Malgré quoi ? Malgré rien du tout. Le Malgré Tout est un petit chalet privé tout au nord du Chalet Neuf, non loin de mon pré, le pré sans nom que nous avons rebaptisé Le Pré du Lapin. Le nom de ce chalet nous a toujours intrigué tout comme un autre petit chalet privé nommé Le Privé d’Amour.
Mais commençons par le début.
Sans surprise, nous prenons la route du Marchairuz car c’est un peu un des seuls endroits où nous sommes certains de trouver de la neige après une semaine encore de douceur. Nous nous arrêtons au parking du Sapin à Siméon.
Une fine couche de neige fraîche recouvre le sol. C’est vrai qu’hier, vendredi, il a plu en plaine, donc à priori neigé ici.
Grand ciel bleu aujourd’hui, absolument sans nuage.
La fameuse petite couche de neige. Heureusement qu’elle est là car dessous, c’est de la glace dans laquelle nos bâtons ne s’enfoncent pas.
Petit arbre esseulé.
Nous louvoyons en bordure du Pré d’Aubonne.
La neige est restée sur les arbres prédisant de prochaines chutes de neige.
En arrivant au Chalet Neuf.
Et, tout au bout du Chalet Neuf, le Malgré Tout.
Nous obliquons vers l’est, en suivant une route forestière qui descend tout gentiment. La neige est douce, les températures clémentes et la vie est belle.
Mais tout à une fin. C’est là que nous partons dans la pente, en direction des Monts de Bière Devant.
Durant la montée, Stefano me dit : wow, j’ai l’impression d’être à 3’000 mètres d’altitude et de manquer d’oxygène. Ouf, me voilà rassurée. Depuis que nous sommes partis, chaque montée me met en détresse respiratoire et je tâche de contenir ma respiration haletante.
Nous y sommes presque.
Le Mont Blanc, vu depuis les Monts de Bière Devant.
Tea time aux Monts de Bière Devant.
Voilà encore un petit panorama. On ne peut pas s’en lasser.
Hors des sentiers battus, la neige est vierge de toute trace. Enfin, avant que nous y passions. C’est tellement agréable de laisser nos traces sur cette petite couche de neige légère.
Avant…
Après…
Eux, on ne les rate jamais.
15h. Stefano dit : on fait demi tour. C’est que souvent, les retours sont plus longs que les allers, car la recherche de la boucle parfaite n’est jamais une chose facile !
Mister Mont Blanc.
En regardant vers le Grand Cunay.
De là, nous partons vers les Monts de Bière Derrière puis ce petit couvert, découvert il y a quelques semaines.
Il est si chou…
Nous retrouvons les sentiers fréquentés. Les premières traces de raquettes faites dans la neige fraîche, avant Noël, sont encore bien visibles et profondes.
Et là, comme nous en avons beaucoup vu, ces petits arbres frêles tordus initialement par le poids de la neige puis restés prisonniers de la glace. Nous passons toujours près d’eux avec précaution, ayant toujours la vision d’une catapulte libérée soudainement.
Nous arrivons à l’orée d’un pré. Stefano me dit : tu vas voir, tu vas tout de suite reconnaître. Eh bien non, pas trop. Le chalet me dit bien quelques chose mais c’est un vague souvenir. Heureusement que Stefano m’aide. Mais oui, c’est le Pré d’Aubonne. Pour ma défense, c’est sans nulle doute la seconde fois que nous passons par là, de toute notre carrière de Swiss Hikers.
Ce chalet est imposant mais il manque définitivement de charme. Comme le fait remarquer Stefano, il semble fait de bric et de broc.
La lumière est juste parfaite. La grosse tache, c’est moi !
Il nous suffit d’aller au bout du pré pour rejoindre la route, la suivre un moment sur les hauteurs avant d’arriver à notre point de départ.
Le soleil vient de disparaître derrière les crêtes et la température chute brutalement. Les chaussures sont vite enlevées et déneigées. Hum, vive les sièges chauffants !
Itinéraire du jour
C’est ici et c’est chez Suisse Mobile.
Autoportraits du jour
A l’heure de pique-nique, aux Monts de Bière Devant.
Au Pré d’Aubonne.