Résumés en style télégraphique mais illustrés de nos balades, brèves ou conséquentes, dans notre Jura et ailleurs.
15 septembre 2024 – 01 septembre 2024 – 24 août 2024 – 17 août 2024 – 11 août 2024 – 03 août 2024 – 28 juillet 2024 – 27 juillet 2024 – 20 juillet 2024 – 14 juillet 2024 – 13 juillet 2024 – 23 juin 2024 – 26 mai 2024 – 25 mai 2024 – 20 mai 2024 – 19 mai 2024 – 20 avril 2024 – 14 avril 2024 – 13 avril 2024 – 06 avril 2024
15 septembre 2024
Le récit de la balade arrive !
Mais voici quelques photos en attendant.
En arrivant à la Pointe de Fin Château, par le Vuarne.
Lonesome hiker…
A La Glutte, où nous mangeons, rafraîchis par le vent.
La Dôle, avant de descendre vers le chalet du ski club.
En redescendant par Les Creux.
Itinéraire du jour
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Autoportraits du jour
En mode portrait, à La Glutte.
A La Dôle.
Aux Rochers des Pierres Lentes.
01 septembre 2024
Le menu du jour était simple : sentier des Toblerones ou bravade des prévisions d’orage sur La Dôle. Annoncés entre 12 et 15. Comme hier nous avons été prudents et sommes restés cantonnés dans la plaine alors que les crêtes du Jura nous semblaient hors eau et hors lumière, nous décidons de tenter notre chance.
Nous nous garons après le virage du Grand Contour et partons guillerets à petits pas rapides. La chaleur a tôt fait de nous rattraper. Notre rythme se ralentit et les tee-shirts s’alourdissent de sueur.
Les sentiers sont fréquentés par des familles. Parmi les enfants, nous notons les volontaires et les… moins volontaires, ceux et celles qui traînent les pattes tandis que les parents tentent de les motiver.
Nous montons par le sentier extra-raide au-dessus du Vuarne. L’herbe jaune recouvre le sommet de la Pointe de Fin Château. Les nuages aussi, d’ailleurs. Ils se font de plus en plus menaçants et au loin, côté Jura français, nous voyons des rideaux de pluie s’abattre sur Le Risoux.
Nous poursuivons vers La Glutte. J’enjoins Stefano à ne point s’approcher de la cabane de métal et de ses antennes. L’air est électrique et nous avons entendu quelques coups de tonnerre qui semblent encore loin. Mais on ne sait jamais. Il faut toujours se méfier du premier éclair.
Nous poursuivons encore, désireux de trouver un abri sûr et pensons au ski-club de Nyon. Là nous pourrons nous restaurer et nous réfugier sous l’avant toit de bois si nécessaire.
Nous y trouvons un monsieur installé sur les escaliers. Il nous prévient qu’il va bientôt allumer son téléphone pour visionner le départ de la Solitaire du Figaro où sa fille – Anaëlle Pattusch – participe. Elle est en recherche de sponsor. A votre bon coeur, M’sieurs Dames ! Lui même marin aguerri – il était sur le bateau gagnant de la régate Le Joran en classe TCF 1 qui a eu lieu hier – il nous raconte avec émotion la première manche de sa fille qui a cassé son pilote automatique peu après le départ et qui a, malgré tout, réussi à rejoindre l’arrivée, au terme de 4 jours et demi sans sommeil.
L’orage arrive. Nous renonçons à atteindre le sommet et descendons au pas de course vers le chalet des Apprentis, poursuivis par les nuages qui ont franchi la crête. Nous partons ensuite vers La Barillette où le ciel est encore dégagé. Nous nous réfugions sous le balcon du refuge de La Barillette. Au dessus de nous, un anniversaire se célèbre. Je me cale dans l’encoignure d’une porte pour une petite sieste. Au réveil, il pleut et le vent souffle. J’enfile ma veste. Il fait froid. Nous repartons sous la pluie, désireux d’arriver à la voiture au plus vite.
La descente est « uneventful » mais agréable.
Itinéraire du jour
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Autoportraits du jour
A l’arrivée du télésiège de La Barillette.
24 août 2024
Départ depuis le parking de la Givrine où nous sommes outrés (!) de devoir payer 10.45 CHF pour pouvoir y laisser la voiture.
La cabane du Carroz-Jura est fermée au public malgré ses volets ouverts. Les gardiens font les derniers tests des installations électriques et du matériel après sa rénovation.
Nous descendons vers l’Arzière et suivons le chemin vers Le Croue, avec pour idée de pique-niquer au crêt des Danses. Point de taches blanches au creux du Croue, nous allons donc pouvoir le traverser sans crainte de nous faire mordre les mollets par les patous.
La bergerie.
La montée, comme si vous y étiez.
No1
No2
No3
No4
Moi, je ne me suis pas arrêtée et je sors du trou un peu haletante. L’effort n’est pas fini car il nous faut monter au Noirmont des Français.
