J’ai supplié Stefano de revenir ici, à White Mesa. C’est vrai qu’à VTT la randonnée aurait été plus excitante mais moi je voulais vraiment revenir ici.
Ce n’était pas un caprice, juste l’envie de revoir ce coin, proche de Bernalillo que, en 2012, nous avions parcouru en vélo d’abord, puis à pied : le billet s’appelle Sur le Dos du dragon. Dragon Back, White Mesa… c’est bonnet blanc et blanc bonnet.
Stefano n’est pas très enthousiaste mais il y a une chose que j’admire chez lui… Il fait comme si de rien n’était. Mais après plus de 24 ans de vie commune, je commence à le connaître par cœur et donc peux affirmer ce qui précède.
8h07. Nous ne sommes pas les premiers. Le ciel est … bleu bleu bleu, l’air limpide et frais. Une magnifique journée en perspective.
Stefano me dit avec un sourire espiègle… Hum, je me rappelle que là, tu as un peu tiré la langue…
Heu, comment dire… Je suis un diesel… J’ai donc besoin d’un bon échauffement avant de pourvoir tout donner… Et, il est où, l’échauffement lorsque la montée commence à 5 mètres de la voiture !!! ;-)
C’est parti pour 4 heures de randonnées. Je ne suis pas certaine que Stefano se souvienne du temps nécessaire pour effectuer la boucle. Laissons cela dans l’ombre.
D’autant que je vois que Stefano apprécie vraiment le paysage. Mais, en même temps, comment ne pas aimer ce magnifique paysage ?
Le sentier est beaucoup plus abîmé qu’il y a deux ans. Par endroit, ce n’est plus un single track mais une autoroute.
Je me demande bien pourquoi cette mesa s’appelle la White Mesa.
Ce passage avait mis tout le monde d’accord, diesel ou pas diesel : à pied, en poussant le vélo !
10h. Nous sommes au bout de la crête, à mi-parcours. La rivière s’appelle Rio Salado.
L’entre-deux crêtes et le sentier qui commence dans la cuvette.
Les sources sont en vue.
Dommage, ces 3 poteaux sur la gauche… Dommage aussi les fils qui y sont accrochés. Nous nous consolons en nous persuadant que le développement de la zone s’est sans doute fait suite aux pistes construites pour électrifier et industrialiser la région.
Strates de travertin…
Et voici une belle palette de peintre.
Nous attaquons pour de bon la montée sur la crête opposée.
Voici un tour d’horizon.
Stefano, en plein travail d’élargissement d’un filet d’eau.
À chaque fois que nous voyons un arbre mort, nous ne pouvons nous empêcher de penser à ma p’tite sœur. Nous lui dédicaçons toutes les photos de ce type.
Nous suivons une variante de sentier qui nous emmène au milieu de nulle part.
Difficile de croire que des vélos passent ici.
Nous nous débrouillons pour rejoindre au plus vite le sentier officiel.
Au fond, El Cabezon (la grosse tête).
Un vélo, je veux un vélo !
Mur naturel.
La White Mesa, à 180°.
Nous arrivons à la voiture vers 12h30. Il nous reste une graaaande demi-journée devant nous. Chic !
Sur les 8 voitures parquées, 7 sont des Toyotas. Sur les 7 Toyotas, 6 sont des pick-ups. Enfin, parmi ces 6 pick-ups, 3 sont du même modèle. C’était la statistique du jour !
Flore du jour
Oui, je sais… Ce n’est pas vraiment une fleur mais… il est magnifique.
Autoportraits du jour
À proximité des sources.
Près d’un mur naturel de pierres.