10h50. Parking en contrebas de celui du Sapin à Siméon. Nous avons renoncé à trouver un parking exempt de boue. Tant pis. Tandis que nous nous préparons, un monsieur vient nous conseiller de déplacer la voiture et nous propose un plan pour nous garer à reculons afin de limiter nos déplacements dans la gadoue. Indifférents, nous l’écoutons d’une oreille polie, l’autre affairée à écouter le chant des oiseaux. Devant notre peu d’intérêt, il conclut : vous faite comme vous voulez de toute façon. Merci M’sieur, c’est noté. Nous ferons comme nous voulons, c’est-à-dire nous resterons tel que nous sommes.
La couche de neige rétrécit de weekend en weekend. En même temps, nous ne pouvons pas nous plaindre, il fait tellement beau.
Un petit arrêt photo à la Citerne du Couloir, avant de nous déporter un peu vers l’est. Stefano est déjà en train de penser au retour.
Nos traces…
Passage quasi obligé au Malgré Tout. Un, parce que nous l’aimons et deux, parce qu’il est proche du sentier que nous visons.
Impossible d’ignorer les traces laissées par la pluie. Au loin, La Dôle.
La neige est détrempée. Sous la pression des raquettes, parfois, elle se transforme en eau. Néanmoins la marche est agréable. Nous nous enfonçons de quelques centimètres et l’effort à fournir est moindre.
Le trajet jusqu’aux Monts de Bière devant me semble ultra court.
De là, nous descendons avant de remonter vers le Pré aux Biches. La descente dans les sapins est très agréable. Nous suivons une trace de quelques jours. Un court instant, nous sommes tentés de pousser jusqu’au Pré de St-Livres mais la route qui mène à La Foirausaz est vraiment interminable, en ayant fait l’expérience la semaine passée, en tant que dernière portion pour rejoindre la voiture.
Le couvert du Pré aux Biches.
En quittant ce petit couvert si mignon…
C’est la journée parfaite, même si elle a un petit goût de nostalgie : nos balades en raquettes pour ce début d’année 2019 semblent vouloir se terminer prématurément.
En arrivant au Petit Cunay.
Même s’il est encore un peu tôt (à peine midi) nous décidons de nous arrêter au Petit Cunay pour le pique-nique.
La neige a fondu sur le toit de la citerne. Nous nous y installons confortablement.
Nous contournons soigneusement le Creux d’Enfer du Petit Cunay (pas fous les Two Swiss Hikers) et arrivons à notre arbre fourmi. Et, et, aujourd’hui, il est au soleil. Nous lui faisons honneur.
Lorsque je passe près de lui, je caresse son tronc difforme et moussu.
La montée vers Druchaux.
Druchaux.
Nous passons L’Aurore sans nous approcher et arrivons en contrebas Des Rochettes.
Cet arbre aussi nous parle.
C’est ici que nous amorçons le retour en bifurquant vers Le Sorcier.
De là, La Pivette n’est pas loin mais nous resterons à distance car elle est occupée.
Nous descendons directement dans la combe pour arriver à L’Eglantier.
L’Eglantier.
Suivant la combe, nous arrivons au Grand Croset Dessus.
Au loin, les crêtes du Mont Tendre, dominées par la lune.
Le prochain chalet est le chalet Des Combes.
Stefano se retourne et me dit : tu sais que tôt ou tard nous devons repasser de l’autre côté ? Oui, je le sais pertinemment.
Nous attaquons la montée vers le Grand Cunay.
Nous y arrivons sans peine, presque trop rapidement.
En direction du Mont Tendre… Stefano me dit : tu comprends maintenant pourquoi je n’ai pas voulu aller au Mont Tendre ? Il n’y a tout simplement plus de neige.
Nous redescendons en suivant une langue de neige.
En bas de la pente, le couvert du Grand Cunay.
Une pierre, deux coups : le Grand Cunay et son couvert.
Aux Monts de Bière Derrière, deux jeunes ont vraisemblablement trouvé un couteau qu’ils s’amusent à jeter contre la porte dans l’espoir qu’il s’y plante. Nous les regardons faire, interloqués et effarés devant tant d’idiotie. Ils doivent s’en rendre compte car ils arrêtent leur jeu stupide et s’en vont.
Sans même que nous y pensions vraiment, nos pas nous emmènent au couvert des Monts de Bière Derrière.
De là, il ne nous reste plus qu’à rejoindre le parking, si possible sans croiser notre tracé. Peine perdue, nous retrouvons par hasard nos traces du matin que nous suivons sur une centaine de mètres avant de nous en rendre compte. Tant pis.
Les ombres s’allongent.
La Bûcheronne, sur le Pré d’Aubonne.
Nous arrivons à la voiture aux environs de 17h45. Parfait, il n’est pas trop tard. C’est que Stefano part demain à Singapour aux aurores…
Itinéraire du jour
C’est ici et c’est chez Suisse Mobile.
Autoportraits du jour
Au Grand Croset Dessus.
Juste avant de monter vers le Grand Cunay.