Nous trouvons le troupeau de moutons en descendant vers les 3 Suisses. Les bêtes sont affalées par terre, à l’ombre, entourées d’une clôture. Un patou dort au milieu des brebis. Il ne lèvera ni une oreille, ni une paupière.
En panne sèche dans la dernière montée…
Le Noirmont des Suisses.
Après, c’est la descente, par les pistes de ski.
Les Coppettes.
Et la belle combe qui monte vers l’Arzière.
Aux Coppettes, nous échangeons quelques mots avec un jeune berger. Point de pénurie d’eau cette année, et point de pertes dues au loup. Le chalet et le pâturage voisins n’ont pas eu cette chance. Les loups ont tué récemment deux génisses.
Le Sollier.
Nous n’avons d’autres choix que de longer la route de la Cure sur plusieurs centaines de mètres pour revenir au parking. Malgré le réel danger des voitures lancées à 80 km/h nous rasons à moins d’un mètre (sauf rares exceptions), nous arrivons sains et saufs à la voiture.
Itinéraire du jour
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Autoportraits du jour
Au crêt des Danses.
Au Noirmont des Français.
17 août 2024
Il est tard lorsque, au premier rond-point au sortir de la maison, nous devons décider où aller. Nous pourrions jurer que La Dôle, bien visible, nous fait un signe de la main. Nous n’avons aucune envie de contrarier la vieille dame qui, un jour, pourrait nous le faire payer cher. Nous ignorons donc la première sortie du giratoire pour emprunter la seconde.
Maintenant que l’objectif général de la journée est fixé, reste à déterminer le point de départ. Stefano me propose St-Cergue. Non, dis-je. Trop facile, pas assez de dénivelé. Difficile d’atteindre les 1000 mètres. Depuis le virage en contre-bas de Guinfard ? Re non de ma part. Là vraiment, nous perdrions encore trop de temps. Je propose : et pourquoi pas depuis le bas ? Le consensus est trouvé, même si la journée s’annonce longue et le retour à la voiture tardif.
La course de La Barillette aura lieu le 31 août prochain. Les panneaux indicateurs ont été installés. De nombreux cycliste s’y essaient.
Nous commençons par suivre le sentier no 5, celui qui monte tout droit vers le sommet. C’est raide mais efficace. Nous sommes trempés. L’air est chargé de plomb et l’absence de soleil n’arrive pas à rafraîchir l’atmosphère. Arrivés à La Bauloz, dont les alentours ont été un peu massacrés par les récents travaux forestiers et également par la présence de bétail – ce qui est plutôt positif – , Stefano propose de continuer vers Potraux. Ce qui va nous permettre de passer devant un petit chalet au nom évocateur : Le Privé d’Amour.
Nous constatons que, en plus d’être privé d’amour, il est privé d’entretien. Notre dernier passage ici date de quelques années et nous pourrions jurer qu’il n’a pas été ouvert depuis. Pauvre petit chalet !
Nous pique-niquons à Potraux, à l’ombre de l’avant toit, tandis que nos affaires sèchent au soleil, revenu.
La remise en route est ardue mais bientôt la vue de la boule relance nos ardeurs.
Dans l’avant dernier raidillon des Creux, nous dépassons une famille. La maman a de la peine. Je comprends son désarroi, voire sa souffrance, pour les avoir vécus à moult reprises. Je l’encourage : ce raidillon, il est terrible… On croit être arrivé mais non. Elle me sourit
En haut, au point de vue, des badauds consultent les cartes indiquant les différents massifs et sommets alpins. Sauf que, en face, la chaîne des Alpes est sous les nuages. Même la première rangée de sommets est cachée. J’entends quelqu’un parler du Mont Pilatus près de Saint-Gall. Quelques minutes plus tard, il rectifie. Mais non, près de Lucerne. Ouf !
Nous descendons par le sentier qui part du refuge du ski club. En passant en contrebas du chalet des Apprentis, nous croisons un groupe de quatre randonneurs. Nous les saluons et sommes tout surpris d’entendre « Bonjour Stefano ». Entre la tenue de randonneur et celle formelle du travail, Stefano n’avait effectivement pas reconnu un collègue. Ils étaient à Houston alors que nous y étions. Nous échangeons quelques souvenirs…
Nous rejoignons La Barillette et descendons tranquillement par l’itinéraire de la course de vélo. La pente est faible et la marche confortable pour les genoux et les fessiers. Stefano m’aide à faire une grosse révision de la conjugaison italienne : présent, imparfait, futur. L’accent à mettre sur le verbe conjugué à la 3ème personne du pluriel est « en voie d’acquisition », me dit-il, hilare. Pour le reste, c’est bon. Nous arrivons à la voiture un peu après 18h et savourons d’avance la douche et la bière sans alcool qui nous attendent.
