Environ trois kilomètres séparent notre point de départ pour descendre à To-Ko-Chi Canyon de là où nous laissons la voiture pour partir vers Red Bear Panel.
Avec un petit arrêt intermédiaire pour admirer le joli panorama sur les Bear Ears…
et les pétroglyphes gravés sur ce rocher, dressé tel une borne.
Devant nous, un dédale de canyons.
Nous restons sur la mesa. Ce qui n’est pas forcément plus rapide que de marcher dans les canyons. Il y a des avantages et des inconvénients. Sur la mesa, c’est plat, donc c’est bien, mais comme nous faisons très très attention à minimiser notre impact sur le microbiotic crust, nous recherchons les social trails ou les ravines laissées par les pluies précédentes. Ce faisant, il n’est pas rare que nous doublions, voire triplions la distance à parcourir…
Bientôt, le rocher qui abrite le panneau est en vue.
Red Bear Panel, niché sur cette falaise mise à nue par un éboulement de pierres.
Il ne nous reste plus qu’à descendre à sa hauteur.
L’accès final au fond du canyon : un bout de tronc et quelques cailloux pour réduire la hauteur de la marche.
Voici l’ours rouge. Pour moi il n’a rien d’un ours : ni les oreilles (trop pointues), ni la gueule (trop longue et effilée), ni la queue (rarement dressée chez un ours) et enfin ni le corps (dont le dos est beaucoup trop plat).
Serait-ce donc un loup ? Je fais confiance aux artistes de l’époque qui, s’ils avaient voulu représenter un ours, l’auraient fait beaucoup mieux.
En tout cas, c’est une grosse bête, c’est certain, comparée aux anthropomorphes qui l’entourent.
Après avoir gaspillé quelques pixels, nous nous mettons à la recherche de Remant Ruin, qui est quelques part dans les environs.