Raid en SRN dans le Vercors – Jour 1

Récit de la première journée de notre « expédition » dans le Vercors. Partis du parking de Beure, nous cheminons vers les hauts plateaux, tirant nos pulkas. L’installation du campement nous prend deux bonnes heures, récompensées par un chouette diner autour d’un poêle fumant.

Fin novembre 2022, le 30, pour être précise, en pleine confection d’un macareux moine en bois multicolore promis comme cadeau de Noël, je reçois un WhatsApp de Simon me demandant si nous serions intéressés par un – je reprends ces mots – « petit trek SRN et pulka (niveau initiation) dans le Vercors, sur 3 jours ». Simon – et Laurence, son épouse – est un ancien collègue avec qui nous avons commencé le ski de randonnée nordique, abrégé SRN. C’était en 2019 et Simon avait organisé pour nous tous un stage d’initiation, le 27 décembre 2019. Nous avions été conquis par ce nouveau mode de locomotion et charmés par le charisme de notre instructeur. C’est sans doute pour cela que Simon, dans son WhatsApp, ajoute : « avec Eric, notre initiateur commun des Rousses ». Simon, il sait y faire, comme on dit ici, pour convaincre !

Nous prenons une dizaine de jours pour décider ou non de participer en pesant soigneusement le pour et le contre. La promesse d’une belle aventure et d’un joli défi prend finalement le dessus et nous confirmons notre inscription, Simon, optimiste incorrigible, ayant déjà réservé nos places.

Les lectrices et lecteurs de nos comptes-rendus de balade auront constaté que les conditions climatiques n’ont guère été propices à la pratique du SRN et c’est donc avec une seule sortie en SRN – mémorable de par le froid et le brouillard qui l’ont accompagnée – que nous partons, un peu appréhensifs, en ce dimanche 5 février 2023 pour Vassieux-en-Vercors où nous passerons la nuit, pour être, le lendemain, à 10 heures, au lieu de rendez-vous. Lieu de rendez-vous d’ailleurs incertain, en raison de l’enneigement limité.

Lundi 6 février 2022

Nous avons rendez-vous à 8 heure au restaurant Aux plaisirs du Vercors pour un petit déjeuner improvisé. Notre hôte nous propose du café, des fruits, des œufs, tout en nous laissant consommer des denrées amenées de l’extérieur ou achetées à la boulangerie du village. En toute simplicité.

A 8h30, nous recevons la confirmation du lieu de rendez-vous. Il aura bien lieu au parking de Beure, au-dessus du col du Rousset, comme initialement prévu. Parti des Rousses à 4h ce matin, Eric est arrivé tôt pour faire un état de lieu et assure que l’enneigement est suffisant.

Après la station du col de Rousset, la route n’a pas été déneigée. Des graviers ont été dispersés sur la neige, parfois transformée en glace. Nous roulons prudemment. Dès que possible, sur une ligne droite, je donne un bon coup de frein et constate que la voiture réagit parfaitement. L’adhérence des pneus est bonne et les graviers font magnifiquement leur travail. Sur le parking, quelques voitures, éparses, et un fourgon blanc aux portes arrière béantes. Eric s’affaire autour des pulkas, déjà chargées. Nous répartissons nos affaires dans les quatres traineaux, équilibrant au mieux les charges. Sur les conseils d’Éric, nous évitons de les accumuler en hauteur, pour éviter les renversements.

Je profite de cette première photo pour présenter l’équipe. A droite, Simon, qui écoute attentivement Eric, de dos, en pantalon jaune. En face d’Éric, Magali et, légèrement décalée, avec un tour de tête, Laurence, l’épouse de Simon. Stefano, lui, fignole l’arrimage de la toile qui recouvre une pulka. Quant à moi, ben, je suis derrière l’objectif.

Quatre pulkas pour six personnes. Eric tirera la plus lourde, celle avec le bois et le teepee. Stefano, Simon et Laurence se portent volontaires pour les trois autres. Nous équipons tous les skis de peaux, indispensables à la traction des pulkas.

