Après un samedi tourmenté et avant un lundi pluvieux et orageux, restait le dimanche. Et du coup, le Crêt de la Neuve sera notre destination du jour.
Il est 9h30 lorsque nous décidons de sortir et à 10h15 nous sommes dans la voiture. Direction Longirod et le parking des Marais pour une petite marchouillette de retrouvailles dans notre Jura tout proche et bien-aimé.
Nous sommes dans le brouillard mais en montant de quelques centaines de mètres nous devrions rencontrer le soleil.
La forêt commence à prendre ses couleurs d’automne.
Cette atmosphère “ouatinée” est très agréable, même en l’absence du soleil. Mais sans doute est-ce parce que nous savons que ce dernier n’est pas très loin.
Obéééééééééééééééééé ! Attends moi !
L’air est humide… ce qui n’est pas une surprise, compte tenu du brouillard. Les gouttelettes fines déposées sur les toiles d’araignées sont du plus bel effet.
Un trou de ciel bleu !
Un enclos dans lequel est placée une plaque commémorative nous intrigue.
Après recherche sur le net, nous apprenons qu’il s’agit d’un père et de son fils, asphyxiés alors qu’ils travaillaient dans un silo à herbe. Nous aurons alors une pensée pour leur famille.
Stefano joue au troll et tente de se dissimuler sous une feuille (1)… Il faut avouer que c’est assez réussi ! Depuis que nous avons quitté la voiture, nous suivons le sentier du Coq (2), en direction des Echadex (3).
Ca y est… Le ciel est franchement bleu, si l’on fait abstraction des nuages d’altitude. Nous sentons le soleil sur le visage et sur les bras et c’est… une sensation délicieuse.
Nous croisons quelques vététistes que nous n’envions guère. Les récentes pluies ont rendu le sol particulièrement gras…
Le vent s’est levé, le foehn pour être précis. Nous décidons de pique-niquer derrière un mur, histoire de nous abriter.
Nous sommes à quelques dizaines de mètres du Crêt de la Neuve mais mon estomac crie famine.
Le ciel est magnifique.
Le Crêt de la Neuve.
C’est le point culminant de notre balade du jour, et donc l’envoi de notre message SPOT s’impose.
C’est d’ici que j’ai vu, il y a quelques années et pour la toute première fois le Mont Cervin. À l’époque je me rappelle, j’étais toute excitée.
Nous décidons de pousser jusqu’au Pré de Rolle avant de revenir sur Longirod.
La Neuvaz.
Nous adorons le tourniquet qui tournique dans le vide et son utilité tout à fait discutable (1).
Dès lors nous suivons une combe, verte comme un gazon de football (2)…
Puis, nous passons une barrière interdisant au bétail d’aller plus loin. Et là tout d’un coup, c’est la forêt vierge (3).
Au passage, nous cueillons quelques framboises tardives. Nous avons pour idée de redescendre via la Fontaine Vallier.
Mince, nous pensions avoir trouvé le sentier mais il s’avère très vite que c’est un vieux sentier qui a une fâcheuse tendance à disparaître entre les pierres d’un vieux murs recouvertes de mousse et les feuilles mortes.
Nous errons quelque peu, cherchant, flairant. Stefano lève la patte. Ici ! Non !
Bon en même temps, ça faisait longtemps que nous ne nous étions pas égarés (et encore c’est un grand mot !).
Drôle en fait, même si nous faisons très attention car le coin est très calcaire et des mini gouffres ne sont pas à exclure.
Mais en même temps, nous savons qu’il suffit de descendre, le Pré de Rolle est en contrebas.
Nous y arrivons d’ailleurs. Sans trop de surprise.
Un troupeau de vaches nous regarde arriver, avachies dans l’herbe.
Très amicales… Une se prend même pour un chien et se gratte la tête contre le sol… C’est assez drôle.
Stefano tente un rapprochement… Ça marche ! Il a droit à une belle léchouille !
Nous rentrons gentiment à la voiture.
Le dernier kilomètre se fait dans la forêt, sur un sentier que nous partageons avec de nombreux cavaliers.
Faune du jour
Autoportraits
À l’heure du pique-nique