Stefano sait maintenant que les formations rocheuses intéressantes à Ojito Wilderness se situent à une quinzaine de kilomètres de la route. Cette fois, nous nous enfonçons un peu plus et garons la voiture… au milieu de nulle part.
Nulle part, c’est vite dit…
C’est un lieu qui semble hautement fréquenté par des tireurs (fous ?). En tout cas, douilles, assiettes en argile, bouteilles de bière témoignent une fois de plus que question Pack it in Pack it out, certains ont encore beaucoup de progrès à faire …
Anyway, cela ne va pas nous gâcher notre journée.
Nous partons à travers champs, en évitant soigneusement les Cholla cactus.
La première heure est consacrée à la marche d’approche.
Quelques vaches, pas forcément agressives, nous font faire néanmoins un détour. On ne sait jamais. Une vache, c’est gros ! Cinq vaches, encore plus !
Nous obliquons afin de traverser le pâturage, en direction de cailloux, visibles au loin.
Nous tombons sur des ruines, mais datant du siècle passé.
Maison ou abri de cow-boys sans doute.
Certains des murs sont faits de briques de boue séchée.
Premières formations rocheuses dignes d’intérêt.
Maintenant, il n’y a plus qu’à errer, regarder autour de soi, monter, descendre, bref DECOUVRIR Ojito Wilderness !
Comme hier, nous trouvons, , des pierres en forme de tronc. Nous les observons mais ne trouvons pas l’once d’une structure fibreuse ou ligneuse. À l’inverse de tous les troncs pétrifiés que nous avons vus jusque là.
Conclusion : ce sont des cailloux (1) (3).
Crème à gâteau. Mais où est donc le pâtissier ?
La variété du terrain de même que les couleurs sont inimaginables. Nous regrettons que le soleil ne soit pas franc.
Premiers hoodoos dignes de ce nom. Nous y sommes !
Histoires d’arbres.
Nous sommes maintenant familiers de l’exploration des wilderness areas. Presque des pros. Donc, sitôt qu’une butte est en vue, nous y montons, histoire de repérer les environs.
Souvent, nous partons ensuite chacun de notre côté, histoire de multiplier les chances par deux.
Et ensuite, nous partageons nos découvertes (1) (3).
Moi, j’aime bien les petits sapins qui se battent pour pousser, envers et contre tout. Les racines que l’on voit en premier plan sont les siennes (2).
Voici encore quelques formations rocheuses.
Du jaune-orangé…
… nous passons au blanc.
Énorme, ce tronc d’arbre. Et surtout, biscornu au possible.
Nous dénichons un endroit magnifique.
Mes 3 hoodoos préférés.
Derrière ces hoodoos, nous trouvons un endroit secret…
Bien à l’abri des regards…
Et là, en descendant, une surprise. Un tronc pétrifié. Structure ligneuse, cercles concentriques… Cette fois, pas de doute.
Nous continuons notre boucle.
Étude attentive d’une construction humaine. Bof, c’est tout récent…
Hoodoo dont le corps, exceptionnellement, est plus large que la tête.
Cela fait presque 5 heures que nous avons quitté la voiture. Le temps s’envole.
Mais il y a tellement de choses à voir ! Difficile de s’arracher.
Les cailloux, c’est tellement beau ! Même les blancs ont du charme…
Il faut songer à rentrer et pour cela, retrouver la voiture.
Euh, l’est où, la voiture ?
Recherche (active) de la voiture… Quel stress !
Voiture plus ou moins localisée, non pas suite à ma recherche active, mais plutôt grâce au Garmin.
Nous pouvons donc continuer tranquilles la balade…
… et profiter du ciel bleu.
Stefano a utilisé le tronc mort comme échelle (2).
Voilà une photo qui illustre à merveille ce qu’est qu’un badlands.
Une clôture, peu dissuasive, que ce soit pour nous ou pour le bétail.
Il y a même du sable !
Derrière cette micro butte, nous retrouvons de roches jaune-oranges.
Painted buttes.
Puis c’est une succession de hoodoos, disséminés ça et là…
… dont deux magnifiques blancs…
sur fond de falaises oranges.
Nous redescendons dans le pâturage,
repassons sous la ligne à haute tension (bon point de repère d’ailleurs…) et retrouvons la voiture, entière…
Il ne reste plus que quelques miles de piste (hum Stefano adore ! )…
avant de nous retrouver au Range Cafe de Bernalillo, le sourire aux lèvres, le ventre vide (à l’entrée), plein (à la sortie) et complètement ravis de notre journée d’exploration.
(oui, j’ai obtenu une dérogation en bonne et due forme pour mettre cet autoportrait hors rubrique).
Flore du jour
Belle récolte aujourd’hui. Surtout si l’on considère l’aridité de l’endroit.
Itinéraire du jour
Autoportraits du jour
Les autoportraits avec l’appareil à bout de bras me tendent toujours un peu… :-D