Résumés en style télégraphique mais illustrés de nos balades, brèves ou conséquentes, dans notre Jura et ailleurs.
04 juin 2023 – 03 juin 2023 – 29 mai 2023 – 28 mai 2023 – 27 mai 2023 –21 mai 2023 – 20 mai 2023 – 18 mai 2023 – 30 avril 2023 – 23 avril 2023 – 16 avril 2023 – 10 avril 2023
04 juin 2023
Pas de photo pour cette balade faite en partant de la maison, qui devait être un tour de quartier et qui s’est terminé après 28 km et des poussières.
La noirceur des crêtes du Jura ne nous a pas fait regretter notre choix de rester dans la plaine. Sur le retour, en passant par Begnins, nous nous sommes offerts une bonne glace achetée à l’épicerie du village. Nous avons ainsi découvert la gelateria Loom. J’ai opté pour une glace au chocolat noir qui s’est avérée être un sorbet, au goût puissant de cacao. Excellentissime. J’ai juste regretté le couvercle en plastique (il aurait pu être en carton) de même que la cuillère.
Itinéraire du jour
C’est ici et c’est chez Suisse Mobile.
Autoportraits du jour
03 juin 2023
Nous nous garons le long de la route qui monte à St-Cergue. Il n’est pas 11 heures et les motos ont déjà investi le bitume. Nous suivons la route qui monte à Guinfard jusqu’à retrouver le sentier qui monte tout droit vers La Barillette. Lorsque nous y arrivons, le ciel est déjà sombre et quelques gouttes de pluie viennent nous rafraîchir.
Hésitants, nous descendons depuis le col du Vuarne vers le chalet de la Dôle.
Un premier coup de tonnerre retentit alors que nous sommes installés sous l’avant-toit du chalet, bien à l’abri, confortablement assis sur un banc. Le ciel est resté bleu au-dessus du lac et c’est sans hésitation que nous abandonnons l’idée de monter jusqu’au sommet de La Dôle.
La pluie reprend et les coups de tonnerre se multiplient. C’est au pas de course (mais en faisant des petits pas) que nous arrivons au groupe de chalets Le Bauloz. Un groupe occupe l’espace et nous rejoignons un randonneur solitaire assis sous un abri de tôle. Après quelques secondes, il nous demande si nous sommes les Two Swiss Hikers et se présente : Alain Visinand. Le grand Alain, dont le site visinand.ch est une référence en matière de randonnées-balades, randonnées alpines et exploration de grottes. Nous pouvons enfin mettre un visage sur son nom. Nous avons sporadiquement correspondu par email, échangeant quelques conseils. Notre dernier email était à propos de la fontaine aux Druides. Nous papotons de choses et d’autres tandis que l’orage ne semble pas vouloir s’éloigner. Au bout d’une heure, quasi asphyxiés par la fumée du feu de bois voisin, las d’attendre malgré les accords de guitares et la voix d’un chanteur très agréable à l’oreille, chacun repart de son côté. Nous, obstinément, en direction de la voiture. Alain, lui, trottinant, vers le sommet de la Dôle.
Plus nous nous rapprochons de la voiture, plus le vacarme des motos devient assourdissants. L’air est lourd des fumées des pots d’échappement. Nous déguerpissons le plus rapidement possible.
Flore du jour
Itinéraire du jour
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Autoportraits du jour
Au chalet de la Dôle. C’est là, après la pause, que nous renonçons à aller plus loin.
29 mai 2023
Une fois n’est pas coutume, la balade du jour se fera en compagnie. Wow, s’exclamerait ironiquement Luana, soulignant ainsi nos habitudes de randonneurs solitaires et peu sociables.
Nous retrouvons nos compagnons d’un jour – Christian et Thierry – à Begnins, sur la place de la poste, à 10h30 précises. Un gros hug plus tard et nous nous entassons dans la TSH mobile, direction le parking de la Bassine. La veille, nous leur avons envoyé trois parcours avec mission d’en choisir un, tous ayant le même point de départ. C’est le troisième tracé qui fut l’heureux élu, le plus long, mais aussi le plus pittoresque.