Le brouillard obscurcit le soleil. Les pierres affleurantes témoignent du manque de neige. Mais Eric nous promet de meilleures conditions, dès que nous aurons pris de l’altitude.

Et nous voilà partis ! Les premières centaines de mètres calment les ardeurs, surtout de celles et ceux halant les pulkas. La pente est vive et le poids mort à tracter requiert force et énergie. Après un passage un peu plus rude que les autres, Eric nous encourage, Magali et moi, à pousser les pulkas avec un bâton, en coinçant la pointe dans un endroit prévu à cet effet.

La première heure passe, dans l’enthousiasme général. Nous apprivoisons les pulkas, améliorant la technique de remorquage et d’assistance. Lors d’une pause un peu plus longue, je libère Simon de sa pulka, tandis que Magali fait de même avec celle de Laurence. Il faut partager le fun !

Simon, que je baptise Evinrude pour l’occasion (en référence à la libellule du dessin animé Bernard et Bianca), se cale derrière moi.

Nous sortons un moment de la bouillasse. Des crêtes inconnues se matérialisent.

Un paysage qui ressemble un peu à celui de notre Jura. Mais plus profond, plus ample.

Depuis un moment, Eric nous parle d’une descente un peu raide et du Pas des Econdus. Après lequel nous nous arrêterons pour le déjeuner, nous promet-il.

La pente est effectivement raide. Une route étroite. Deux mètres, tout au plus. Sans pulka, nous aurions eu de la peine à la négocier. Avec pulka, c’est impensable. Enfin. Pour nous. Nous voyons Eric descendre joyeusement, poussant sur ses skis pour augmenter la vitesse, la pulka tressautant derrière lui. Laissant son chargement en bas, il remonte rapidement et prend en charge ma pulka. Le chasse neige s’avérant impossible à cause du poids, Stefano enlève ses skis. Je fais de même et nous les arrimons rapidement sur le traîneau. Tenant chacun un brancard, enfonçant nos talons dans la neige dure, nous négocions la descente à petits pas. Simon, Laurence et Magali feront de même.

Réunis au pied du pas, nos estomacs criant famine, nous visons une tache d’herbe, sur la pente opposée.

Les pulkas garées, Eric est prompt à en extraire les victuailles.

Bleu de Gex, jambon cru du boucher de son village, pain artisanal, nonnettes, compotes de pommes, tous les ingrédients d’un festin sont réunis.

Tous, vraiment ? Hum, non, il en manque un, dont l’absence se fait cruellement sentir. Le soleil s’est fait absorber par le brouillard et la douce chaleur qu’il dégageait disparait avec lui. Simon reprend la pulka, tout comme Magali. Stefano garde la sienne.

Eric nous présente les quelques sommets qui émergent du brouillard. Des formes inconnues, éthérées.

Voici, à gauche, le Grand Veymont, point culminant du Vercors avec ses 2341 mètres. L’aiguillette, à sa droite, n’est autre que le Petit Veymont, beaucoup plus modeste (2120 mètres). Au centre, au fond, les hauts plateaux. Nous camperons quelque part là-bas. Il nous faudra donc passer la première crête.

Si les traces laissées sur la neige témoignent d’une belle fréquentation c’est tout simplement parce que, depuis un moment, nous avons rejoint le GR 93 – Traversée du Vercors, qui relie Peyrus (Drôme) au lac de Peyssier (Hautes-Alpes).

Le terrain est maintenant vallonné. Eric nous promet une autre montée un peu exigeante. Mais en l’attendant, la balade est aisée et plaisante. Malgré les peaux, nous ressentons une bonne sensation de glisse.

Simon, vaillant, est super à l’aise.

Moi, en mode lézard.

Nous sommes arrivés à proximité de la cabane de Pré Peyret. Un refuge ouvert à tous, où le premier arrivé est le premier servi. L’été, une foule de randonneurs s’y presse et seule la première dizaine aura le privilège d’y dormir.

