Pour notre dernier jour de notre escapade dans le Nevada, nous allons pour la première fois réellement explorer Valley of Fire. Notre dernière visite date de septembre 2014 et le billet qui la relate se trouve sur le blog des Two Swiss Tourists. C’est tout dire !
Nous quittons Las Vegas sous un soleil radieux et nous disons que nous avons pris notre revanche sur les deux derniers voyages où la météo ne s’est pas montrée très coopérative.
Quelques taches de neige sont éparpillées sur les versants à l’ombre. Nous allons directement en direction des Whites Domes et nous arrêtons un peu avant, au départ du sentier qui mène à Fire Wave .
Il est tôt (enfin 9h30), il fait beau et frais, la vie est belle…
Nous sommes en train de nous préparer et arrive un couple. Lui me dit Guten Morgen.
What! Bon, en discutant un peu avec sa compagne, nous apprendrons qu’il est autrichien. Il est donc presque pardonné.
Que dire ? Que la journée s’annonce belle ? Oui, tout à fait !
Sitôt que le sentier est à proximité de slickrock, nous partons en exploration car nous pouvons évoluer sans abîmer le sacro-saint crust. Nous avons tout notre temps et nous en profitons.
Il faut dire que les couleurs sont extraordinaires.
Ce bout de rocher jaune, au bout, nous fait furieusement penser à Yellow Rock.
Nous le surnommons Mini Yellow Rock. Il en a toutes les caractéristiques : jaune, rose, violet et un peu d’orangé.
Nous arrivons à proximité de Fire Wave.
Mini Yellow Rock, au fond.
Soyons honnête. C’est joli, mais ça n’a rien à voir avec The Wave de Coyote Buttes.
J’ai beaucoup aimé ce petit arbre.
Et Stefano, lui a aimé ce barrel cactus.
Nous allons voir de plus près ce Mini Yellow Rock.
Tadam ! J’avais dit quoi ? Jaune, rose, violet et un peu d’orangé ? Ben voilà !
Non, il ne fait pas nuit… C’est juste mon filtre polarisant qui me fait des misères. Bon, en même temps, je ne respecte pas les règles. Donc, comment dire, c’est peut être normal.
Nous c’est simple. Donnez-nous un grand ciel bleu et des rochers multicolores et nous sommes heureux.
Ce matin, lorsque nous avons discuté avec notre couple mi-autrichien, elle nous a conseillé de revenir par le canyon qui mène à la route. Pourquoi pas. D’autant que cela nous permet de faire une mini-boucle.
Nous nous arrachons difficilement de ce coin magnifique. Voici un Desert Trumpet. Je ne les ai jamais encore vu en fleur mais j’aime leur tige, boursouflée, qui semble sur le point d’exploser.
Nous trouvons sans difficulté le canyon, qui est le prolongement logique du wash.
Et effectivement. La boucle en valait la peine.
Nous traversons la route et partons en direction des Whites Domes par le chemin des écoliers qui n’est même pas un chemin.
Ce qui nous guide ? Ne pas marcher sur le crust avec une vague idée de la direction finale.
Nous retrouvons ces entremêlements de strates, les unes verticales, pointant en-dehors du sol. Le seul autre endroit où nous avons vu quelque chose de similaire, c’est Edmaier’s Secret.
C’est lorsque nous croisons une personne, puis deux, que nous nous disons que nous ne devons pas être loin du parking.
Effectivement. Non loin du parking, un vestige d’un movie set, où fut tournée notamment une scène du film The Professionals, tournée en 1966.
De là part un sentier, très très fréquenté…
où nous ne restons pas longtemps.
Les Two Swiss Hikers ne sont pas très sociables, ou disons plutôt qu’ils aiment le calme.
Ce qui nous permet de découvrir des formations rocheuses qui ressemblent à un front d’éléphant.
Aujourd’hui, c’est vraiment la découverte de Valley of Fire. Durant nos précédentes visites, nous n’en n’avions vu qu’une infime partie, partie réservée aux touristes en voitures que nous étions alors.
Un peu plus loin et un peu plus loin du sentier aussi, ces roches semblent avoir coulé.
Nous suivons ce faint trail et arrivons en vue du parking, en contrebas, des White Domes. A notre hauteur, sur un monticule adjacent, nous repérons une petite arche.
Ni une ni deux, nous nous frayons un chemin pour la voir de plus près.
Il ne nous reste plus qu’à rejoindre la voiture. Là encore, nous partons à la sauvage, crapahutant sur le slickrock.
Mignonne, cette formation rocheuse. Surtout à contre jour. Elle ressemble à une tête d’éléphant.
Et de loin, elle me fait penser à un extra-terrestre, vu dans une série. Arg, impossible de me rappeler du nom de cette série. OK, disons qu’elle ressemble à une tête de mort.
Ah ah ah ! Sans commentaires ! Mais qu’est-ce que nous avons ri !
De retour à la voiture, il nous reste une ou deux heures de belle lumière. Enfin c’est ce que nous pensions lorsque nous partons hors des sentiers battus, vers Fire Canyon.
Il s’avère que le soleil est trop bas. Nous sommes à l’ombre ou nos ombres s’acharnent à faire du photo-bombing.
Nous marchons un moment, passant de mini-canyon en mini-canyon avant de nous décider à revenir à la voiture.
Et si nous rentrions en longeant le Lake Mead ? Peut-être aurons-nous droit à une belle lumière ?
Autoportraits du jour
Sur fond de Yellow Rock, qui, sur ce coup-là, n’est pas si jaune d’ailleurs…
A Fire Wave.
Près de notre tête d’extra-terrestre.