Ce matin, nous avons été faire un petit pèlerinage du côté de l’école de Stefano, qui bien sûr aujourd’hui n’est plus une école mais une cantine scolaire voire un guichet communal.
Nous rentrons pour déjeuner à Vignino et partons à pied de la maison pour une petite randonnée digestive.
Nous descendons vers la zone commerciale, traversons une zone d’habitation et la Via Cantonale un peu plus de 20 minutes après être partis. Nous sommes dans la forêt, au pied du Monte Arbòstora.
De là, le sentier attaque sèchement la montagne. Nous avons un moment d’hésitation et devons faire demi-tour, ayant pris un sentier de travailleurs plutôt qu’un sentier de randonneurs. La différence ? Et bien, le sentier de travailleurs s’arrêtent à la hauteur des travaux en cours ou terminés et puis, plus rien !
Nous arrivons à Torello, ce couvent acheté par un particulier et converti en habitation.
Tout autour du bâtiment principal, les bâtisses sont laissées à l’abandon.
Nous guignons à l’intérieur de la cour, protégée par un portail fermé et reprenons notre marche.
L’étape suivante est l’Alpe Vicania, que nous rejoignons environ une heure après avoir quitté Torello. Une partie du sentier surplombe le lac et certains passages sont assez étroits.
L’Alpe Vicania.
Après une petite pause, nous contournons l’alpage par l’est puis remontons au nord pour retrouver la forêt.
Sans surprise (même pour moi qui ne suis pas du coin), nous arrivons à la Madonna d’Ongero. C’est un coin que j’aime beaucoup, très certainement car il fait partie de l’enfance de Stefano.
Nous trouvons joli le chemin de croix.
L’heure tourne. Ce soir nous nous retrouvons tous à la pizzeria et il ne faudrait pas être en retard.
Stefano, en train de travailler la résistance de son estomac à une fontaine locale.
Nous passons la piscine de Carona qui elle aussi fait partie de l’enfance de Stefano, ou l’adolescence, je dirais plutôt, puis de l’époque où il faisait du bodybuilding.
Un roccolo, converti en habitation, fort jolie d’ailleurs.
Nous essayons tant bien que mal d’éviter la route cantonale mais l’absence de sentier nous oblige à marcher sur le bord de la route quelques centaines de mètres. Nous arrivons à Grancia alors que le soleil est tout proche du sommet des montagnes.
Grancia est un adorable petit village typiquement tessinois. Vraiment dommage que l’autoroute le traverse de part en part.
Autoroute que nous traversons d’ailleurs, via un passage souterrain, avant de remonter vers Vignino.
Ouf, une douche plus tard, nous sommes attablés devant une pizza, plus de 20 km dans les pattes avec 1500 mètres de dénivelé. Autant vous dire que je me suis endormie sur mon assiette vide !