Ce matin, faute de mieux, nous nous rabattons sur le site de Toadstools Hoodoos, facile d’accès et maintes fois visité.
À 8h30 pétantes, nous étions dans les locaux du BLM pour tenter notre chance à la loterie de The Wave. Il y avait près de 50 personnes. Nous discutons avec un charmant couple de Seattle qui aura la chance de faire partie des heureux élus. Nous sommes ravis pour eux, d’autant que c’est leur première fois. Nous échangeons également quelques mots avec un allemand, dont nous avons repéré son camping-car étrange. Il n’aura pas plus de chance que nous.
Ça c’est fait.
Les rangers nous enlèvent tout espoir d’aller chercher des trailheads sur des dirt roads : ces dernières sont complètement défoncées à cause des pluies et même la route d’accès à Coyote Buttes n’est autorisée qu’aux 4×4, ce que nous n’avons pas. Nous qui pensions pouvoir refaire un tour du côté de Wahweap Hoodoos, c’est raté aussi car la route d’accès qui descend aux hatcheries est une piste.
Nous partons en mode touriste direction de Page sous la pluie et le soleil. Le résultat : un magnifique arc-en-ciel. La petite tache bleue, c’est moi ! Sorry Stefano pour le photo-bombing !
Nous arrêtons sur le parking du site des Toadstools Hoodoos, appelé aussi Paria Rimrocks. Comme il pleuviote un peu, nous commençons par une sieste, qui ne dure que quelques minutes car notre allemand et surtout son camping-car étrange nous réveillent.
Il nous décrit son périple : il est parti d’Allemagne depuis 5 mois, a été rejoint par sa fille et il prévoit de descendre jusqu’en Patagonie. Wow… Juste le prix du camion-camping-car nous fait rêver : 250,000 EUR.
La pluie s’est arrêtée et nous nous préparons.
L’accès aux hoodoos est aisé et nous nous attendons à rencontrer du monde : c’est plus ou moins le seul point d’intérêt accessible ces jours.
Nous y voilà !
Voici le premier groupe de hoodoos que le marcheur exténué (ouais, bon, j’exagère un peu, mais si peu ;- ) va voir en arrivant sur les lieux.
Il repose sur un piédestal de roche blanche…
… précédé d’une vague blanche.
Deux couples sont déjà là, dont notre allemand et sa fille. Chacun choisit d’aller d’un côté différent, nous laissant le paysage libre de toute tache.
Ces falaises blanches nous font furieusement penser à celles de Plaza Bianca.
Oui, vous avez bien vu, il y a des ombres sur le sol ! Le soleil est là !
Un des couples revient et nous conseille d’aller voir derrière un petit monticule.
Rien d’extraordinaire… et lorsque nous revenons par chance, le soleil est encore présent.
Lui, il a vraiment la tête d’un champignon…
Nous retraversons la plaine par laquelle nous sommes arrivés pour aller de l’autre côté.
Stefano ne recule devant aucun sacrifice.
Voici le résultat.
Bientôt les hoodos de sable rose font place aux hoodoos de sable blanc. La couleur des hoodoos est simplement déterminée par la couche de roche dans laquelle ils ont « poussé ».
La meilleure illustration de ce qui précède est celle-ci :
Tout en errant parmi les hoodos, nous envoyons notre premier message SPOT de notre séjour.
Lui est encore rose…
À quelques mètres de là, lui est blanc.
Stefano se venge de son arc-en-ciel maculé de ce matin…
Je suis tranquillement en train de prendre ma photo et je ne vois pas des oreilles de lapin qui sortent de derrière le hoodoo.
Gamin, va !
Nous sommes rejoints par le charmant couple de Seattle rencontré ce matin. Ils nous réitèrent leur invitation : si vous venez vers Seattle, nous pouvons vous offrir un camp de base. Trop sympa !
Nous reprenons le chemin de la voiture. Les Toadstools Hoodoos, même en flânant, impossible d’y passer la journée !
Hum, comment dire qu’on ne va pas vers le beau !
Et pourtant, sur le chemin du retour, un rayon de soleil nous réchauffe les joues.
Le long d’un mini canyon…
Alors que nous décrottons nos chaussure, le coupe de Seattle arrive… Ils viennent nous voir et nous disent : les deux places que nous avons pour The Wave sont pour notre belle-sœur et son mari. Ils doivent remonter aujourd’hui du Grand Canyon mais nous n’avons pas de nouvelles. Si jamais, seriez-vous intéressés par une autorisation de dernière minute ? Bien sûr, répondons-nous, même si nous sommes tout à fait conscients que c’est sans garantie aucune.
Il est 14h et nous avons un petit après-midi devant nous. Nous décidons d’aller manger d’abord et puis, nous verrons.
À suivre…
Flore du jour
Autoportraits du jour
À peine arrivés. Ce qui est fait n’est plus à faire !
En montant vers le coin que nous n’avions jamais exploré. Il fallait fêter cela !
Avec notre pote, Grosse tête !