La couche de neige s’affine. Nous n’avons pas perdu d’altitude mais le terrain est dégagé et victime de l’ensoleillement. Et également sans doute du vent qui a sévi rudement ces derniers jours. Les pierres affleurent. Les plus dangereuses ne sont pas celles visibles mais celles qui sont masquées par une fine pellicule de neige que le ski rape pour en libérer l’arête tranchante. Car ici, les pierres sont calcaires et les angles aigus et effilés.

La dernière montée de la journée est rude. Les pulkas pèsent et sans un bâton « pousseur » et salvateur, certains passages seraient impossibles à franchir. Seuls Eric et Stefano, tels des bœufs de trait, avancent, imperturbables, insensibles à la charge.

Voilà l’équipe Simon|Marie-Cath.

Et celle Laurence|Magali. Même modus operandi dans les deux cas.

Si l’effort exigé par la personne qui tracte la pulka est intense, celui requis par celle qui la pousse n’est pas négligeable. Pour avoir alterné les deux positions, personnellement, je trouve que pousser est encore plus exigeant. Car la poussée ne peut se faire qu’unilatéralement, avec un bras ou un autre, en recrutant les muscles des épaules couplés aux triceps/biceps. Tandis que le bras libre, lui, a pour charge de maintenir l’équilibre de l’ensemble et d’aider à la montée. En résumé, nous arrivons tous, quelle que soit notre position, essoufflés et haletants, au sommet des montées.

Dans une combe, nous croisons le randonneur solitaire qui préparait sa pulka, non loin de nous, ce matin, au parking de Beure. Il a rebroussé chemin. L’enneigement dans le secteur de la Jasse de Peyre rouge n’est pas suffisant, dit-il. J’ai peur de casser du matériel. Ou plus. Car ici, point de couverture téléphonique. Ce qui ne décourage pas Eric.

La cabane de la Jasse de Peyre rouge se trouve dans une cuvette. Pour y arriver, Eric part en éclaireur et cherche un passage entre les cailloux où la neige est continue. Il revient souvent sur ses pas pour tenter une autre trajectoire.

Pour moi qui tracte maintenant une pulka cette section de l’itinéraire ne restera pas ma préférée. Mon habilité dans les descentes, même douces, reste très limitée et la présence de pierres m’inhibe, me faisant craindre une chute sur l’une d’elle. Néanmoins, après une ou deux grandes inspirations, je me lance, sous les félicitations bienveillantes du reste de l’équipe. Car oui, en quelques heures, notre équipe est maintenant soudée. La cohésion et l’empathie règnent en maître. We are an effective team (référence au film Oblivion).

L’emplacement de notre campement n’est pas encore bien défini. Eric observe, analyse et finalement pointe un petit mamelon qui aura le privilège de recevoir notre teepee. Car, malgré une photo trouvée sur la brochure de description d’Amarok et montrant des tentes, nous allons tous dormir sous une seule et même toile : un teepee, ou plutôt une lavvu. La lavvu est une tente traditionnelle utilisée par le peuple Sami pour suivre les troupeaux de rennes. La structure de la lavvu traditionnelle diffère de celle du teepee par l’utilisation d’un trépied constitué de branches fourchues (alors que le teepee n’utilise que des perches). Ces fourches s’entrecroisent au sommet, pour assurer la stabilité. Une dizaine de perches sont ensuite disposées autour de la structure. Par rapport à un teepee, la lavvu est moins verticale, plus stable par vents forts et plus facile à monter et à démonter. Notre lavvu à nous est une variante développée pour le camping et n’est constituée que d’un mât central autour duquel pend la toile. Gain de poids et place sur la pulka et convivialité accrue, nous annonce Eric. Avec, qui plus est, la présence d’un poêle pour nous réchauffer.

Seuls Laurence et Simon, baroudeurs et adeptes du cyclotourisme, ont une expérience de montage de lavvu. Ils en possèdent une, qu’ils ont fabriquée eux-mêmes.

La première étape du montage consiste à étendre la toile au sol afin de localiser le trou autour duquel sera dressé le mât central et au travers duquel passera le tuyau du poêle. Comme dirait Stefano, y’a ceux qui bossent et ceux qui contrôlent !

