Bon eh bien, sans trop nous poser de questions, hier, nous avons mis le réveil pour 6h. Il faut profiter. Les jours raccourcissent de week-end en week-end et tôt ou tard l’hiver va arriver…
Aujourd’hui, il y a un peu plus de route pour arriver au départ de la balade du jour, à savoir Montricher… Montricher ? Mes cheveux se dressent sur la tête. Damn it! La première montée se fait face à la pente. Un excellent test de condition physique (test auquel j’échoue 8 fois sur 10).
Une déviation nous fait parcourir quelques kilomètres de plus et nous voici près de la salle des fêtes de Montricher, en première position. Il est 8h30…
Le temps est un peu plus gris qu’hier mais nous avons bon espoir de trouver le soleil un peu plus tard.
Inutile de garder une veste, car même s’il fait frais, la montée qui s’annonce aura tôt fait de me réchauffer.
Je me colle dans les pas de Stefano, à moins de 15 centimètres de son sac. Tête baissée, pour ne pas voir devant…
22 minutes plus tard, le plus dur est fait. Nous avons atteint le point de vue et pris 200 mètres d’altitude. Même pas mal…
N’empêche que, en 22 minutes, j’ai brûlé mon petit déj, pourtant copieux…
Stefano a un instant envisagé de monter au Mont Tendre par la Combe de la Verrière, mais pour finir, ce sera par le Pré Anselme. Et oui, Anselme, c’est notre pote et en plus il a un “gentil chien”. En tout cas il l’annonce sur la barrière.
Un petit bout de route histoire de reposer les mollets…
Et nous reprenons le sentier.
… jusqu’au Pré Anselme…
Déception… Le chalet est fermé et point de chien ni de barrière…
Et contrairement aux pessimistes qui auront sans doute remarqué la couleur du ciel, non, nous, les Two Swiss Hikers, sommes certains que le soleil va arriver.
Nous refaisons le plein de calories…
L’arrivée au Chalet Neuf du Mont Tendre se fait tranquillement. Nous sommes maintenant à 1511 mètres d’altitude.
À partir de là, nous coupons à travers champ (sentier officiel néanmoins) pour attaquer la montée jusqu’au Mont Tendre. Montée qui se fait face à la pente… 100 mètres de dénivelés qui, il y a une année, m’ont fait quelque peu souffrir (surtout mon ego car nous nous étions fait dépasser par une fille…).
Mais comme dit Stefano, “tu as quand même quatre mois d’entraînement intensif derrière toi…” Et oui, ce n’est pas faux…
Nous passons le Chalet de Mont Tendre et empruntons le sentier qui descend en direction de la France et plus précisément du Chalet de Pierre.
Il faut savoir que Pierre est aussi notre ami.
Un mur de pierres sèches refait à neuf… Quelle surprise de constater que des efforts sont faits pour l’entretien de ces murs alors que leur utilité est plus que discutable…
Notre pas est léger et nous papotons allègrement… C’est la descente.
Et bientôt nous voilà chez Pierre puis au Chalet du Mazel…
Chalet d’ailleurs fort bien équipé et accueillant. Notez le rouleau de PQ.
Le Bucley… Nous avions acheté du fromage en été 2010, à une charmante dame qui s’occupait, en plus des travaux agricoles, de ses deux petites enfants.
Eh, les pessimistes, vous avez vu le ciel bleu !
Il est presque midi et l’heure du pique-nique approche. C’est décidé, nous nous arrêterons à la Blondine, connue aussi sous le pseudonyme de la Blondinette. C’est chou…
La Blondine…
5 mètres de longueur sur 4 mètres de largeur… Petit…
Un banc, un mur qui nous abrite du vent qui s’est levé… Que demander de plus ? Rien ? Rien…
Le sandwich a un goût de restaurant 4 étoiles.
C’est ici que nous envoyons notre message SPOT du jour (1). Non loin de la Blondine, nous rencontrons une croix païenne (2).
Nous continuons notre descente (3) et passons le Crêt à Pétaud et des remontées mécaniques non loin du Chalet du Communal de l’Abbaye.
Aujourd’hui encore, la météo est clémente et la lumière exceptionnelle.
Nous bifurquons sur la droite, sur le sentier dit de la Chaudière d’Enfer… Tout un programme !
Les coupes d’arbres y sont récentes…
Nous arrivons aux… tipis. Découverts il y a 2 ou 3 ans, nous nous étions promis d’y passer une nuit… Souhait qui est toujours dans notre bucket list…
Les installations sanitaires… Du grand luxe, avec de l’eau courante…
C’est à partir de là que nous entamons le retour…
Nous revenons sur nos pas pour une petite centaine de mètres et attaquons la montée… Montée qui nous mènera aux Croisettes.
Le restaurant est ouvert et le nombre de voitures garées ça et là important… Ce doit être un but de promenade dominicale…)
Nous, bien sûr, ne nous y arrêtons pas et filons en direction de Châtel…
Au loin, un chalet et son étable où nous nous étions réfugié, une journée d’hiver, grelottants, pour manger notre pique-nique… L’odeur y était… disons, très forte, mais la tiédeur (toute relative) de l’endroit nous semblait préférable au grand air.
Châtel passé, le prochain chalet sera le Grand Chardève…
Mais, mais regardez moi ce beau ciel bleu (1).
La descente se fait tantôt par des chemins confortables (2) tantôt par des sentiers qui n’ont de sentier que le nom (3).
Des mélèzes, non loin du Grand Chardève.
Nous suivons la route, plus douce pour nos petits petons qui commencent à accuser un peu de fatigue.
L’Armistice.
Nous faisons un détour par Le Devens car l’année passée il y avait des chevaux… qui sont au rendez-vous, beaucoup plus nombreux d’ailleurs… Par contre, aucun d’entre eux daigne s’approcher de nous et ce malgré les efforts de Stefano…
Nous arrivons à la voiture un peu avant 17h00… Il est tôt et c’est bien car Stefano doit préparer sa valise avant de s’envoler, demain matin, à la première heure pour Houston…
Allez… Chantons ensemble… Boire un petit coup c’est agréable…
Itinéraire du jour
Le tracé va suivre…
Mais en attendant :
– un lien vers Wanderland et le tracé du jour,
– quelques chiffres : 7h26 de randonnée, 24.72km pour 1’127.1 mètres de dénivelé.
Autoportraits du jour
Après la première montée sérieuse…
A proximité de la Chaudière de l’Enfer…