Ça y est, pour finir nous parvenons à nous hisser sur le ledge où est nichée The Perfect Ruin ! La deuxième tentative sera couronnée de succès.
Mais avant cela, nous avons dû redescendre de notre Unknow Ruin et il faut avouer que la descente aura été aussi pénible que la montée. Nous avons les jambes toutes égratignées. Même Stefano, qui réussit normalement préserver l’intégrité de sa peau des mollets. De mon côté, je redouble de prudence, histoire de ne pas me prendre une branche sur ma blessure toute fraîche. Concernant cette dernière, so far so good, comme on dit ici.
Nous nous retrouvons sur le sentier « officiel » que nous suivons sagement sur quelques centaines de mètres. Stefano a sorti son GPS qu’il consulte fréquemment. Le fait que nous ayons suivi un autre sentier qu’hier nous a certainement déboussolés. Nous croisons un groupe de randonneurs et attendons sagement qu’ils aient disparu avant de nous diriger vers le pied de la falaise pour trouver un moyen de monter sur le premier legde.
La végétation est toujours aussi « accueillante ». Il y a un passage particulièrement délicat où le seul moyen de se hisser par passer au palier supérieur est de passer entre les branches d’un arbre mort. Mort, certes, mais ses épines sont toujours là, bien acérées.
Nous essayons de rester le plus proche possible des murs des falaises. Souvent (mais pas toujours), la végétation y est moins dense.
Après quelques errances contrôlées (car quelques fois il faut savoir reculer pour trouver un chemin plus adéquat), nous sommes en vue de The Perfect Ruin.
Je bats des mains. Je suis aux anges. Nous avons trouvé le moyen d’y accéder !
Et nous ne sommes pas déçus. Elle est vraiment en parfait état !
Son toit aussi est intact !
Il y a une ammo box laissée par le NPS. Il y a aussi un log book dans lequel j’écris quelques lignes. Une fois n’est pas coutume. Je besoin de partager ma joie.
Je regarde les dates laissées par les visiteurs et constate que The Perfect Ruin est relativement peu fréquentée, d’où son état exceptionnel.
Voilà. Une ligne à biffer sur notre bucket list. Mais pour chaque ligne biffée, 3 voire 5 se rajoutent. La liste est donc encore très très longue. Elle n’est pas près de s’épuiser.
Nous nous préparons à redescendre. Est-ce la force de l’habitude ? Ou notre joie qui a de la peine à s’estomper ? Mais la descente se fait finger in the nose !
Flore du jour
On les connaît bien, celles-là, mais elles sont magnifiques.
Autoportrait du jour
Pas tout à fait nette, sans doute à cause de l’émotion.