Le Moab Maiden Panel, un dessin représentant une forme anthropomorphique avec deux cercles qui pourrait représenter la poitrine d’une femme, sera la dernière visite de cette journée bien remplie.
Nous redescendons nous garer au parking principal du Jackson Trail, là où sont garés les trailers qui déversent les motos, les jeeps et les quads.
Nous traversons le Kane Creek sur un petit pont, enfin une planche en bois de 40 cm de largeur. C’est toujours mieux que de devoir chercher un passage par des cailloux ou pire devoir se mouiller les pieds.
Et qui dit creek dit eau et qui dit eau dit forcément un beau cottonwood tree (ils sont tous très beau d’ailleurs).
Nous montons sur un premier ledge où s’ouvre une sorte de plateau avant de nous hisser sur le second ledge (ouille les jambes, elles s’étaient déjà imaginées que la journée était finie) et arrivons bientôt au Moab Maiden Panel, parfois référencé comme The Moad Princess Panel.
Examinons un peu cette forme anthropomorphique interprétée comme la représentation d’une jeune fille (maiden). Comme à l’époque les coiffeurs ne se trouvaient pas à tout les coins de canyon, la présence de cheveux mi-longs ne peut pas permettre de qualifier le sexe de la personne : fille-garçon, garçon-fille c’est bonnet blanc et blanc bonnet. Seraient-ce ces deux surfaces non piquetées (une carrée et une plus circulaire) placées au-dessous des épaules qui permettraient l’identification ? C’est ce que tous semblent penser : ce serait la représentation de la poitrine. Nous, ça nous va. Nous ne sommes pas là pour interpréter mais pour nous extasier.
La lumière est idéale en cette fin de journée. Nous allons admirer la vue au bord du rim et retournons dire au-revoir à cette jeune fille.
Nous redescendons sur le plateau et nous dirigeons vers le Colorado. Là, niché sous une alcôve, un reste de petit grenier.
À proximité, un petit panneau (petit par le nombre de dessins), représentant des lignes parallèles (enfin plus ou moins), une empreinte de main et un mille-patte (centipede).
Derrière, le Colorado. Sur sa rive gauche, la Potash Road que nous avons explorée hier (Le long de Potash Road) et sur sa rive droite, la route par laquelle nous sommes arrivés ce matin, le Kane Creek Blvd, goudronné tant qu’il longe le Colorado.
Nous repartons vers la voiture. Les rives du Kane Creek sont envahis par les tamaris.
La lune est même de la partie.
Le petit pont de bois.
Nous repartons en direction de Moab. Les bords du Kane Creek Blvd abritent quelques panneaux, dont certains bien abîmés par des cons, à cause de leur facilité d’accès.
Comme les falaises sont côté passager, j’active mon mode mode « œil de faucon » (bon, je n’arriverais jamais à égaler le mode « œil de faucon » de Stefano) et tente de repérer le moindre dessin.
Nous nous arrêtons donc à plusieurs reprises, la voiture à moitié sur le talus et à moitié sur la route. De toute manière, nous avons déjà été repérés comme touristes, avec un grand T, car nous sommes les seuls qui roulons à la vitesse autorisée, soit 25 mph. Donc un peu plus un peu moins…
Ce panneau est à côté d’un campement permanent de deux trailers. Nous n’osons même pas imaginer les conditions dans lesquelles vivent ces gens.
Depuis que nous sommes en vacances, c’est la première fois que nous avons le temps de passer à l’hôtel et prendre une douche avant d’aller manger. Même si nous avons été déçus hier par le service, nous retentons Fiesta Mexicana.
Ce soir, le service est meilleur, voire excellent (nous avons changé de secteur, donc de serveur) et nous remettons Fiesta Mexicana en tête de liste de nos cantines à Moab.
Flore du jour
Autoportraits du jour
Au restaurant Fiesta Mexicana.