
Le sentier grimpe relativement doucement, par switchbacks successifs. La montée n’est donc pas pénible. No huffing and puffing, peut-être grâce aux bâtons mais aussi certainement grâce au Chicken burrito dévoré hier soir au Cafe Jose.
Le col n’est pas loin.
Nous y voici, d’ailleurs.
Nous voici au lieu-dit Wilson Mountain First Bench. De là, deux options : redescendre ou monter au sommet. Je demande l’option « monter au sommet ». Stefano n’attentait que cela !
Wilson Mountain a été une victime collatérale de l’incendie de 2006 ayant dévasté la Brins Mesa.
Les grands arbres (sans doute des Ponderosa pines) n’ont pas repoussé mais les chênes nains et des robiniers faux-acacias ont envahi la place et le sentier, d’ailleurs.
Le sommet de Wilson Mountain semble avoir échappé en partie à l’incendie.
Le sentier est un vrai « cheni » (désordre). Nous enjambons, contournons des dizaines d’arbres morts.
Nous filons en direction du Sedona Overlook.
Cette espèce de caisse métallique, solidement enchaînée à un tronc calciné, contient du matériel de lutte contre les incendies.
Ça n’arrête pas… Mais que font les rangers ?
À chacun sa croix.
Et voici Sedona, vue d’en haut. Au centre, sur une mesa, l’aéroport.
Envoi de notre message SPOT quotidien. Le point est parfaitement placé sur la carte.
Il est 14h15 et il faut penser à rentrer. Nous prenons donc le chemin du retour.
Entre vie et désolation.
Au loin, les Munds Mountain.
Nous rejoignons le Jim Thompson trail vers 16h.
Le Steam Boat.
Et des jolis cailloux sans nom.
Nous arrivons à la voiture à 17h30 pile, soit exactement l’heure annoncée par Stefano lorsque nous avons commencé le retour. Chapeau !
Chicken burrito à nouveau au menu ce soir ! Nous l’avons bien mérité.
Flore du jour
08 août 2018 – je trouve enfin le nom de ces fleurs. J’étais persuadée qu’elles poussaient sur un arbre ou arbuste. Mais non. La branche que l’on voit ne fait pas partie de la plante.
Faune du jour
Oh, encore un petit lézard dragon…
Chiffres du jour
– 24 km (c’est donc une marche, et pas une marchouillette !)
– 7h50 de balade (hum, plus c’est long, meilleur c’est !)
– Dénivelé positif de 1455 mètres
– Point culminant : 2138 mètres
Je veux la même chose pour demain, siou plait M’sieur !
Autoportraits du jour
Ombres chinoises…
Au sommet de Wilson Mountain où nous n’avons pas vu d’ours, d’ailleurs.