Flore du jour
Itinéraire du jour
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Autoportraits du jour
A La Dôle.
11 août 2024
C’est indécis que nous sortons tardivement de la maison. Destination ? Le Jura ! Oui mais, le Jura, c’est grand… Nous affinons un peu et optons pour la route du Marchairuz. Arrivés à St-George, décision est prise de nous arrêter après La St-George, au parking d’où nous pouvons rejoindre le Pré de St-Livres.
Ciel bleu immaculé au couvert de La Foirausaz.
Aujourd’hui, pas question de couper à travers champs en raison de la présence de bétail. Nous suivons docilement la route.
Arrivés à La Corne, nous bifurquons vers l’ouest par le sentier qui monte vers l’Aurore. Nous longeons les crêtes. Une génisse y fait le guet.
Le point géodésique du Mont Tendre a été transformé en vestiaire : sacs à dos et bâtons sont accolés aux montants. Leurs propriétaires arpentent les alentours. Je m’affale contre le mur et mords à belles dents dans mon sandwich. Le soleil et l’absence d’air ont tôt fait de me déloger. Je rejoins Stefano, debout, près du bord surplombant le lac, là où un petit air frais souffle.
Nous descendons vers le chalet de Yens puis la cabane du Servan.
Le sentier n° 5 n’est pas mon itinéraire préféré. Il suit fidèlement les crêtes du Jura en une succession de montées et de descentes. Lorsque nous arrivons à Pierre à Coutiau, je propose un arrêt à la cabane du CAS. Nous optons tous les deux pour un soda bien riche en sucre, espérant qu’il nous sorte de notre torpeur. La gardienne, qui habite à Orbe, papote avec nous.
En repartant, je demande confirmation à Stefano du nombre de montées restantes. Elles sont au nombre de 3 : celle qui mène au Cunay, celle des Monts de Bière derrière puis celle des Monts de Bière devant. Le compte y est. Le reste à faire étant clairement défini, le mental peut s’y accrocher.
Une fête bat son plein aux Mont de Bière devant. A moins que, l’été, le chalet officie en tant que buvette. Aux Mont de Bière derrière, une famille est attablée, à l’ombre d’une bâche fixée à l’avant toit. Ils parlent une langue dont nous n’arrivons pas à deviner le pays d’origine.
Nous suivons la route pour revenir au couvert de la Foirausaz. Avant le croisement, une caravane et un bus California sont installés, entourés de fils électriques. Le courant est fourni par un panneau solaire portable. Un couple d’à peu près notre âge est assis à table, en plein dîner. Nous les saluons et de fil en aiguille apprenons qu’ils sont là pour aider les bergers à protéger leur troupeau. Ils patrouillent la nuit, armés de lampes et de caméras thermiques, afin de tenir éloignés les loups. Ils sont volontaires et affiliés à l’organisation Oppal. Nous trouvons l’idée géniale !
Les deux derniers kilomètres se font en papotant de choses et d’autres.
Flore du jour
Itinéraire du jour
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Autoportraits du jour
Au Mont Tendre.
03 août 2024
Journée de canicule annoncée autour de Lugano. Nous voici fixés quant à la température qui va nous accompagner tout au long de la journée. Nous partons de la maison en direction de Grancia. L’autoroute traversée, nous montons à travers le village puis partons vers le nord, longeant le flanc du Monte San Salvatore. La montée commence vraiment à Pazzallo. Mais nous sommes à l’ombre et la température est plutôt agréable.
Lorsque le sentier arrive sur le versant est, surplombant le lac et la voie ferrée, le soleil a tôt fait d’alourdir l’atmosphère d’une chappe de plomb.
Concentrés sur les marches du sentier, tantôt de bois, tantôt de ciment, nous ignorons les différents points de départ vers les points de vue. Sans cette distraction, nous sommes tout surpris lorsque nous arrivons aux derniers lacets, ceux en bitume, facilement accessibles aux touristes ayant emprunté le funiculaire. Ils sont facilement reconnaissables, tant par leur tenue (sandalettes, claquettes, baskets de ville) que par leur odeur (ils sentent la lessive ou le parfum).
Nous descendons par le sentier qui mène à Carona et poussons jusqu’à la Madonna d’Ongero, toujours en travaux, pour la pause casse-croûte. Le point de vue à proximité est en plein cagnard et nous nous réfugions à l’ombre, sur un mur bordant le chemin de croix de l’église.
Comme il est encore tôt mais que nous devons rentrer pour 17h car j’ai promis de préparer une pizza, nous faisons un petit détour en direction de l’Alpe Vicagna avant de rejoindre Torrello.
La descente finale vers Figino est pire que dans nos souvenirs. Le sentier est caillouteux, raide et absolument inintéressant.
