Nous ouvrons un œil, puis deux et constatons qu’il fait jour dehors. Ooops ! Après enquête, le réveil a bien sonné mais le haut-parleur était… coupé. Bon, ben, pas de lever de soleil sur les dunes de Mesquite Flat Sand Dunes. Mais en contrepartie, qu’est-ce que nous avons bien dormi !
Le soleil est bel et bien levé lorsque nous arrivons à Mesquite Flat. Le parking est pas mal occupé et nous voyons quelques taches, au loin, se diriger vers les dunes les plus hautes.
Nous nous sommes garés près d’une Subaru Outback sur le capot de laquelle une femme a posé un réchaud et prépare son repas. Pendant que nous nous préparons, nous discutons de la Californie, de la Central Valley et de la gestion inexistante de l’eau devenue un bien précieux … Elle n’est pas très optimiste quant au fait que les mentalités vont changer.
Nous sommes prêts. Nous lui souhaitons une bonne fin de voyage (elle va à Zion) et commençons notre exploration.
Nous partons vers l’est, afin d’éviter la foule et les traces de pas.
Et des traces de pas, il y en, malgré le vent qui a soufflé toute la nuit.
Quelques 10 minutes plus tard, nous avons trouvé ce qui nous cherchions : la tranquillité. Il y a bien une famille de français bruyants qui a tenté de nous suivre, mais nous avons réussi à les en dissuader.
Contrairement à hier, la végétation est présente. Quelques arbres isolées, quelques buissons et quelques brins d’herbe épars.
Mais tout compte fait, une ou deux traces de pas, ce n’est pas si mal, hein ?
Souvent, dans la cuvette entre deux ou plus dunes de sable, se trouve une matière qui ressemble à de la boue séchée.
Ici, nous pourrions croire que nous avons trouvé la colonne vertébrale d’un animal préhistorique.
Là, il s’agit plutôt d’une carapace de tortue.
Nous marchons ainsi, sans but particulier, suivant suivant les crêtes de dunes…
… afin d’être un peu en hauteur et de pouvoir voir le plus loin possible.
Ici, côté est.
Là, côté ouest. Two Swiss Hikers, deux séries de pas : le compte est bon.
Oui, je sais, c’est beau !
Rondeurs…
Nous nous amusons à « détruire » des portions de crête et observons les coulées de sable qui dévalent la pente, plus fines ou plus épaisses selon des paramètres qui nous ne comprenons pas. Mais une chose est certaine : l’équilibre revient toujours et le sable se fige à nouveau.
Arrivera-t-il en haut ? Comme cela, ça n’a l’air de rien, mais un pas en avant se solde souvent par deux en arrière. Je lui tends une main salvatrice pour les quelques dernières dizaines de centimètre, les plus critiques.
Zèbre.
Ce n’est pas qu’un effet d’ombre. Le creux des sillons est constitué de sable noir.
Le ciel est gentiment en train de se couvrir… C’est joli pour les photos mais les nuages ont un peu trop tendance à faire copain-copain.
Nous faisons une mini-pause au fond d’une cuvette recouverte de cette substance solide. L’avantage est que nous pouvons y poser nos sacs. Quoi que. Des fourmis ont colonisé les lieux et nous devons leur laisser la place. Elles étaient là avant nous. Elles ont en tout cas la gentillesse de nous laisser envoyer notre message SPOT du jour.
Nous reprenons la direction de la voiture qui, à vol d’oiseau, n’est vraiment pas loin. Il nous faudra néanmoins une bonne heure pour la rejoindre.
La journée n’est pas pour autant finie. Même si nous devons rentrer ce soir à Las Vegas, il nous reste quelques heures pour aller découvrir une autre merveille de Death Valley : Salt Creek.
À suivre…
Autoportraits du jour
Impossible de trouver un endroit où poser l’appareil photo. Alors nous faisons avec les moyens du bord.
Mais au fait, pas besoin de poser l’appareil. Nous n’avons pas de stick (quelle horreur !), mais j’ai le bras long. ;-)
Lors de l’envoi du message SPOT.