Arrivés au parking, le ton est donné quant à notre propension à considérer qu’un tracé est un concept, certainement pas destiné à être fidèlement suivi . Et si, plutôt que de monter tout de suite au Couchant, nous montions au Mont Sâla par le sentier « secret » ? La proposition est acceptée avec enthousiasme.
Les Pralets, où les yacks sont arrivés.
L’endroit le plus technique, où il faut sortir les mains des poches pour s’agripper à la roche, est franchi aisément.
Depuis la croix du Mont Sâla, le panorama sur le bassin lémanique est magnifique.
Itinéraire du jour
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Autoportraits du jour
La fine équipe au crêt des Danses. De gauche à droite : Christian, Stefano, Marie-Catherine et Thierry.
28 mai 2023
Le récit de la balade arrive !
Flore du jour
Itinéraire du jour
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Autoportraits du jour
Au crêt de la Neuve.
Juste avant de clore la pause de midi. Près du couvert du pré de Rolle.
27 mai 2023
Long weekend de 3 jours, avec quelques orages annoncés en fin de journée pour les 2 premiers jours. Nous continuons notre entraînement en vue des prochaines vacances dans les Alpes tessinoises.
Nous partons de La St-George et commençons par une descente au travers de la côte de Bière. La première petite montée me laisse haletante, les jambes dures comme du béton. Hum, heureusement que nous n’avions pas prévu de rim to rim to rim aujourd’hui !
En longeant pour quelques mètres la route qui part de Bière pour le col du Marchairuz.
Revenus sur le sentier, nous remarquons pour la première fois quelques marches qui partent sur la gauche. Un panneau – Ghost town – signale on ne sait quoi.
Car à part un peu de béton, il n’y a rien. N’oublions pas non plus que la caserne de Bière est toute proche, à vol d’oiseau s’entend.
Après un peu plus de 7 km, nous rejoignons la route qui monte de la Foirausaz à la Correntine. Le chalet du ski-club de Bière est en travaux, hérissé d’échafaudage. Au chalet de la Correntine, nous profitons de la table de bois pour pique niquer.
Itinéraire du jour
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Autoportraits du jour
A la Correntine.
21 mai 2023
Le récit de la balade arrive !
Flore du jour
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Autoportraits du jour
A la pointe de Fin Château. Nos pieds ont disparu.
Au col de Porte.
A La Dôle. Ca faisait longtemps !
20 mai 2023
C’est le réveil qui nous tire de notre sommeil à 7h30. La faute à qui ? Aux vacances qui approchent et à notre manque évident d’entraînement, merci Madame la météo. Départ aux alentours de 8h30, en direction Montricher. L’objectif du jour est la montée au Mont Tendre, par le chemin le plus direct, soit par le pré Anselme.
Le pré Anselme, dans le brouillard, avec le bétail qui pâture autour.
La traversée du pré Anselme est la partie la moins fun : de la prairie, une trace dans la terre et l’herbe, sans aucun appui pour poser à plat les chaussures. Les mollets protestent avec véhémence.
Arrivée au chalet neuf du Mont Tendre. Le berger est là. Nous voyons de loin sa voiture. Personne autour. Nous irons le saluer un autre jour.
Parfois les nuages se déchirent, laissant apparaître un trou de ciel bleuâtre traversé par un rayon de soleil. Au pré Anselme, nous avons rattrapé deux randonneurs rebroussant chemin, désespérés par le manque de visibilité.
La buvette du Mont Tendre. Sans surprise, il n’y a personne sur la terrasse. Le groupe électrogène est encore silencieux. Le calme règne.
Notre objectif : le point géodésique du Mont Tendre.
Le long du mur, quelques plaques de neige subsistent.
La montée n’a duré que 2 heures. Nous avons encore 5 heures, voire plus devant nous. Le retour à la voiture doit donc se faire par des chemins détournés.
D’abord, nous partons vers le chalet de Yens, vérifier si des restes des igloos subsistent.
Flore du jour
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Autoportraits du jour
Au Mont Tendre.
Au Mazel. Enfin, pas loin, car le chalet était occupé.
A la croix de Châtel.