Le sentier qui borde la Roggia est bordé de murs qui restituent la chaleur absorbée durant la journée, l’ajoutant à celle des rayons du soleil, encore haut dans le ciel. Après un kilomètre, n’en pouvant plus, nous nous réfugions un petit moment à l’ombre, près du collège sur les bancs desquels Stefano a usé ses pantalons. Nous partons vers la forêt, cherchant l’ombre. Nous faisons le plein d’eau fraîche avant la dernière montée qui nous ramène à la maison.
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Au Monte San Salvatore.
28 juillet 2024
Au premier giratoire, en sortant de la maison, la vue de La Dôle, surmontée d’une épaisse couche de nuages noirs ne nous décourage pas. Bien au contraire. La perspective de l’ombre bienfaisante voire d’une petite pluie fine – point d’orage prévu aujourd’hui – nous conforte dans notre choix.
La voiture est abandonnée à l’endroit habituel et nous partons, guillerets, sur une piste forestière. Lorsque nous bifurquons sur la première portion de sentier, à ma grande stupéfaction, tout mon organisme se met d’accord sans accrocs. Les jambes restent légères, les poumons se gonflent sans limite et le cœur ne s’emballe pas. Quelle belle surprise !
Il en sera ainsi jusqu’à la combe du Faoug, par le chemin pourtant sans pitié qui arrive sur le replat dit du coeur du Gripon. Puis jusqu’à Potraux où nous y grimpons par le sentier sous la falaise.
Nous sommes trempés, malgré le soleil quasiment absent. Je termine mon sandwich dans l’encoignure de la porte du chalet, cherchant un abri contre le petit air frais, qui si au début me semblait agréable, a tôt fait de me faire frissonner.
La montée jusqu’au somme de La Dôle est un détail, même avec le ventre plein. Je donnerais cher pour découvrir quels sont les éléments qui, réunis, contribuent à ma super forme du jour.
En haut, devant les panneaux panoramiques, deux italiens cherchent en vain à distinguer le Mont Blanc. Raté ! Il est derrière une épaisse brume.
Nous descendons par la croix du col de Porte, puis vers le chalet des Apprentis avant de rejoindre La Barillette.
Nous rejoignons ensuite tranquillement la voiture en suivant le tracé VTT.
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A Potraux, à l’heure du casse croûte.
A La Dôle.
27 juillet 2024
Une fois n’est pas coutume, nous partons depuis Gilly sur des VTT électriques loués à Why Not eBike. Nous profitons de la visite de mon p’tit frère et de sa délicieuse fille de 16 ans (!) – âge minimum pour la location d’un VTT électrique mais en réalité elle est un poil plus jeune – pour sortir des sentiers battus et tester de nouvelles sensations.
La balade nous promène sur des chemins agricoles au milieu des cultures, soit fraîchement récoltées, soit en pleine maturation. Les bottes de paille rondes ajoutent du relief aux champs et la végétation, luxuriante du fait des semaines humides, est d’un beau vert foncé.
Nous oscillons entre routes goudronnées et pistes de gravier. Arrivés aux Platets, P’tit Lô sonne le début du retour. Nos fesses commencent à être douloureuses et nous avons encore une glace à aller manger au bord du lac. Elle nous force à pédaler le long de la cantonale sur quelques centaines de mètres et à errer au bord du lac, vainement, dans l’espoir de tomber sur un marchand de glace. Nous le trouverons pour finir dans la grande rue.
La remontée vers Gilly se fait avec l’assistance au maximum. Nous sommes tous un peu cuits. Il a fait très chaud et cet arrêt glace nous a coupé les jambes. Nous ramenons les vélos néanmoins avec 80% de leur charge. L’expérience fut belle grâce à l’excellent état des vélos et aux conseils avisés de Karine. A recommander.
Itinéraire du jour
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20 juillet 2024
Départ depuis le parking de la Grande Rolat.
Nous ne sommes pas venus ici depuis… une éternité. A la question « partons-nous vers le Mont Tendre ou la Sèche de Gimel« , la réponse est Sèche de Gimel. Le Mont Tendre, nous y étions la semaine passée.
Nous commençons la randonnée par rejoindre la Sèche de Gimel. L’herbe qui borde le sentier est haute et les fleurs nombreuses. L’absence d’air se fait sentir et la chaleur est bien présente. Sur le pâturage, les vaches sont affalées dans l’herbe, écrasées par la chaleur, en train de ruminer.
Nous choisissons de rester à l’ombre de la forêt. Au moment où nous arrivons à La Cerniat, le soleil se cache et Stefano peste.
Moi, j’apprécie le répit que nous procure l’ombre.
Nous restons sur la route. Nous avons en tête de pousser jusqu’au Couchant, saluer Claudy. D’autant qu’un panneau « Bienvenue chez Claudy » posé à la hauteur du gouffre du Grêlon confirme sa présence. Mais nous en sommes encore loin. Un peu plus tard, nous préférons quitter le goudron pour la piste qui monte vers le Ranch de la Pierre à Lièvre. Là encore, nous sommes dans la forêt et par moment un petit air frais bienfaisant vient traverser nos tee-shirts trempés.
