De Bastrop State Park, il ne nous faut que de 20 minutes pour arriver au parking du McKinney Roughs Nature Park. Parking où nous nous offrons une petite sieste réparatrice.
McKinney Rough Nature Park offre 18 miles de sentiers, pour randonneurs et/ou cavaliers. Il est géré par LCRA, une entreprise de services publics qui fournit de l’électricité, gère l’approvisionnement en eau et se préoccupe de la protection de l’environnement aux alentours du bassin du fleuve Colorado. Mais ce n’est pas le fleuve Colorado de l’État du Colorado, celui qui passe au fond du Grand Canyon, c’est le fleuve Colorado de l’État du Texas ! Ouf, c’est compliqué la géographie…
A l’entrée, proche du parking, un visitor center multicolore !
Comme nous n’avons pas énormément de temps, nous ne nous y arrêtons pas et nous prenons le sentier qui va nous mener sur les bords du Colorado (pas le « vrai », celui du Texas, vous l’aurez compris).
Et, ô surprise inattendue, nous sommes au pays des montagnes qui descendent. La descente nous amène sur les rives du fleuve.
Le Colorado est un long fleuve tranquille.
Le sentier longe le fleuve. Nous nous rappelons alors nos balades au bord du Rhône, à Vernier, à l’époque où nous habitions encore sur Genève. Plus récemment, c’était mon parcours de course à pied.
Nous entendons le bruit de rapides… Sans être furieux, le rythme de l’eau s’accélère.
Contre toute attente, soudain, la pente s’accentue ! Il nous faut remonter. Mince, il est tout petit, ce pays des montagnes qui descendent !
La boucle est bientôt finie. Nous remontons sur le plateau, en direction du parking.
A l’hôtel, nous avons droit à un upgrade et une magnifique suite. Trop cool !
Nous choisissons le restaurant en fonction de sa proximité de l’hôtel et la non-envie que nous avons de prendre la voiture. Ce sera donc un mexicain, que nous rejoignons à pied, en longeant une autoroute. Rien d’exceptionnel mais il s’acquitte avec brio de sa mission : nous remplir l’estomac. À 20h30, les Two Swiss Hikers dorment comme des bienheureux.
Autoportraits du jour
Naïvement, j’ai pensé que c’était un podium et tout naturellement nous montons sur la première marche !
Mais après réflexion (et surtout analyse de Stefano), il s’avère que le podium n’est autre qu’un escabeau déguisé, pour permettre aux cavaliers de ré-enfourcher leur monture sans difficulté !