18 mai 2023
Nous aurions dû aller du côté de Montricher. Puis, au vu des prévisions météo qui annonçaient 0 (oui, zéro) minute de soleil, nous avons renoncé à nous lever tôt (chic !), à brûler de l’essence, à joindre le flot de voitures sur l’autoroute, et avons préféré rendre visite à notre sommet favori du moment, Madame La Dôle. Elle aussi enfouie sous les nuages, certes, mais il ne nous faut que 15 minutes pour atteindre ses contreforts.
Nous vérifions que gants, bonnets et doudounes sont bien au fond du sac. On ne sait jamais. L’air est vif et il ne fait que 11 petits degrés lorsque nous quittons la voiture, non loin de l’abbaye de Bonmont.
Nous commençons gentiment, par une piste forestière, puis attaquons la montée.
A un contour, au moment de notre première barre Clif, un premier vététiste arrive, suivi quelques minutes plus tard de son compère, un peu moins à l’aise. Nous jouons aux badeaux et applaudissons et encourageons, pour son plus grand plaisir. Nous les laissons se restaurer et continuons un moment sur la route avant de poursuivre par un sentier qui monte tout droit par le lieu-dit Le Gripon qui nous mène directement à la combe du Faoug.
Quel beau temp, n’est-ce pas ?
Au moment où nous rejoignons la route arrivent nos deux cyclistes. Evidemment, nous applaudissons à nouveau. Le comique de répétition. Ils s’asseyent sur le bord de la route et au moment où nous passons, l’un d’entre eux me tend une pomme. Je ne vais pas la manger, me dit-il, vous la voulez ? Je l’accepte de bon coeur et y mord à pleines dents, le remerciant la bouche pleine. Stefano ne laissera pas sa part au chat et bientôt la pomme, juteuse et savoureuse, n’est plus qu’un bon souvenir. Je dirais plus tard à Stefano que ce sont des petits moments comme cela qui me rendent confiance en l’humanité.
Nous décidons de pousser jusqu’à La Baudichonne que nous dépassons, pour continuer sur la route jusqu’au sentier qui en part pour La Dôle. Ce sera la première fois que nous l’empruntons dans le sens de la montée. Les premières fois, c’est toujours cool.
La France est à quelques mètres.
Nous croisons moult randonneurs, dont un groupe d’une quinzaine de retraités, tout joyeux. Le sommet est vite atteint mais le vent droit qui souffle nécessite un arrêt pour ajouter une couche de vêtement et un bonnet.
Nous nous blottissons contre un mur du bâtiment principal pour notre pique nique et repartons bien vite, par Les Creux. Les chamois sont nombreux et nous regardent placidement.
Le Bauloz.
De nouveaux sentiers balisés ont vu le jour, permettant d’éviter de longer la route. Merci aux cyclistes qui les ont ébauchés.
Nous arrivons à la voiture aux alentours des 17 heures, ravis de notre journée, baillant tous les deux comme des perdus… Une sieste s’annonce…
Flore du jour
Blanches ou violettes, 5 ou 7 folioles, elles sont bien présentes aujourd’hui.
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A La Dôle. Un 18 mai. 2 degrés pour -1 degré ressenti.
Près de notre coin à pique-nique. A l’abri du vent.
30 avril 2023
Belle randonnée de 24 km qui nous mène du Creux des Abériaux aux Fruitières de Nyon puis au chalet du Croue en passant par la Combe gelée. Nous pousserons jusqu’au Couchant avant d’entamer le retour. La pluie vient nous taquiner quelques minutes près de la combe de la Valouse. Stefano ne râle même pas lorsqu’elle nous contraint à enfiler nos Gore-Tex.
Voici quelques chalets rencontrés sur le sentier.
La Conriéry.
Les Agozats.
L’incontournable cabane de Rochefort.
Le Haut-Mont, où nous avons pique-niqué.
Le Vermeilley, où nous discutons quelques minutes avec le berger.
La cabane des Electriciens.
Le Couchant.
Et, pour terminer, la magnifique combe des Begnines, avec son chalet, tout au fond.
Flore du jour
Des gentianes !
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Au Haut-Mont. Avec notre copain le chat en recherche désespérée de caresses.
