En ce dimanche 10 février, les Two Swiss Hikers organisent leur propre 7h. Nous nous faisons réveiller par la sonnerie psychadélique et extra-terrestre de l’iPhone qui a bercé nos looooooooooooooooongues vacances. Il ne s’agit pas d’être en retard la foule nous attend : 2 personnes, tout au plus.
Grande première. Nous partons de la maison. Les objectifs de la journée sont multiples :
– nous ré-habituer à marcher sans raquettes,
– reprendre contact avec les chaussures qui nous accompagnent la semaine prochaine,
– marcher le plus lentement possible, en respirant par le nez.
Reprendre contact avec nos chaussures de randonnée s’avère être une bonne idée avant même d’être partis : Stefano enfile ses Millets BOUTHAN , me dit… « Oooops je touche le bout » et partira finalement avec ses MENDL Air Revolution. Ça, c’est fait !
Nous partons le long de la route du Curson et descendons vers l’aérodrome. 3 couches, c’est trop ! Une en moins, ce sera mieux !
C’est dans ce coin que je vais courir, lorsque l’envie me prend (pas souvent, je vous rassure !).
Nous traversons la route de l’Etraz et montons vers Coinsins… Nous nous forçons à marcher le plus lentement possible ce qui demande une attention constante.
Stefano en profite pour parfaire son langage de poules… Son niveau est déjà excellent… Elles se rapprochent toutes, en dodelinant de la tête.
Coinsins Stefano a moins de succès lors du passage du second poulailler. Échec complet. Mais peut-être est-ce à cause de la présence d’un magnifique coq ? Deux coqs dans une basse-cour, ça ne se fait pas.
Nous retrouvons nos panneaux jaunes préférés… Comme quoi, rien ne sert de prendre la voiture pour profiter tout plein !
Nous arrivons sur Begnins par la route des Montagnards (ça ne s’invente pas), à proximité d’une magnifique bâtisse : La Crosette.
Nous longeons la route de Saint-Cergue et retrouvons le sentier des toblerones, non loin de la Cézille.
Nous cheminons le long de la Serine.
Vraiment, tout fût fait afin que les félons ne passent pas !
Nous retrouvons la route de Saint-Cergue, passons la scierie que nous avons l’habitude de passer en voiture. Nous en profitons pour observer les entrepôts, les machines, le stock.
Non loin, nous quittons la route pour le Ravin (tout un programme).
Non loin de la Cézille, nous traversons un quartier de logements tout récents. Nous sentons que des yeux inquiets nous observent derrière les rideaux. Surtout lorsque je quitte la route pour m’approcher de cet arbre et de cette magnifique maison…
Nous traversons la route de Bassins et empruntons les routes traversantes, réservées aux exploitations agricoles et aux riverains.
En parlant de riverains, nous longeons une propriété dont le parc à lui seul est presque un petit bois. Cette propriété s’appelle la Feuilleuse et les arbres dénudés laissent apparaître une maison grandissime et grandiose entourée d’annexes. Certains ne connaissent pas la crise…
Nous arrivons sur Bassins.
Encore quelques minutes, me dit Stefano, et nous nous arrêterons pour manger… Yes ! C’est que même sans faire d’effort, la marche, ça creuse. Mine de rien, nous avons déjà parcouru plus de 12 km.
Nous ne savons pas trop comment le temps va virer. Le ciel est-il en train de se couvrir ou de se découvrir ?
Nous trouvons très sympa de nous balader non loin de la civilisation. Nous pouvons admirer des maisons, des jardins et y découvrir des trésors cachés.
Nous pique-niquons près d’un lavoir, dont le bassin date de 1895.
Un panneau raconte la vie des paysans du coin, au XIIème siècle. Une chose est certaine : la vie n’était pas douce à cette époque.
Nous quittons Bassins par la route du Cardelay, puis la route de Burtigny. Très vite, nous laissons la civilisation derrière nous.
Nous arrivons sur un chemin, le chemin de Boutecul. Quel nom !
Une ferme, des habitations, des poules, chèvres, un papy qui nous salue et … un bonhomme de neige.
Il ne fait pas bon habiter là… Vu l’état de la route, les habitants ne peuvent ni en sortir ni y rentrer. Il faut simplement espérer que le Shop.ch accepte de livrer ici.
Nous marchons au bord de la route de Burtigny quelques centaines de mètres. Ce fût la partie la moins fun de la balade, simplement à cause des voitures qui ne ralentissent pas à la vue de deux piétons déguisés en grenouille et qui surtout ne s’écartent pas.
Nous commençons à penser au retour. Il est 14h30 et la distance parcourue est de 16km.
Nous partons en direction des Maisons Rouges, via la Route du Réservoir, beaucoup moins fréquentée que la route de Burtigny. Le lac (et le Jet d’eau) sont visibles au loin.
Les Maisons Rouges.
Tout à coup, nous nous retrouvons en terrain connu. Une route enneigée, des arbres blancs, du soleil… Mais mais, nous sommes dans le Jura !
Une pierre à écuelles, la Pierre à Phébou.
Nous nous arrêtons également admirer la Pierre à Mille Trous et continuons notre balade dans la forêt. Nous y croisons un papy en short et en Cat, avec un magnifique chapeau de feutre. Très couleur locale. Il nous dit qu’il sort en short tant que la température ne descend pas en dessous de -20°. Ça va, aujourd’hui, il a de la marge !
Nous passons non loin du Molard, via des petits chemins d’exploitation agricole.
C’est compris ? On ne passe pas !
Nous passons outre l’interdiction et descendons le long de la clôture.
Nous sommes maintenant à Begnins et nous nous rendons compte que ce village, quoique traversé moult fois en voiture, nous est complètement inconnu.
Non loin de la Rue du Fort, le domaine de Jean-Paul Metroz et fils… Tiens tiens, intéressant. Et si nous allions fêter notre départ pour les USA et mes 50 ans un dimanche matin ? Luana adore le concept du brunch…
Begnins, Vich, et… la boucle est bouclée.
Nous arrivons à la maison à 17h41, après 31 km de marche. Ah, tout s’explique. Nous comprenons maintenant pourquoi nos talons commencent à nous faire mal…
Autoportraits du jour
A l’heure du pique-nique, à Bassins.