Personne au ranch, personne non plus au chalet à Roch. Les deux chalets privés ont également les volets clos.
Depuis un moment se pose la question du lieu du casse-croûte. Du chalet proche de la vue de Genève, initialement bon candidat, s’échappe de la fumée. Faute d’endroit suffisamment bucolique, nous nous rabattons sur La Place d’Armes. L’intérieur est frais mais je m’assieds sur le seuil, au soleil, pour faire sécher mon tee-shirt.
Nous rejoignons les Bégnines par la route goudronnée, à l’ombre. Nous croisons le propriétaire du chalet privé Le Fossile, Gilbert. Il ne nous reconnait pas mais nous sommes contents de voir qu’il fréquente toujours les lieux. Il doit avoir dépasser la nonantaine !
Nous avons un instant de doute. Pousse-t-on jusqu’au Couchant ou non ? Nous regardons à l’horizon. Le chalet est encore loin. Mais l’envie de saluer Claudy prend le dessus. Nous nous engageons allègrement sur la route. La marche est confortable et la pente quasi inexistante. A quelques centaines de mètres du chalet, nous voyons une silhouette en train de tirer des clôtures. Lorsque nous sommes suffisamment près, nous le reconnaissons et vraisemblablement lui aussi car il nous fait un grand signe de main. Après les retrouvailles, l’invitation à « boire quelque chose » ne tarde pas. Autour d’une bière ou d’un café, il nous résume son année, ses problèmes de santé maintenant résolus. Deux nouvelles petites jumelles viennent agrandir la liste de ses petits-enfants. L’hiver fut doux, nous dit-il. Seulement -25°. C’est toujours mieux que les -40° de l’année passée.
Nous ne pouvons nous attarder. Il est 15h30 et nous avons encore une belle trotte devant nous pour rejoindre la voiture. Nous promettons de repasser plus longuement avant la fin de l’été.
Le retour se fait parallèlement à notre trace du matin. Nous commençons à sentir nos jambes et nos pieds, signe que nous sommes en train de dépasser la vingtaine de bornes.
Le petit refuge Pierre à Ecusson et toujours libre de tags, tout comme celui de la Place d’Armes d’ailleurs.
Le bétail s’est éloigné du couvert de la Sèche de Gimel.
Nous rejoignons la voiture un peu avant 19h00. Ah que ça fait du bien une belle journée passée au grand air. Nous en avions presque oublié la saveur !
Flore du jour
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A La Place d’Armes. Stefano a un « chou fleur » dans le nez comme il dit. Depuis hier il est enrhubé et ça coule comme un fleuve en crue.
En chemin. Nous avons déjà 20 bons km dans les papattes.
14 juillet 2024
Deuxième jour de beau du weekend. Un sans faute ! Nous écourtons le café d’après petit-déjeuner pour avoir le temps d’aller jusqu’à Montricher. Quoi de mieux qu’une petite montée au Mont Tendre par cette belle journée ?
Les parkings aux alentours de la salle des fêtes du Bois des Ages sont complets. Quel succès ! Mais nous savons que, un peu plus loin, se trouve un replat où est entassé du bois. D’un côté de la route, un panneau « interdiction de stationner » ne laisse aucune place au doute. En face, par contre, rien de tel. Et nous avons gagné une cinquantaine de mètres sur l’itinéraire du jour en nous rapprochant de notre but.
Nous commençons la montée par le sentier des coulisses. Il est aussi raide que dans mes souvenirs. Nous parlons peu (je dois ménager mon souffle), mais Stefano chantonne de manière quasi ininterrompue. Il faut dire que le remix de la chanson The sound of silence, par Disturbed, nous a accompagnés durant le trajet. Lorsque la mélodie s’est glissée dans la tête, il est difficile de la déloger.
Le dernier raidillon vers le chalet du Pré Anselme est à découvert, sous le soleil de plomb. Terrible ! De grandes tentes sont dressées et une cinquantaine de voitures est parquée non loin. Serait-ce pour la finale de l’Euro 2024 ? Non ? Oui ? Nous n’en saurons pas plus.
Les vaches sont agglutinées autour du chalet neuf du Mont Tendre.
Allez, un dernier effort nous attend: les 3 ou 4 paliers qui précèdent le chalet du Mont Tendre ou flotte une bonne odeur de diesel, merci au générateur.
Un groupe de randonneurs s’est agglutiné au sommet. Ils tentent tant bien que mal d’immortaliser leur victoire sommitale par une photo. « Philippe, je ne te vois pas, mets toi devant. Barnabé, regarde moi ! ». L’ambiance est bon enfant mais nous n’avons qu’une hâte : partez. Le dieu du Jura nous écoute. Le groupe s’ébranle, lentement certes, mais bientôt nous sommes seuls face au Mont Blanc.
