Boucle parfaite au départ de Montricher qui nous mène sur les Hauts du Mollendruz puis au sommet du Mont Tendre en suivant sa crête avant de redescendre tout droit par le Pré Anselme. Il fait chaud, très chaud, même. Nous terminons même un unfinished business en buvant un jus de pomme à la Buvette du Mont Tendre.
Hier Stefano avait prévu le départ de la randonnée du jour à Montricher. Ce matin, il y renonce d’abord, ayant été un peu tardifs à nous lever. Mais, n’ayant pas d’autres idées pour la balade du jour, nous prenons finalement l’autoroute pour Aubonne puis Montricher. 40 minutes. Porte à porte. Finalement, pas si mal. Tous les parkings sont complets. Cinquante mètres plus loin, nous décidons que le terre plein espace utilisé pour empiler des troncs d’arbres sera notre parking du jour. En espérant qu’un petit malin, pro du mikado, n’enlève pas le tronc qui retient tous ses copains. Sinon la TSH risque bien de finir écrasée.
A quelques pas de la voiture, un tronc sculpté. Nous dénombrons six animaux. Il y a ceux que l’on voit, à savoir un écureuil, une renard, un lynx (sur le sommet du tronc). Puis ceux derrière ou sur le côté : un grand-duc, un sanglier, un blaireau et un serpent. Du très très joli travail. Le renard, le blaireau et le grand-duc sont très réussis.
Nous suivons tranquillement la route, nous chauffant tout doucement. Quoique que question chaleur nous sommes servis. Après quelques dizaines de mètres nos tee-shirts sont trempés.
Après 1 heure de marche et environ 3.5 km, nous arrivons à L’Armistice.
Cette fois, elle est déserte.
La route est bordée de lis martagon. Moi qui étais désespérée de n’en avoir trouvé qu’un pied en descendant de La Petite Chaux… Ouf, ils ne sont pas en voie d’extinction.
Nous arrivons à proximité du pâturage du Grand Chardève.
Ce pâturage est une pure merveille.
A gauche du chemin, un place de pique-nique dont le toit sert à récupérer de l’eau. Pas forcément très joli mais terriblement efficace.
Le Grand Chardève.
Nous laissons la route pour un sentier. La montée commence m’annonce Stefano. Ah… C’est bon à savoir. Heu, depuis qu’on a quitté la voiture, on a fait quoi à part monter ? Ben monter, me répond-il !
Nous arrivons à une ligne de toblerones taggés.
C’est un peu rudimentaire comme décoration mais le résultat est assez sympa.
Nous sortons du bois pour arriver sur le pâturage du chalet du Mollendruz.
Chalet que nous évitons en longeant l’orée de la forêt jusqu’à retrouver la route.
Nous passons le Creux au Cheval et arrivons au refuge Le Planet.
S’ensuit une belle montée qui nous amène sur les Hauts du Mollendruz. Nous laissons un souvenir à la clôture. Cette semaine, il faut que je retourne chez Landi afin de refournir notre stock.
Devant les barrières du chalet privé sont solidement fermées, nous décidons qu’il est trop tôt pour manger. Tiens, nous avons parlé de la fable du renard et les raisins tout à l’heure…
Mais diable, où est la tronçonneuse ? !!!
Le couvert des Croisettes est vide.
Lorsque les passage de clôture rendent les randonneurs et les vététistes heureux.
Évitant Les Croisettes, nous traversons le bois de Pralet pour arriver au Pré de l’Haut Dessous.
Ne me demandez pas ce que ces vaches sont en train de faire… Se gratter le dos ou comploter ? C’est possible…
Nous pique niquons à un endroit familier : le mur de séparation entre les pâturages du Pré de l’Haut Dessous et celui du Pré de l’Haut Dessus. La pierre nue sur laquelle j’avais l’habitude de m’asseoir (je vous parle d’avant 2012) est recouverte de mousse et autres plantes pas forcément très accueillantes pour mon popotin.
En nous approchant du chalet du Pré de l’Haut Dessus, nous entendons des voix. Une table est dressée dehors et une dizaine de convives discutent joyeusement. Je m’approche néanmoins pour demander des nouvelles de la vache noire qui devait mettre bas des jumeaux. Non, me répond-on. Finalement il n’y a eu qu’un veau et la vache est morte dans la journée. Douche froide. Un bout de jardin de 4 à 6 mètres carrés est recouvert de lis martagon.
Nous suivons un sentier qui se termine à un réservoir puis partons à l’aventure jusqu’à arriver au chalet Le Risel.
Nous échangeons quelques mots avec la bergère qui nous demande d’éviter le troupeau car un petit veau est né il y a deux jours.
Nous trouvons le troupeau vers le Creux à la Biche et suivons scrupuleusement les conseils donnés, même si le petit veau reste invisible.
Nous suivons la crête et le mur jusqu’à arriver à la route qui vient du chalet de Pierre. Nous avons décidé de tenter un jus de pomme à la Buvette du Mont Tendre. Nous salivons déjà à l’idée du verre de 5 déci rempli d’un beau liquide ambré.
Il nous faut moins de 5 minutes pour être servis, ce qui efface un mauvais souvenir. Le jus de pomme tient ses promesses, même si nous soupçonnons le tenancier de l’avoir un peu dilué. Rafraîchis, pleins de sucre, nous partons vers le sommet du Mont Tendre.
Histoire de faire une boucle, nous descendons par le versant ouest et revenons vers le couvert.
Couvert que voici.
Stefano m’a prévenue : nous allons descendre en ligne droite par le Pré Anselme. Les premières centaines de mètres se font en suivant un sentier de vaches que nous qualifions de sylvestres.
Une fois que nous avons rejoint le chalet Neuf du Mont Tendre, le sentier est sans surprise, presque rectiligne.
Avant d’arriver au pré Anselme des vaches ont envahi le sentier. Nous les observons avec admiration grimper sur les rochers, se faufilant entre les arbres.
Dernière photo de la journée, avec une belle vue sur le lac et le chalet du Pré Anselme.
Nous arriverons à la voiture à 19h12, 7 heures et 58 minutes après l’avoir quitté. J’enlève mes chaussures avec délice. L’ampoule que a fleuri hier sur mon talon s’est fait un plaisir de se manifester à chaque pas. Enfin non, un pas sur deux. Des fois que je l’oublie !
Flore du jour
Itinéraire du billet
C’est ici et c’est chez Suisse Mobile.
Autoportraits du jour
Au Mont Tendre.
Heu, au Mont Tendre ? Encore ? :-)