Mesa Penistaja. Pas facile à dire, encore moins à mémoriser. Mais la balade qui nous fait découvrir ce coin sera, elle, mémorable. Dunes, rochers gris et blancs, bois pétrifié… Tout y est.
10 minutes de sieste, tout au plus. Mais nous avons tous les deux commencé à rêver… Pourtant la balade du matin n’a pas été très exigeante, pas même un peu d’ailleurs.
Nous repartons sur la piste principale et descendons vers le sud en direction de la 197 sur quelques centaines de mètres, en direction de la Mesa Penistaja.
Nous laissons la voiture près d’un cattle-guard, comme hier. C’est un bon point de repère.
Nous commençons par traverser ce qui pourrait s’appeler un pâturage vu que du bétail y pâture. Mais ce serait une insulte aux pâturages verdoyants de notre Jura bien-aimé.
Les contreforts de la Mesa Penistaja. C’est simple : des rochers et du sable…
et quelques hoodoos solitaires…
donc certains relativement mal-nés.
Nous longeons un moment les contreforts de la mesa avant de nous diriger vers son sommet (heu, tout au plus quelques 60 mètres de dénivelé positif…)
Nous nous retournons : la Ceja Pelon Mesa, où nous étions ce matin.
Stefano suit un tracé trouvé sur un blog de randonneurs allemands. Il paraît que les Allemands sont friands de cette région, à l’écart des hordes de touristes et des flots de voitures.
Devant nous, une étendue désertique qui là aussi pourrait se qualifier de pâturage, vu le nombre de traces de sabots et de bouses.
Au loin, une butte surmontée d’un bloc rocheux : the Angel of Ceja Penistaja. Nous marchons dans cette direction. Je reparlerai un peu plus loin de la mesa qui se trouve derrière (sur la gauche) du bloc rocheux.
Nous la contournons par la gauche pour aller guigner ce qui est derrière. Y monter n’est pas à l’ordre du jour.
Bien nous en prend. Pour commencer, un petit champ de hoodoos et un joli alignement.
Ensuite, du bois pétrifié en veux-tu en voilà.
Comme promis, un petit encart sur la mesa parallèle à Angel of Mesa Penistaja. Ses extrémités sont ornées de deux constructions de 8 pieds de haut sur une base de 4 pieds de large. En réalité, il y en a trois mais nous n’en voyons que deux. Ces constructions ne sont documentées nulle part et quoique utilisant les mêmes techniques que les constructions pré-colombiennes, personne n’est certain qu’elles aient été construites à cette époque ou, plus tard, par des bergers pour les aider à se repérer.
En voici une, prise au zoom.
L’autre, opposée est encore plus éloignée mais très similaire.
Nous sommes dans le lit d’un wash asséché. C’est très très beau.
Angel of Mesa Penistaja, vu de l’autre côté.
Dommage qu’il soit déjà si tard. Il est 15h30 passées et nous devons déjà songer au retour.
Retour que nous ne faisons évidemment pas par le même chemin qu’à l’aller, mais par un itinéraire parallèle.
Nous retrouvons le « pâturage ».
Au loin, quelques vaches. Stefano me rappelle que parmi ces vaches il y a un taureau. Nous décidons donc de longer sagement les dunes, afin de pouvoir nous y réfugier en cas de… on ne sait jamais. Nous espérons que les vaches ne marchent pas sur les dunes, encore moins les taureaux.
En voyant les clôtures qui se prolongent sur ces mêmes dunes, nous réalisons que nos conclusions ne sont peut-être pas exactes. Néanmoins, et, pour avoir l’esprit tranquille, nous y remontons même… Better safe than sorry.
Je tente une photo face au soleil avec mon Canon et ma foi, pour un reflex, il ne réagit pas trop mal.
Nous arrivons à la voiture évidemment sains et saufs ! Comme les enfants, nous aimons nous faire des frayeurs.
Pas de surprise quant au restaurant et quant à l’heure du coucher. Facile : comme hier !
Faune du jour
Des vaches, dont un taureau.
Autoportraits du jour
16h20… Les ombres s’allongent…