Une ribambelle de nuages suit la crête.
Le mur me procure un abri au vent. Je m’y accole pour savourer mon sandwich, les yeux rivées sur la chaîne des Alpes.
Nous amorçons le retour. Pour commencer, direction le chalet de Pierre.
Puis, le pré de l’Haut Dessus.
Stefano me propose de rallonger la balade par une montée à Châtel. Je décline. Je commence à sentir la fatigue et ai une petite douleur au talon qui me taraude depuis que nous sommes partis.
Nous renonçons au sentier qui descend par la combe de la Verrière par peur de nous faire caresser les mollets par les orties et préférons la piste. Ce qui nous permet de marcher tranquillement de front en papotant, principalement du travail, de la maison et de la retraite.
Le sentier des coulisses nous sort de notre torpeur pour nous mener en direct à la voiture où nous arrivons à 17h.
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Au Mont Tendre !
13 juillet 2024
Les motos se rassemblent à la station service au bas de la côte de St-Cergue. Nous pensons à mon ancien collègue, décédé récemment sur cette même route. La leçon n’a pas été retenue.
Nous partons du virage, juste après le grand contour, au peu au bas de St-Cergue. Il est tard et partir depuis Bonmont nous aurait fait rentrer à la nuit tombée. Le tracé sera vraisemblablement un classique, malgré les différentes options qui s’offrent à nous. Il n’y en ait pas une que nous n’ayons déjà faite à plusieurs reprises.
Le ciel est nuageux. L’été n’est pas encore arrivé.
La montée à La Dôle se fait par le petit raidillon depuis le chalet du Vuarne. Nous pique-niquons à la pointe de Fin Château. Assise sur une pierre, j’ai un vue à 360°.
Pas un brin d’air pour faire tourner l’éolienne de La Glutte.
Le sommet de La Dôle est calme.
Nous descendons par Les Creux pour mieux remonter par le sentier sous-falaise, histoire de nous mettre un peu de dénivelé dans les jambes et de mériter le repas du soir.
L’ancienne arrivée du télésiège de La Barillette.
Nous rentrons à la voiture par le sentier raide qui descend tout droit un peu au nord des Pierres Lentes. Les genoux gémissent. Demain, la genouillère sera de mise, après un crémage en bonne et due forme.
Flore du jour
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23 juin 2024
Diable ! C’est la première fois de l’histoire des Two Swiss Hikers que nous cumulons en un seul billet nos randonnées du printemps et de l’été. Peau de chagrin. Notre dernier billet date de presque un mois. Durant ce dernier mois, soit la météo nous a tenus enfermés à la maison, soit ne nous a autorisé qu’un « tour de quartier » au départ de la maison, plus ou moins loin selon notre envie (c’est un peu répétitif quand même) et les probabilités de se mouiller.
Depuis le début de la semaine nos applis météo respectives nous promettent un temps sec avec un petit soleil caché derrière un nuage. Le programme de la journée a été fixé depuis longtemps : La Dôle, pour un max de dénivelé.
Nous partons des hauteurs de La Florettaz, par le sentier n° 993, dit La Barillette Bike. Nous le connaissons fort bien, ce sentier, pour l’avoir arpenté moult fois, à pied et à vélo, il y a fort longtemps. Nous marchons d’un pas vif. Le soleil est absent et la température, autour des 15°, est idéale pour l’effort. Seules quelques zones sont franchement inondées et boueuses. Nous nous attendions à plus, compte tenu des pluies qui sévissent sur la région depuis des semaines.
Quelques gouttes de pluie, éparses viennent nous rappeler que nous sommes en sursis.
Lorsque le soleil se montre, il nous écrase de sa chappe de plomb, mélange humide et chaud, où la respiration devient difficile et chaque pas plus coûteux en énergie.
L’idée du jour est de monter par le sentier sous la falaise, ce qui devrait augmenter un peu notre dénivelé. Nous l’augmentons encore plus en rejoignant le chalet de la Dôle avant de descendre au pied de la falaise.
Le bétail a investi le pâturage.
Je suis toute joyeuse de trouver des Asters des Alpes et des Paradisies, ces fleurs endémiques à La Dôle et qui ne se trouvent nulle part ailleurs dans le Jura.
La croix du Col de Porte.
Je tire mes manches (heureusement longues) pour protéger du froid mes mains durant la dernière montée. Au sommet, le soleil reste caché et quelques gouttes de pluie nous font craindre le pire.
Nous redescendons au chalet de la Dôle par Les Creux, avant de reprendre le sentier n° 5 et de rejoindre la voiture.
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Autoportraits du jour
26 mai 2024
Ce matin, nous avions dans l’idée de nous faire une petite Dôle. Mais rapidement les crêtes du Jura se sont assombries et l’antenne de la Barillette s’est retrouvée dans les nuages. Nous ne prendrons donc pas le risque de nous faire mouiller.