Le mât est un tube en aluminum, d’un diamètre d’environ 5 cm, constitué de segments qui s’emboîtent les uns dans les autres, liés entre eux, au repos, par une cordelette élastique. Exactement comme les piquets d’une tente. L’assemblage du tuyau du poêle, d’un diamètre d’environ 12 cm, est similaire, si ce n’est l’absence de corde élastique pour des raisons évidentes.

Eric se glisse sous la toile qui s’agite et ondule, tel un monstre vert. Elle prend progressivement de la hauteur, se balance et oscille avant de s’immobiliser.

Eric nous explique comment nous allons fixer la tente. Et très vite nous nous rendons compte que la couche de neige, de 20 cm, 30 tout au plus par endroit, va rendre le montage compliqué. Car pour fixer les points d’ancrage, nous allons devoir creuser, glisser dans la lanière d’ancrage une branche de sapin que nous devrons ensuite recouvrir de neige tassée. En deux coups de pelle, nous avons atteint la pierre. La neige est si poudreuse que, lorsque nous l’écrasons avec nos semelles, au lieu de se tasser, elle s’échappe sur les côtés.

Le mamelon est en réalité un tertre rocailleux, où les lapiaz règnent en maître. Nous coupons quelques grosses branches de sapins que nous empilons au-dessus d’un trou, d’une soixantaine de centimètres de profondeur, dans lequel la neige a glissé, afin d’en matérialiser l’emplacement et d’éviter que l’un d’entre nous ne se blesse. Heureusement, il se trouve à l’opposé de l’entrée du teepee.

Lorsque la dizaine de points d’ancrage sont fixés, l’ensemble parait robuste. La prochaine étape va être d’arrimer la toile afin d’élargir l’espace intérieur. Là encore, le principe de base est le même. Une branche accrochée à la ficelle, enterrée tant bien que mal dans la neige meuble, le tout consolidé à grands coups de pied.

La nuit est presque tombée lorsque le teepee est prêt à nous accueillir. Le manque d’épaisseur de neige ne nous permet pas d’aménager l’espace commun comme Eric l’aurait souhaité.  Malgré notre meilleure volonté, impossible de tasser la neige, pour les raisons évoquées précédemment. Ce faisant, nous mettons même à nu quelques rochers. Idéalement, l’intérieur d’un teepee aurait dû être divisé en 3 sections concentriques. En théorie, la section extérieure, au niveau du sol, reçoit les sacs de couchages et sert de banc, lors du repas et de la veillée. La section intermédiaire, creusée comme une tranchée d’environ 30 cm de profondeur, permet une posture assise en y plaçant les jambes et les pieds. Enfin, le centre, là-où trône le poêle, laissé au niveau du sol, forme la « table ».

Voici un aperçu de l’intérieur.

La casserole, sur le poêle, régulièrement remplie de neige, sert à emplir les gourdes et camelbaks. La température du poêle n’est pas suffisante pour faire bouillir l’eau. Sitôt que la neige s’est transformée en eau, nous la versons dans les récipients. Et recommençons l’opération. Eric est tout à fait confiant quant à la pureté de la neige. Nos estomacs nous le confirmerons. Ou pas !

Le poêle fume. De la fumée s’échappe de la porte et des orifices d’aération. L’atmosphère de la tente s’obscurcit et nos yeux commencent à piquer. Eric est tout surpris par ce comportement inhabituel. D’autant que le bois, amené par pulka, est bien sec. Des crackers circulent pour l’apéro, accompagnés de fromage. Une fondue se prépare, sur un réchaud à gaz. Une bouteille de MacVin circule. Je me sers une belle rasade, sans savoir qu’il affiche 18° d’alcool. Une outre de 5 litres de vin blanc passe de main en main, remplissant les verres vides, aidant à dissoudre le fromage dans le caquelon. Simon nous montre sa petite bouteille de genépi qu’il garde pour le dessert.

Fourchettes, pain, épices, tout est prêt ! La fondue est délicieuse. Les conversations vont bon train et les sujets sont divers.

