Belle boucle de 25 km au départ de Montricher qui nous emmène par delà les Hauts du Mollendruz pour nous faire revenir par le Crêt à Pétaud, La Blondine et La Frédérique. Nous nous rappellerons surtout de la lumière exceptionnelle de cette journée. Certainement due au vent, très présent durant la journée.
Il est 11h. Nous avons réussi à trouver une place de parking malgré une fête qui bat son plein à la Cantine des Ages. Et hop, nous nous sommes glissés entre un VW California et un camping car un peu plus conséquent. Je regarde le VW California avec envie… Un jour peut-être…
Qu’ai-je oublié ? Ah oui, qu’il fait un temps superbe, malgré un vent fort qui souffle par rafale. Le petit bout de toit qu’on voit appartient à la Cantine des Ages.
Stefano, protecteur, cherche un itinéraire permettant d’éviter les montées assassines. Au moins durant la première demi-heure.
Nous suivons tranquillement tantôt une route forestière, tantôt des sentiers à la déclivité raisonnable. Du Bois du Devens, nous passons en contrebas de l’Armistice, avant d’arriver au Pré des Troncs. Pré qui a sans doute existé il y a fort longtemps mais dont ne subsiste pas grand chose. A moins qu’il ne tire son nom d’une forêt, auquel cas je peux confirmer qu’elle est bien là.
Au sortir de la forêt, nous arrivons en vue du Grand Chardève avec ses prés où poussent des mélèzes majestueux.
Le Grand Chardève, où un scooter garé nous retiens de venir plus près.
La montée s’accentue gentiment. Car comme le dit si bien Stefano, ben, tôt ou tard, il faut monter… Eh oui.
A nouveau, nous alternons route et sentier.
Nous trouvons même des toblerones, tout prêt de la Combe de la Neige.
Nous retrouvons la route goudronnée (et le Sentier des Crêtes) qui nous amène aux pâturages des Pré de l’Haut Dessous et Pré de l’Haut Dessus.
A proximité, un petit réservoir.
Nous passons près du chalet Le Mazot, que nous avions vu, il y a fort longtemps, en pleine rénovation.
Nous ne nous lassons pas d’admirer le contraste du feuillage des arbres avec la couleur du ciel. Aujourd’hui est une journée magnifique.
Nous passons devant le Chalet du Jura Club devant lequel quelques voitures sont garées et où les occupants sont éparpillés autour. Certains une bouteille de bière à la main, d’autres s’activant au nettoyage.
Arrivés sur les hauteurs du Mollendruz, nous nous disons que les environs du chalet privé sis à proximité serait un bel endroit pour notre pique-nique. Mais, contre toute attente, il est ouvert et les convives, assis à une table sur la terrasse, ne répondent que du bout des lèvres à nos bonjours enthousiastes. Ce qui a pour effet de nous faire fuir…
Nous trouvons néanmoins un peu plus loin un coin propice au pique-nique.
Un peu plus loin, le Lac Brenet et le Lac de Joux,
avant d’arriver au Couvert du Chalet Neuf avec une magnifique vue sur la Dent de Vaulion.
En dépit de leur air placide, nous faisons un détour prudent pour éviter un troupeau de vaches écossaises avec des tout petits veaux et ce juste avant d’arriver au Chalet du Pont Neuf.
Un couple s’affaire près de la porte d’entrée. Lorsque nous mentionnons le flegme des vaches écossaises, ils répondent tous deux que le matin-même elles avaient fait un raffut du tonnerre, les petits s’étant égarés durant la nuit.
En contrebas du chalet, nous retrouvons la route qui mène aux Croisettes.
Le Chalet Neuf du Pont, vu de la route.
A l’embranchement du sentier qui mène aux Tipis, Stefano regarde sa montre, me regarde, et d’un air désolé me dit que nous n’aurons pas le temps de faire le détour. Il est presque 15h30 et la voiture est encore loin.
Tant pis. Arrivés au Vieux Chalet du Pont, qui, soit dit en passant, est flambant neuf, nous quittons la route pour aller rejoindre le Crêt à Pétaud.
Mais le Crêt à Pétaud, il se mérite. La montée est longue et éprouvante. Je branche le pilote automatique, la tête vide et les jambes lourdes
Mais tout arrive. Même le Crêt à Pétaud.
Un beau tas de fumier attend d’être épandu.
Je sors de ma torpeur et très fière de moi, reconnais le sentier qui mène à La Blondinette.
D’abord, il y a le réservoir, bien plein en cette fin d’été.
Et puis, La Blondinette.
C’est le moment de descendre vers le Sapelet Dessus.
Sauf qu’entre lui et nous il y un troupeau de vaches et de veaux et sans nulle doute nous avons été repérés.
Que faire ? Longer les arbres s’avère la meilleure option : nous nous disons qu’en cas de charge, nous pourrons nous réfugier derrière les troncs et, au pire, monter sur les premières branches.
Soudain, l’une se met à courir sans raison et c’est la débandade : elles partent au galop en direction du Sapelet Dessus.
Nous refaisons en sens inverse une portion d’une de nos précédentes balades (celle où nous avions vu la voiture du Docteur Gab’s) et retrouvons le pré de l’Haut Dessus.
Nous avions adoré discuter avec les bergers.
Le Pré de l’Haut Dessous : nous sommes passés tout près ce matin.
Stefano m’offre deux options : descendre par la Combe de la Verrière ou monter aux Arrufens par Les Ordons pour rejoindre ensuite Montricher.
Même si un peu plus difficile, je choisis l’option par Les Ordons car c’était l’itinéraire initial prévu. Cet itinéraire devrait nous permettre de passer par le refuge L’Abri. Nous espérons y faire quelques photos.
La montée s’avère facile et en plus c’est la dernière de la journée.
Des Arrufens, le sentier descend d’abord tout doucement. Nous sommes maintenant à l’ombre.
Mais très rapidement, il devient très pentu et nous avons même de la peine à croire que nous ayons pu le faire dans l’autre sens : une véritable tuerie.
Lorsque nous arrivons en vue de L’Abri, avant même de l’avoir vu, nous repérons une voiture. Crap ! Deux couples sont assis autour de la table ronde, une bouteille de blanc ouverte.
Décidément, ce refuge semble être très populaire.
Nous refusons poliment le coup de blanc offert et continuons notre chemin.
Le dernier chalet de la journée est La Frédérique.
Nous offrons à nos jambes un peu de répit en terminant la balade sur la route. La voiture est la seule restante sur le parking. Il est 18h57 : encore une belle journée à notre actif.
Itinéraire du jour
C’est ici et c’est chez Suisse Mobile.
Autoportraits du jour
A l’heure du pique-nique.
Près du refuge L’Abri.