De notre Granary Row, nous montons en direction du plateau de la mesa. Ici encore, un tas de pierre témoigne que nous ne sommes pas les seuls à avoir imaginé cette sortie. La marche à franchir est néanmoins moins haute que tout à l’heure.
Il nous faut encore monter un ledge avant d’arriver sur le plateau. Nous parcourons le ledge de gauche à droite jusqu’à trouver un passage où nous hisser.
Nous n’étions pas certains de trouver quelque chose à l’endroit où nous avions interprété un relief sur la falaise comme une ruine. Mais plus nous avançons, plus l’évidence qu’une main d’homme soit passée par là se confirme. Il y a bien un mur et quelques greniers.
La maçonnerie est beaucoup plus rudimentaire que ce que nous avons pu voir tout à l’heure, sur le site de Granary row.
Mais nous sommes aussi heureux et enthousiastes que si nous nous trouvions en face d’un palace. D’ailleurs, en parlant de palace, en voici un.
Encore un petit bout de grenier. Si la porte est finement dessinée, l’empilement des pierres constituant le mur semble avoir été hâtivement construit. Les pierres n’ont été sélectionnées en fonction de leur forme et de leur taille. La construction de ce grenier dégage un sentiment d’urgence.
Un peu comme celui-là d’ailleurs.
Les morceaux de poterie et les éclats de pierre ayant servi à la fabrication d’objets coupants sont légion.
Cette pièce était vraisemblablement plus qu’un grenier, de part sa hauteur et son toit, aujourd’hui écroulé, mais matérialisé par les branches au sol.
Voici une vue de toute la rangée.
Sur le mur de ce grenier, les traces de mains ayant consolidé la boue sont visibles. Nous sommes toujours émerveillés par ce type d’empreintes. Nous imaginons les travailleurs, accroupis et repliés, en train de malaxer et modeler la boue.
Sur cet emplacement, tout s’est écroulé.
Allez, une photo de MC avec ses pantalons longs, histoire de protéger ses jambes bien abîmées. Hier soir, après la douche (enfin, un mini bain durant lequel je me suis débrouillée pour garder ma jambe blessée au sec), j’ai joué à l’autruche. Mon pansement étant plus ou moins propre, sans grosse rougeur signalant une infection (même s’il y a un beau bleu en préparation) visible autour de la blessure, j’ai préféré ne pas y toucher. Stefano étant un peu réticent, je lui ai promis le changer le lendemain, soit aujourd’hui. Nous verrons ce soir. Je vais tenter encore de gagner un jour…
Nous partons en direction du second site…
Flore du jour
Elles sont un peu maladives et fanées mais j’adore ces fleurs…