Bien que cela ne fut pas prévu au programme, aujourd’hui nous découvrons Pritchett Arch, une arche naturelle située à proximité de Pritchett Canyon.
Mais d’abord, commençons par les mauvaises nouvelles… Aujourd’hui, dernière journée à Moab… NON, je ne veux pas partir… Snif snif !
Compte tenu de notre longue balade d’hier, entre le vélo et la marche, nous optons pour la marche à pied et Stefano choisit une randonnée style marchouillette. Après quelques hésitations, le nom est dévoilé. Ce sera Pritchett Canyon. Le départ du sentier se trouve sur la Kane Creek Road.
Et comme ce départ se trouve sur un terrain privé, il y a un péage !
Le sentier est en réalité une piste de jeep, difficulté 5 sur une échelle de 5. Ça, c’est dit… Nous avons hâte de voir les passages les plus délicats et pourquoi pas, de voir une jeep en action.
Pas de surprise, la piste suit un wash qui coule (bon en l’occurrence il est à sec) dans un canyon, le Pritchett Canyon.
Une fois de plus, la lumière est magnifique.
LA journée parfaite pour une petite marche de récupération…
Et comme nous sommes en semaine, la piste n’est guère fréquentée par les jeeps (et les odeurs de gaz d’échappement qui vont avec). C’est donc le bonheur absolu !
Et voici le premier obstacle de taille que les jeeps doivent franchir… Ouh là !
Nous comprenons très vite qu’elles doivent s’auto-treuiller. C’est du délire !
Nous passons facilement ce passage si délicat.
Au loin, une première fenêtre…
Très vite, une seconde… Les puristes diront que c’est simplement un trou dans un caillou ! Moi, je dis que c’est une merveille de la nature…
Et voici un second passage un peu délicat, dirons-nous, juste avant d’arriver au bout du canyon.
Voici d’où nous venons…
De l’autre côté, l’inconnu.
Initialement, Stefano avait prévu de faire demi-tour à cet endroit et de rentrer par le même chemin. Nous déplions la carte… Une autre alternative, un poil plus longue, se dessine…
Continuer, rejoindre la jonction avec le sentier Behind the Rock et suivre le Hunters Canyon Rim qui rejoint la Kane Creek Road. Nous pesons le pour et le contre. Le pour, une belle boucle sur le tracé plus la Pritchett Arch à aller admirer, le contre c’est plus de km pour nos petites jambes… 2 pour, 1 contre. Easy, le choix : nous abandonnons l’idée de faire une marchouillette et continuons notre exploration.
En quelques centaines de mètres, le paysage s’est transformé. Nous évoluons maintenant au travers de ce que nous pourrions appeler un pâturage à burros. Terrain plat, relativement vert avec plein de crottes de burros.
Emptiness…
Un caillou dressé…
… un peu phallique (1) et une autre merveille de la nature (NON, ce n’est pas un trou dans un caillou !) (2). Mais ce ne sont que des cailloux, ne cesse de me répéter Stefano (3).
Bon, même si j’aime, je ne voudrais pas être un burro et avoir ce champ comme garde-manger. Y’a presque rien à manger ici !
Nous faisons un petit détour pour aller admirer l’arche. Bon, soyons honnêtes. Ça monte un peu et les jambes (en tout cas les miennes) protestent.
À noter que le sentier qui mène à l’arche n’est pas indiqué sur notre carte National Geographics. Il doit donc être tout récent.
Pritchett Arch.
De profil et avec “une tache” (c’est Stefano qui le dit) pour donner une échelle…
Je saute du coq à l’âne. Nous n’avions jamais encore vu le sillage d’un avion à 4 réacteurs…
Deux arches en devenir.
Nous redescendons pour reprendre le Pritchett Canyon trail, la piste visible au loin.
Nous arrivons à la jonction. À gauche, la piste Behind the Rock qui arrive au sud de Moab. Tout droit, la piste qui continue et à droite la piste Hunters Canyon Rim.
Cette piste longe le rim du canyon du même nom, qu’il est possible de parcourir par le bas, via un trail du même nom. Vous m’avez suivie ?
OK. En détail et plus lentement.
Ici, le canyon avec un sentier, tout en bas…
Nous, sur le rim, en train de le longer. À noter que la piste s’est abruptement transformé en sentier. Dehors, les véhicules motorisés !
Je me retourne… Nous sommes passés quelque part par là. Où ? Je ne saurai le dire ni ne voudrais le savoir d’ailleurs.
Nous apercevons une route en bas, qui devrait être Kane Creek Road. Mais encore faut-il y descendre…
En tout cas, pas de ce côté… Enfin j’espère…
Ah… tiens… Ma poche d’eau CamelBak est désormais vide, alors qu’il ne fait que 5h30 que nous marchons. Mauvaise gestion de ma part. J’espère que la voiture n’est pas loin !
Bon en attendant que le sentier veuille bien amorcer la descente, nous admirons le paysage.
La descente… Un peu technique et surtout requiert un excellent niveau de trail finding skill.
Nous sommes en bas !
Et que trouvons-nous en bas ? Deux sources. Et nous ne pouvons résister à boire quelques gorgées. L’eau d’une source est forcément pure, non ?
Bien. Déplions la carte et localisons-nous… Alors… Nous sommes là et la voiture est là… Soit un écart de … un peu plus de deux miles… Ah ah ah … Il semblerait que notre petite marchouillette de récupération se soit transformée en véritable marche. À voir. Mister Garmin nous le dira.
Nous rejoignons le trail head de Amasa back et suivons tranquillement la route.
Comme j’aime à le dire, tout est une question de temps. Et du temps, nous en avons à volonté (bon, ceci dit, jusqu’à ce que la nuit tombe !).
Ouf, nous arrivons finalement à la voiture à 18h00.
C’est notre dernier soir à Moab. Nous prenons la direction de la Fiesta Mexicana et ce soir, c’est vraiment la fête ! Fajitas à volonté !
Flore du jour
Fleur de tamaris.
Originaire des rives du Nil, la légende raconte que le tamaris a été introduit aux États-Unis par une riche bourgeoise qui, ayant visité l’Égypte, avait adoré ses délicates fleurs roses. Dans un second temps, il avait été planté pour stabiliser le terrain et lutter contre l’érosion. Depuis, le moindre wash en est infesté et il est maintenant considéré comme une plante à abattre.
Faune du jour
Un petit lézard nous attend, près de la voiture, perché sur un piquet.
Itinéraire du jour
Autoportraits du jour
Quizz… Comment s’appelle l’arche ? Allez, je vous aide : Pritchett Arch…
À l’ombre de l’arche. À propos, comment s’appelle-t-elle déjà ? Rumpaball répondrait Stefano !
Et à la Fiesta Mexicana… Oui oui, c’est moi qui boit la bière. Stefano est à l’eau.