23 avril 2023
La météo promet que le ciel ne crachera rien de 9h à 17h. Nous partons confiants, d’autant plus tranquilles que la Gore-Tex n’est jamais très loin, tout au plus au fond du sac.
Nous laissons la voiture à Marchissy et commençons la balade par les chalets que nous visitons habituellement sur le chemin du retour.
La Grillette.
Puis La Goncerue.
Et enfin Les Frasses.
La balade est aisée et ne se corse que dans la montée finale vers le crêt de la Neuve dont le drapeau n’a pas très bien supporté l’hiver et ses vents violents.
Retour par la Perroude de Marchissy puis Le Planet, ce qui nous déporte considérablement vers le sud alors que le ciel devient de plus en plus menaçant.
Dans la descente qui mène vers Le Crot, nous sentons même quelques gouttes. Le drapeau est lui inexistant. Seule reste accrochée au mât une vague bandelette rouge.
Le Bugnonet.
Les gouttes vont et viennent sans vraiment nous affoler.
Ce n’est qu’en arrivant à la voiture, mieux, au moment d’y rentrer après s’être déchaussés et avoir décrotté les chaussures qu’elles s’intensifient. Nous mettons le moteur en route et les essuies-glace se réveillent toute seules pour balayer les pièces de 5 francs qui s’y écrasent. 17h03. Précision suisse, je vous dis, précision suisse…
Flore du jour
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Petit pré de Rolle. Tentative 1.
Tentative 2.
Au crêt de la Neuve. Nous y sommes seuls. Ce qui n’est guère surprenant, vu le temps.
16 avril 2023
L’idée du jour est de suivre des routes forestières pour éviter la boue qui recouvre les sentiers, suite aux fortes pluies de ces derniers jours. La seule question est : en partant d’où? Bassin, Marchissy, Longirod ? Nous choisissons au plus près et partons pour La Florettaz et la piste de VTT qui monte à La Barillette. Je pars avec des Hoka, en chaussures basses, afin de les essayer en terrain un peu rugueux. Lors de notre dernière visite au Tessin, avec -5° et 15 cm de neige, mes sandales Keens Newport 2 ont montré leurs limites. Sans parler du regard appuyé des gens, si vous voyez ce que je veux dire.
En partant, Stefano me dit : nous nous arrêterons là où nous trouverons de la neige.
La neige, nous la trouvons un peu avant d’arriver sur le dernier tronçons de la route de La Barillette, près du chalet éponyme.
Nous décidons de poursuivre jusqu’au chalet de la Dôle. Là déjà, chacun, sans le dire, n’a qu’une envie : monter jusqu’au sommet. Ce que nous choisissons de faire par Les Creux.
Le brouillard est épais. La Dôle, nous la connaissons comme notre poche. Cependant dans le brouillard, sans aucune visibilité, avec des falaises à proximité, trouver un chemin est un peu moins évident. Les chamois nous regardent passer, pensifs : mais que font ces deux fous ici ? Nous faisons nos traces sur les 500 derniers mètres.
En haut, la boule est à peine visible.
Nous retrouvons notre encoignure de porte pour le pique-nique, celle-là même où nous nous sommes réfugiés la semaine passée. Nous sommes rejoints par une charmante dame qui prépare ses prochaines vacances en Corse, sur le GR20. Elle a tout son matos sur le dos, tente y compris. Nous papotons un long moment, échangeant des souvenirs de quelques jolies randonnées. Elle repart un peu avant nous, et disparaît bientôt, avalée par le brouillard.
Nous gardons les couches ajoutées pour ne pas geler sur place durant notre arrêt et repartons vers le col de Porte.
Le sentier qui mène au chalet des Apprentis reste assez facile. Nous avions peur que la combinaison neige-dévers ne le rende glissant.
Parvenus à l’antenne de La Barillette, nous retraçons nos pas jusqu’à la voiture. Aussi incroyable que cela puisse paraître, je rentre avec les pieds secs.
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A La Dôle.
Et non, je n’ai pas mélangé les photos… Nous sommes bien un 16 avril. L’hiver est revenu pour quelques jours.
En descente.
