Mount Hood Meadows est une des deux stations de ski du Mount Hood, celle qui ferme en été.
Ce qui doit ressembler à une ruche en période hivernale n’est rien d’autre qu’un grand parking désert. Désert ? En fait pas tant que ça. Ça et là des petites groupes d’employés s’affairent à préparer la saison prochaine en remettant en état les installations. De grands coups de marteau se font entendre.
Notre contrainte du jour sera d’être de retour à la voiture pour 17h30, sous peine de ne pouvoir rentrer à notre cabine, pour cause de barrière fermée. Allons-nous réussir ? Le mystère reste entier ?
Nous partons à l’attaque des pentes du volcan. Nous chantons des chansons très très compliquées qui parlent de lapin, de foin et d’indiens, sur la mélodie de Emilie Jolie. Enfin, pour être honnêtes, c’est plutôt Stefano qui chante, moi je me concentre sur mon souffle. Ce matin la machine a de la peine à se mettre en route, le diesel ne veut pas chauffer.
Mais bon, n’en reste pas moins que cette balade s’annonce magnifique !
Aujourd’hui, pas de forêt à traverser. Nous sommes déjà dans les prés, même si quelques sapins occupent un peu l’espace. Ce qui nous procure une excellent visibilité sur le Mount Hood.
J’aime bien cette photo…. Tout simplement à cause de la coccinelle.
Nous arrivons à la jonction avec le Timberline Trail. Dilemne… Si nous décidons de suivre ce dernier, nous allons redescendre dans la forêt. Pas bien !
Nous continuons sur une route en gravier, qui serpente tout droit entre les installations mécaniques.
Elle monte tout droit aussi d’ailleurs ! Et le diesel n’est toujours pas chaud !
Nous passons une, puis deux stations de départ de télésiège.
La route nous a quittés et nous progressons maintenant de façon opportuniste : en évitant la neige, si possible et en évitant les combes car l’eau de la fonte des neige y coule à flot. Mais avec une seule direction en tête : les pentes du Mount Hood.
Le chalet du Ski Patrol.
Il y a même un restaurant qui s’appelle le Mazot. Ça ne s’invente pas.
Oooops, ça c’est dit !
Bah… Nous ne nous arrêterons pas pour si peu. Si nous croisons un ranger, nous lui dirons que nous ne savons pas lire.
Mount Jefferson.
Nous continuons notre progression tranquillement. Nous avons aperçu au loin l’arrivée du dernier télésiège et nous sommes fixés cet objectif.
Nous zigagons de crête en crête. Le bâtiment se rapproche. Nous sommes à 2200 mètres.
Nous passons la construction que nous n’avons même pas pensé à prendre en photo ! Bon, il faut avouer que ce n’est pas un chef d’œuvre d’architecture.
Il n’est que 11h35. Il ne nous reste plus qu’a nous fixer un autre objectif. Facile ! La prochaine crête !
De là, nous avons un point de vue magnifique.
Depuis quelques dizaines de minutes, nous sentons une odeur bizarre. Nous avons reniflé nos aisselles, histoire d’éliminer toute odeur corporelle. Rien de ce côté là. Nous nous sommes accroupis pour sentir les fleurs, nous suspections les fleurs jaunes. Rien de ce côté là non plus. À suivre !
Second objectif atteint ! Damn it! Que faire… Et bien tout simplement en trouver un troisième…. comme, par exemple, suivre cette crête qui monte franchement vers le volcan.
C’est beau, hein ?
L’air est chargé de coccinelles. Il y a en des dizaines et des dizaines. Très bizarre d’en trouver une telle concentration ici : d’une part à cause de l’altitude et surtout, d’autre part, du fait de l’absence de végétation.
Nous nous retournons et distinguons le parking, tout tout en bas.
13h30. C’est l’heure où nous décidons de redescendre. N’oublions pas que nous avons une contrainte horaire.
Nous envoyons notre message SPOT du jour.
Nous nous retenons de monter encore… Au moins jusqu’en haut de cette langue de terre. Mais Stefano opte plutôt pour partir vers la gauche, histoire de voir si nous arrivons à aller sur le rigde de la White river.
Elle est là, certes, mais encore loin.
Presque 14h00, l’heure de redescendre.
Dès que nous arrivons sur la neige, tout devient plus facile.
Stefano s’essaye même au ski.
Nous resterons dans la neige quasiment tout le temps.
Très vite, le Mount Hood s’éloigne.
Voilà… La seule photo où l’on distingue, la fameuse arrivée du télésiège, notre premier objectif.
La trace des Two Swiss Hikers. Jolie, non ?
La descente dure à peine deux heures contre cinq pour la montée.
Nous attrapons le Timberline Trail et prenons le chemin des écoliers pour rentrer à la voiture. Un œil rivé sur la montre, nous prenons notre temps, photographiant quelques beaux spécimens de fleurs.
Nous gardons nos bonnes habitudes et allons dîner à notre cantine avant de terminer la soirée sur la terrasse, en buvant une bière, pleine de sels minéraux afin de reconstituer notre capital !
Chiffres du jour
Bon, là, je n’ai que la moitié du parcours, la montée.
– Longueur : 9.9 km
– Dénivelé positif : 2109 mètres
– Durée : 04h54
Flore du jour
Peut-être avez-vous remarqué que, depuis quelques billets, toutes les fleurs sont identifiées ? C’est parce que, dans la bibliothèque de notre cabine, j’ai trouvé un livre : National Audubon Society – Field guide to Wildflowers – Western Region – North America . Stefano m’a commandé le même sur Amazon, livraison prévue le lendemain de notre retour. Merci Stefano !
Plus près.
Le pied, qui a des airs de Gentiane Jaune, mais ce n’est pas un Gentiane Jaune. D’où le False dans le nom anglais. À droite, la fleur… (en préparation).
Il y a tellement d’espèces… je ne suis donc pas certaine à 100% de mon identification.
Autoportraits du jour
Sur la première crête, après l’arrivée du télésiège.
Lors de l’envoi du message SPOT.
A la descente.