Vers 22h, nous nous préparons pour la nuit. La température est descendue et de la vapeur d’eau sort des bouches à chaque mot formé. Nous ne regrettons pas d’avoir loué des matelas 4 saisons et des duvets à la température de confort de -15°.

Le brossage de dents se fait à la va-vite. Le dernier pipi aussi. Pour en avoir parlé, nous espérons tous tenir la nuit complète sans devoir nous lever.

Nous avons tous fait notre nid. Seuls les derniers froissements de tissus provoqués par Eric s’installant dans son sac de couchage troublent le silence. A peine pose-t-il sa tête sur l’oreiller qu’une scie se met en route. Elle nous tiendra compagnie une bonne partie de la nuit !

Vocabulaire du jour

Pas (source Wikipedia)

Certains cols de montagne s’appellent « pas » dans les Alpes (ex. : pas de Morgins), « port » (ex. : port d’Envalira) ou « hourquette » (ex : Hourquette d’Ancizan) dans les Pyrénées. Le terme « forcla(z) » est également fréquent dans les Alpes, de la Savoie aux Grisons ; il dérive de la même étymologie que hourquette, « petite fourche », désignant la forme en « V » du col vu sur la ligne de crête. Au Pays basque, en Soule et en Basse-Navarre plus particulièrement, le mot port est synonyme des pâturages de haute montagne ou de l’estive.

Jasse (source Wiktionary)

(Élevage) (Montagnes du sud de la France) Sorte de parc dans lequel les moutons de transhumance passaient la nuit.
Les brebis y passaient les mois d’été et les bergers les menaient, le soir, dans des endroits réservés appelés jasses « jassia » où elles se rassemblaient pour la nuit.

Teepee ou tipi (source Wikipedia)

Un tipi est composé de longues perches de bois appuyées les unes sur les autres puis recouvertes de peaux d’animaux. Utilisé par les Indiens des Plaines, le tipi est un abri très ingénieux. Il offre un gîte spacieux et propre, qui protège du froid par une isolation adaptée et de la chaleur grâce à un système de ventilation. Il suffit d’environ dix à douze peaux de bisons pour faire un tipi de taille moyenne, soit un cercle de 5,50 mètres à 6,10 mètres de diamètre pour 20 à 25 perches, s’appuyant sur trois à quatre perches de base. Le nombre de perches utilisées change selon les tribus. Les tipis, avant l’arrivée des Européens et des chevaux, étaient de taille beaucoup plus réduite, le seul animal de bât étant alors le chien. C’est d’ailleurs l’arrivée des chevaux qui a permis à certaines tribus d’intensifier considérablement leur pratique du nomadisme.

Lavvu (source Wikipedia)

La structure de la tente traditionnelle samie, la lavvu, est décrite dans les sources historiques. La lavvu est soutenue par un trépied de longues branches fourchues. L’assemblage est assuré par les branchages qui s’entrecroisent au sommet. Au moins une dizaine de perches sont disposées autour de cet assemblage. Le volume de la tente est déterminé par la taille et la quantité de perches utilisées. La structure est stable sans cordes, ni haubans. Ces caractéristiques sont attestées au moins depuis le XVIIème siècle. La lavvu est conçue pour être montée sans effort, même par une personne seule. Les branchages et les perches d’une lavvu proviennent de petits arbres assez faciles à trouver un peu partout et restent souvent sur place en attendant de les réutiliser à l’occasion de déplacements réguliers, il est inutile de les transporter.

Autoportraits du jour

Un peu avant le pas des Econdus.

Pas incroyable, mais il a le mérite d’exister !

Références externes

Référence :
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À propos de Marie-Catherine

Randonneuse, blogueuse et photographe amateur chez Two Swiss Hikers.

En phase de préparation de voyage, je m'occupe du choix voire de l'achat du matos et organise les bagages. Ma principale activité consiste à me réjouir des vacances qui arrivent ! Je deviens plus active au retour : il faut trier les photos (et des photos, il y en a...) et rédiger les billets de ce blog.

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