10 avril 2023
Fin du weekend de Pâques où nous avons été absorbés par une grande fête de famille – près de 40 personnes – merveilleusement réussie. Nous avons réuni autour de la table les 90 ans de Georges, mon pôpa, les 2 fois 60 ans de mon jumeau et de moi-même, les 10 ans de Mia, mon ADORABLE nièce préférée (bon en fait, elles sont toutes mes préférées…) et enfin le premier anniversaire de Lyana, ma petite nièce. Il y a eu du brouhaha, des retrouvailles émouvantes et émues, de la bonne humeur et de la bienveillance. De quoi faire oublier que dehors, le soleil illumine les montagnes.
Nous sommes lundi. La météo prévue n’était pas bonne mais surprise au lever, le ciel est bleu, laiteux certes, mais bleu. A 9h30, nous sommes à Cornavin pour y déposer ma cousine pour son long retour dans le Gard. Et puis, nous filons vers La Rippe, car La Dôle nous appelle. Elle a connu de belles amplitudes thermiques ces dernières semaines. Un jour verte et rocailleuse, le lendemain blanche de neige, le surlendemain, suite à une éclaircie qui dure un peu, tachetée telle un dalmatien. Avant que, le 3ème jour, le cycle ne recommence.
Aujourd’hui, sa robe est mouchetée et il faut que nous allions la voir de plus près.
Les arbres commencent à se couvrir de petites feuilles vertes tendres.
Est-ce parce que nous y sommes plus sensibles, mais il nous semble que les sentiers sont de plus en plus fréquemment massacrés par les engins forestiers. Entre les ornières qu’ils y laissent, qui se rempliront d’eau à la prochaine averses, rendant le terrain difficile et glissant, et les branches en travers du chemin qui n’ont qu’une mission dans la vie, à savoir faire trébucher le randonneur, les sentiers deviennent élitistes et non adaptés aux promeneurs lambda.
La montée démarre doucement.
Elle s’accentue très vite. La Dôle, elle se mérite.
Au départ, nous suivons fidèlement le sentier officiel, avant qu’un sentier alternatif ne nous fasse un clin d’oeil, pour un raccourci vers Le Bauloz.
De là, hormis deux petits raccourcis coupant un virage, nous suivons le sentier n°5. Ceci, c’est par rapport à la carte affichée ce jour par SuisseMobile. Car ces raccourcis, initiés par des amateurs de VTT, ont récemment été consolidés et balisés de jaune. Il n’y a plus qu’attendre la mise à jour des cartes.
Lorsque les bûcherons s’amusent…
Arrivés au chalet de la Dôle, nous choisissons de rejoindre le col de Porte par le sentier longeant les falaises. Ce qui implique un peu de descente, avant une montée significative. C’est rocailleux à souhait et très dépaysant.
Petit arrêt alors que nous avons presque atteint le col de Porte. On ne peut pas dire que ce soit une belle journée, mais au moins, il ne pleut pas.
Arrêt obligé à la croix qui domine le col.
Au sommet, même si le vent est raisonnable, nous nous blottissons contre un pas de porte pour la pause déjeuner jusqu’à ce qu’arrive un couple en recherche d’abri. Bons princes, nous leur cédons notre place.
Nous disons au-revoir et à bientôt aux deux boules, aux antennes et au point géodésique et nous engageons dans la descente en direction de Potraux. Nous croisons 3 collègues de Stefano, adeptes du trail running. Mais au moment où nous les rencontrons, ils marchent plutôt qu’ils ne courent.
Arrivés à la combe du Faoug, nous optons pour des sentiers de VTT qui coupent les virages. La descente est sèche mais directe. Les orteils se rapprochent dangereusement du bout des chaussures, malgré la pointure et demi de marge. Nous nous félicitons de ne pas avoir de souci particulier avec nos genoux même si nous savons que demain, au lever, ils se rappelleront à notre bon souvenir lorsque nous descendrons les marches pour aller à la cuisine.
Pour les derniers cents mètres, nous retrouvons une belle piste qui nous permet d’arriver à la voiture relax. L’atmosphère est la même qu’au départ.
Flore du jour
Itinéraire du jour
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Autoportraits du jour
A La Dôle.
