Rebelote. Re-soleil aujourd’hui. Alors que je me prépare à aller zigouiller un sapin qui s’est un peu trop cru chez lui durant les 4 ans où nous avons été absents (la Nature a horreur du vide avons-nous coutume de dire), Stefano me dit : et si nous allions marcher ?
Aussitôt dit, aussitôt fait. Enfin presque… Car nous regrettons la praticité du garage que nous avions à Houston où nous entreposions nos affaires de hiking. Du garage à la voiture, il y avait moins de … 1 mètre et donc la préparation à une balade se faisait en un temps record. Là, il nous faut descendre au sous-sol pour rassembler le matos, le remonter et enfin aller au garage qui est à une vingtaine de mètres de la maison. Et là, avant toute chose, il nous faut sortir la voiture du garage (ou de l’abri c’est selon) avec un chausse-pied car les garages ici sont de dimensions… suisses.
Mais bon, ne vivons pas avec le passé…
Il est donc 12h47 lorsque nous sommes près à partir, la THS Mobile est garée au parking des Marais, à proximité du stand de tir de Longirod, étrangement calme aujourd’hui. Mais damn it! Nous sommes dimanche bien sûr…
Nous suivons un chemin cavalier qui commence à monter doucement.
Stefano est parti au pas de course. Je le suis allègrement jusqu’à ce que la pente s’accentue. Là, comment dire, ça devient un peu plus difficile d’autant que le rythme reste effréné. Arrivés à la route, Stefano a pitié de moi (où ne supporte plus le bruit de ma respiration) et continue sur celle-ci. Dommage. Car s’il avait un tant soit peu ralenti, nous aurions pu continuer sur le sentier. Comme je le lui dirait plus tard, il n’y a qu’en souffrant un peu que l’on progresse. No pain no gain ai-je coutume de dire aux participants à mes cours de BodyPump.
Nous continuons donc un moment sur la route qui mène aux Frasses avant de reprendre le sentier qui monte également aux Frasses mais de manière plus directe. Nous arrivons à un endroit que nous aimons tout particulièrement : nous rejoignons un angle droit d’un vieux mur de pierre moussu à souhait.
D’ailleurs il n’y a pas que le mur qui est moussu. Les troncs le sont aussi. Le soleil qui joue avec les ombres et les mille et une teintes de vert donne à cet endroit un charme irrésistible.
Le sentier longe ce magnifique mur de pierre sur quelques centaines de mètres.
Nous arrivons au Petit Pré de Rolle, doté lui aussi d’un joli mur, presque trop neuf pour être honnête.
L’aire de pique-nique se trouvant à proximité explique sans doute ce mur « propre en ordre ».
Nous profitons d’une table et de ses bancs pour manger notre sandwich et du mur pour faire sécher nos tee-shirts. Les températures sont nettement plus basses qu’hier et le soleil moins présent.
Nous traversons le Petit Pré de Rolle pour arriver au bas du Crêt de la Neuve. Nous suivons le sentier des pastilles vertes.
Quelques jolies vaches nous regardent passer, mais leur accueil est nettement plus froid et réservé que celui auquel nous avons eu droit hier. Tant pis pour elles, elles ne savent pas ce qu’elles manquent !
Carte postale !
Le chalet du Petit Pré de Rolle. Les ou plutôt le nuage est gros, pugnace et méchant.
Sans même encore le voir, nous savons que le Crêt de la Neuve ne sera pas désert. Nous entendons déjà des voix.
Pour la photo suivante, Stefano s’est placé de telle sorte à ce que toutes les tâches (comprenez les randonneurs) soient cachés.
Nous ne restons pas plus que le temps de faire une photo. Nous continuons notre balade en nous dirigeant vers la Perroude de Marchissy.
Perroude de Marchissy que voilà d’ailleurs.
Petit diablotin rencontré dans un pré sans nom, entre la Perroude de Marchissy et la Perroude du Vaud.
Tout près de la Perroude du Vaud.
Le soleil semble être revenu et nous apprécions sa douceur.
Couleurs d’automne.
Stefano a une idée très précise de la manière dont nous allons revenir à la voiture tout en faisant une belle boucle bien sûr.
Nous allons d’abord emprunter le Sentier du Coq.
Le Sentier du Coq nous emmène aux Prés de Joux.
Il se fait plus discret, se perdant presque dans les pâturages.
Mais nous le retrouvons et il nous mène à la Grillette.
De là, la consigne est simple : nous sommes au-dessus de Marchissy et nous devons aller à Longirod. Nous devons donc franchement aller à l’est. Nous suivons une route forestière qui longe le pied du Jura. La coquine n’arrête pas de monter et de descendre… mais elle nous mène à la voiture que nous rejoignons à 17h39.
Flore du jour
Itinéraire du jour
Autoportraits du jour
Au Petit Pré de Rolle.