Ce matin, samedi, exceptionnellement, nous sommes réveillés par le réveil. Au programme de la journée : aller à Vallorbe en voiture puis monter au Mont d’Or à pied. Vallorbe, c’est pile-poil une heure de route depuis la maison. Et à part les 5 ou 6 derniers kilomètres, ce n’est que de l’autoroute.
A 9h30 nous sommes à Vallorbe, garé sur un parking sans limite de durée de parcage et gratuit en plus.
Le Mont d’Or, c’est quelque part en haut de la montage que l’on voit à droite.
Stefano m’a prévenue. Ça monte tout de suite, et ça monte sec.
40 minutes plus tard, je confirme. Ou plutôt c’est le bruit que je fais en respirant qui le confirme. La montée est assassine mais le sous-bois ravissant.
Une barre plus tard, et ça repart.
J’ai droit à un bref répit lorsque nous arrivons sur un pâturage, mais il est de courte durée.
Ça repart de plus belle jusqu’à ce que nous arrivions au Pralioux Dessus.
Le plus dur est fait. Maintenant commence la balade. Un peu plus haut, le Mont d’Or Bellevue nous accueille.
Avec le tee-shirt assorti à la végétation environnante, j’ai failli perdre mon Stefano à plusieurs reprises.
Nous arrivons au sommet du Mont d’Or. Nous nous attendions à trouver un ciel parfaitement bleu mais une fois de plus la météo nous a menti. Le ciel est plutôt chargé de nuages, dont certains ne sont pas amicaux.
Je pense que cette antenne marque le sommet du Mont d’Or.
Mesdames les Meuh sont là, pas très intéressées par les randonneurs que nous sommes.
Paysage de carte postale. Ça, existe même de l’autre côté de la frontière. Car nous sommes passée en France au Mont d’Or Bellevue.
Les falaises du Mont d’Or. Elles ressemblent bougrement à celle du Creux du Van.
Et tout à coup, c’est la surprise. Des Lis Martagon. Le nom me revient instantanément, même si ce sont les premiers que je vois de ma vie. Ce sont des fleurs qui, à l’époque de mon adolescence étaient rares et que nous recherchions avidement, sans en avoir jamais trouvées.
Nous sommes en France, chez les félons avons-nous coutume de dire. Le balisage des sentiers est différent de celui dont nous avons l’habitude. Le symbole de droite marque un GR, un sentier de Grande Randonnée. Le bleu et le jaune indique simplement un sentier.
Nous n’avons pas trop de peine à suivre les consignes car sans brouillard, on se rend bien compte du danger.
Le balisage est parfois un peu plus rustique qu’en Suisse mais tout aussi efficace.
Gros avantage…. Les supports sont naturels.
Nous arrivons à un petit lac, où la pêche est très réglementée. Nous pensons qu’il doit également servir de réservoir l’hiver, car les canons à neige sont très présents.
Le voici en entier. Il tient dans un grand angle. Il n’est donc pas vraiment très grand.
Nous arrivons près de l’arrivée du télésiège du Morond. Il est en route et déverse des bikers et des VTT. De là part toute une série de pistes de VTT, du niveau vert au niveau noir, interdites aux randonneurs. Chouette reconversion estivale des remontées mécaniques. Voir >ici< pour plus d’information concernant les pistes.
Bataille de cerfs.
Nous suivons la route quelques centaines de mètres avant de prendre un sentier qui nous ramène au pied des pistes du côté ouest du Mont d’Or.
La montée est un peu rude car il n’y a pas de sentier et elle se fait dans les pâturages. Lorsque nous approchons du sommet, nous virons au sud, histoire de ne pas croiser notre tracé de ce matin.
Un petit couvert avec une éolienne. La crête du Mont d’Or est visible au loin, sur la droite.
Jolis petits arbres. Ce ne sont pas des cottonwood trees, mais ils sont sympa quand même.
C’est la première fois que nous voyons ce type de toit, spécialement conçu pour la récupération de l’eau. Ici, le bétail ne peut pas s’y abriter. C’est une bâtisse mono-fonction.
La Vermode.
Nous passons La Grande Echelle, puis la Petite Echelle avant d’arriver à la douane. Ah si la douane de Bardonnex pouvait ressembler à celle-ci !!!
La Combe Barathoux.
Nous rejoignons les Pralioux Dessous et de là retrouvons nos traces de ce matin qui nous mènent sans surprise jusqu’à la voiture.
En arrivant en vue de la voiture, j’ai la révélation.
Elle est jaune d’un beau jaune que je suis la seule à aimer (enfin à part Luana, tout le monde le déteste). Est-ce que je vous ai dit qu’un jour, en prenant de l’essence, le pompiste regarde ma Juke bien-aimée et me demande : c’est vous qui avez choisi la couleur ? Ah ah ah ! Ça veut tout dire. Bref. Ce jaune, ce jaune, mais il me dit quelque chose… Bien sur, la couleur des panneaux qui marquent les sentiers en Suisse. Et qui y a-t-il de plus sur les panneaux de randonnée ? Un petit symbole de hiker, non ?
C’est décidé. Cette semaine, je commande une plaque aimantée de couleur noire découpée à la forme du symbole du hiker. Deux en fait, une pour chaque côté. Got it? A suivre…
Faune du jour
Des vaches du Jura.
Flore du jour
Itinéraire du jour
C’est ici et c’est chez Suisse Mobile.
Autoportraits du jour
En descendant du Moron.
Sur le Sentier des Planètes, au-dessus de Vallorbe, quelques 30 minutes avant d’arriver à la voiture.
On a eu un peu chaud aujourd’hui, ça se voit, non ?