Après le pique-nique, nous partons de la maison pour un tour du golf de Gland. C’est un joli tour, que nous faisons d’un pas rapide.
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25 mai 2024
Encore aujourd’hui (!), le temps ne se prête guère à une rando dans le Jura. Désespérant. Nous partons néanmoins en voiture avec l’idée de rester en bas des flancs des monts. Nous laissons la voiture au-dessus de Coinsins et partons en direction du bois de Chênes. Nous longeons le ruisseau de la Combe jusqu’à la hauteur du Muids où nous piqueniquons sur une place de jeux.
Itinéraire du jour
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20 mai 2024
Nous raccompagnons notre invitée à la gare et profitons de temps sec (on ne sait pour combien de temps) pour faire un petit tour dans la campagne autour de Nyon.
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19 mai 2024
Aller-retour rapide de Longirod au Crêt de la Neuve. Comme je demande à éviter « la » montée impitoyable qui suit le mur, nous découvrons de nouveaux sentiers. Et puisque tous les chemins mènent au Crêt de la Neuve, nous y parvenons quand même.
Le ciel est bien noir et menaçant. Avant même de voir que la croix est occupée, je dis à Stefano que je ne veux pas m’en approcher. L’orage n’est pas loin et il y a toujours un premier coup de foudre. Récemment un coach de foot s’est fait foudroyer alors qu’il ramenait son groupe au vestiaire, pour les mettre à l’abri. L’orage était arrivé sans crier gare et le premier éclair a eu raison de lui. Triste.
Nous descendons par la Perroude de Marchissy. La pluie nous rattrape alors que nous approchons de l’abri communal. Nous nous y abritons et profitons pour papoter avec l’heureux propriétaire d’un van Bantam, un Hymer Grand Canyon. Repartis, la pluie nous rejoint encore et cette fois nous nous blottissons contre le mur du chalet des Prés de Joux. J’en profite pour faire une petite sieste, assise sur le pas de la porte.
Le retour à la voiture se fait sous une pluie fine. Maudit temps !
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A la Perroude de Marchissy
20 avril 2024
Après un weekend estival, le froid a fait un retour en force. Les crêtes du Jura sont toutes blanches. Dire que j’ai remis mes pneus d’été jeudi…
La météo annonce un doux mélange de soleil et de précipitation. Au sortir de la maison, un petit vent souffle un air glacé et le thermomètre de la voiture affiche le petit flocon de neige, signe d’une température inférieure à 3°.
L’idée du jour est de ne pas prendre trop d’altitude pour éviter la neige. Nous partons donc des hauteurs d’Arzier, du creux des Abériaux. Bonnet et gants sont de mise au départ de la voiture.
Notre rythme de marche est soutenu pour tenter de chauffer nos carcasses. La neige arrive très vite.
D’abord timidement…
… puis franchement, lorsque nous arrivons au parking de la Bassine.
Nous avons déjà essuyé deux averses de grésil, très vite oubliées sitôt que le soleil ressort. Sur le mont Sâla, une silhouette se détache près de la croix, sur un fond noir de nuages. Bientôt, elle disparaît, engloutie par le brouillard.
Aux Pralets, le soleil brille à nouveau. Nous nous y installons pour notre déjeuner, déplaçant un banc pour le mettre au soleil. Le répit ne dure pas et nous nous réfugions très vite sous l’avant-toit.
Nous continuons vers la Grand Enne. La couche de neige s’épaissit, alors que l’altitude ne varie guère.
Nous entrevoyons régulièrement un cycliste devant nous, poussant ou tirant son vélo.
Le Vermeilley. Deux biches au loin font une course. Nous imaginons pour le plaisir. Elles partent en sprint, faisant d’élégants sauts, sur quelques dizaines de mètres puis s’arrêtent. Elles observent les environs, en quête peut-être d’admirateurs, attendant les applaudissements. Ne voyant rien venir, elles repartent en sens inverse.
Arrivés au Haut-Mont, nous partons vers la cabane de Rochefort.
Bien avant d’y arriver, une effluve fugace de café affole nos narines. Je propose à Stefano de nous y arrêter pour un café et une part de gâteau. Il y a toujours des gâteaux faits maison dans les cabanes. Bien nous en prend. Un cake au chocolat, fait avec les restes des lapins de Pâques, trône sur le comptoir, encore entier. Nous observons l’intérieur de la cabane tandis que nous mordons à belles dents dans la tranche généreuse du gâteau, accompagnée d’un café. Les gardiens attendent un groupe. Groupe que nous croisons à quelques mètres de la cabane, en repartant. Une demi-douzaine d’ados, dont une soutenue par deux camarades. Une petite entorse, nous dit un accompagnateur, à l’accent délicieusement anglais. Les jeunes sont en basket. Ce matin, ajoute-t-il, il y avait 40 cm de neige sur les tables de la terrasse.
Les Fruitières de Nyon.
A la Chartreuse d’Oujon, l’ambiance est redevenue printanière.
Printanière d’apparence seulement, car à la voiture, il ne fait guère plus chaud que ce matin : à peine 4°.
Itinéraire du jour
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Autoportraits du jour
A la pause de midi… Après s’être abrités sous l’avant-toit pour cause d’averse de grésil. Stefano est pas content, et il le montre !
Mais sa moue n’est que comédie… Comme les enfants !
Sous le grésil, entre le Vermeilley et la Grande Enne.
14 avril 2024
Toujours à la recherche d’un maximum de dénivelé en un minimum de temps, nous décidons de monter à La Dôle depuis Bonmont. Un itinéraire classique. Encore que, entre le point de départ et l’arrivée, il y a beaucoup d’options et de variantes possibles.
Les cyclistes sont de retour. Roulant souvent à deux de front, sur des petites routes étroites, les manœuvres de dépassement nécessitent beaucoup de patience. Stefano peste. Moi, je rigole.
Nous quittons le sentier « traditionnel » pour partir vers l’ouest et rejoindre le sentier qui monte tout droit vers la combe du Faoug.
Impossible de trouver la moindre référence quant à ce chœur. Le panneau qui, l’année passée était cloué sur un autre tronc, presque entièrement dissimulé par le feuillage, a été déplacé.
Il y a de l’animation au chalet de la Combe du Faoug. D’habitude toujours désert, deux personnes s’affairent à installer une bâche sur quatre poteaux. Des tables sont dressées dehors. Une fête se prépare…
Nous restons sur la route et marchons vers La Baudichonne. Il fait chaud, très chaud et cette route semble interminable. Sur notre gauche, des bornes, marquant la frontière avec la France.
Un petit raidillon plus tard, nous sommes sur le sentier qui mène à Potraux.
De là, bientôt, La Dôle est visible.
Nous suivons le sentier qui borde la falaise via le col de Porte pour descendre au chalet puis vers la voiture.
Flore du jour
Itinéraire du jour
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Autoportraits du jour
A La Dôle.
13 avril 2024
La journée devrait être estivale. Chaude même. Nous apprendrons ce soir que le record de chaleur, depuis que les températures sont enregistrées, a été battu pour un 13 avril.
Nous laissons la voiture près du stand de tir de Longirod. Nous suivons d’abord le sentier des chevaux avant de bifurquer sur celui dit « des pastilles vertes ». Il monte tout droit dans la montagne et de ce fait n’est pas trop mon copain.
Passé le mur, la pente devient plus raisonnable. Nous passons près de La Glacière, dont l’accès semble définitivement fermé.
Et c’est non sans surprise que, arrivés au crêt de la Neuve, nous constatons que l’endroit est désert.
Nous investissons les abords de la croix car comme le dit si bien notre ami Alain V., la proximité d’une croix favorise la digestion. En l’espace d’une demi-heure, une dizaine de randonneurs rejoint les lieux. Confortablement installés sur notre perchoir à la vue imprenable sur le lac et Les Alpes, nous devinons des regards envieux.
Nous cédons la place pour partir vers La Neuve puis la fontaine Valier.
Nos pas nous mènent ensuite vers le couvert du Pré de Rolle puis vers la Roche à L’eau Pendante.
Pauvre ours !
Nous retrouvons nos traces du matin pour revenir à la voiture.
Itinéraire du jour
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Autoportraits du jour
Au Crêt de la Neuve.
06 avril 2024
Max de dénivelé + Minimum de temps = La Dôle. Imparable.
Nous laissons la voiture un peu plus haut que La Florettaz et suivons l’itinéraire de VTT jusqu’à la Baraque à Kuffer. Nous partons vers les Pierres Lentes pour redescendre vers Le Vuarne à peine rejoint le sentier qui monte vers La Barillette.
Arrivés au mur, au départ de notre sentier « secret » qui n’a plus rien de secret, nous rencontrons deux randonneurs et un enfant. Ils nous laissent passer devant, arguant « qu’ils sont lents et qu’ils font du bruit ». Nous les perdons de vue rapidement. Quant au bruit, mes halètements couvriraient le vrombissement d’un départ de fusée. En fait j’exagère un peu car la montée, même extrêmement raide, ne me pose aucun souci.
La Pointe de Fin Château.
En écrivant ces lignes, je réalise à quel point nos balades se ressemblent et donc, aussi, forcément, nos photos et mes écrits.
La Glutte.
Il reste quelques plaques de neige à l’ombre mais elles sont anecdotiques.
Et nous voilà au sommet.
Nous descendons par Les Creux, observés par les chamois. Nous rejoignons le chalet de La Dôle, puis la route qui mène à La Barillette.
Nous revenons à la voiture par l’itinéraire de VTT, complet cette fois.
Flore du jour
Itinéraire du jour
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Autoportraits du jour
A La Dôle.