Numero uno sur le parking du Sapin à Siméon à 9h38 ce mercredi 2 janvier. Not bad. D’entrée de jeu, Stefano rajoute la couche Gore-Tex.
Autant dire que l’air est frisquet. -2°, -3° ? Pas plus en tout cas.
Le pré d’Aubonne, de l’autre côté de la route.
Magnifique, non ?
Nous restons du côté ouest de la route et nous dirigeons vers le Pré de Rolle.
12 à 15 cm de neige fraîche et légère sont tombés hier. La nuit a été glaciale et la neige est intacte. C’est merveilleux.
L’abri du Sapin à Siméon.
Il est des jours magiques. Aujourd’hui semble être l’un d’entre eux.
Quelques nuages gris-noirs recouvrent encore certaines zones.
Au loin, le chalet du Pré de Rolle.
Nous sommes souvent passés ici l’été… Le mur de pierres sèches est bordé de fleurs et les vaches sont postées non loin.
Nous prenons le sentier qui monte à la Fontaine Valier.
Stefano ne me l’aurait pas montrée, je serais passée à côté sans même la voir. Il faut dire qu’elle est bien cachée.
Le soleil n’a fait pour l’instant que de brèves apparitions et nous avons même eu droit à quelques flocons.
Les arbres abattus témoignent des importantes chutes de neige.
Nous traversons le sentier des Crêtes du Jura et redescendons vers la Combe des Amburnex. Mauvaise surprise… Nous ne savions pas que le coin était un repère de skieurs de fond. Il va falloir éviter les pistes, amoureusement tracé par le ratrack que nous entendons au loin.
Nous longeons la route, en contrebas.
Le soleil est de retour et nous sentons maintenant sa chaleur sur le visage. Il est 10h45.
Non loin du chalet de la Sèche de Gimel, un de nos murs préférés : c’est un des seuls qui soit bicolore, fait de pierres grises et ocres.
Bon aujourd’hui, nous dirons que ce détail n’est pas très visible.
Le chalet de la Sèche de Gimel.
Le soleil joue à cache-cache. Stefano a beau l’implorer, il ne se décide à sortir franchement.
Le Couvert de la Sèche de Gimel.
Nous allons vers l’Est, vers la Sèche des Amburnex.
12h24… L’heure d’un sandwich et d’une barre de chocolat du Danemark, dévorés debout, au soleil, en tournant sur nous-mêmes, tel des girouettes. Et ceci, pour 2 raisons : exposer au soleil toutes les faces de notre visage et apprécier le paysage.
Et Dieu sait si le paysage est grandiose.
Tiens, ici un arbre qui ne reverra sans doute pas le printemps (1).
Deux énormes sapins jumeaux (2).
Nous croisons un troupeau en raquettes. Une douzaine de personnes. L’une d’entre elles ne connaît pas la notion de Leave no Trace. Un vilain mouchoir en papier souillé trône non loin d’un trou jaunâtre dans la neige. Dommage…
J’aime beaucoup le contraste de cette photo. Lumière du soleil mais nuages noirs à l’horizon (3).
Le GPS est souvent mis à contribution… Même si nous (enfin, surtout Stefano) connaissons bien le coin, la neige rend l’orientation difficile.
Le chalet du Pré au Veau.
Je m’exclame toutes les cinq minutes (si ce n’est pas toutes les trois minutes)… Que c’est beau ! C’est magnifique !
Extraordinaire ! Stefano, patient, m’écoute et me sourit.
Effectivement, me répond-il, ce sont de belles conditions hivernales !
Nous traversons une nouvelle fois la piste de ski de fond…
… et montons en ligne droite, en direction du Chalet de la Neuve.
Je commence à sentir la fatigue. Les 15 cm de neige fraîche qu’il faut soulever à chaque pas ne pèsent que quelques dizaines de grammes, mais sur le nombre de pas, nous arrivons facilement à la tonne.
Le Chalet de la Neuve.
Ou allons-nous ? Simple… Au Crêt de la Neuve, vu qu’il est à 2 pas.
Nous traversons quelques mini-combes…
… guidés par les flèches jaunes et familières…
Le Crêt de la Neuve est là !
Son drapeau ne flotte pas au vent car il s’est enroulé sur lui-même. Stefano tente bien l’impossible mais… trop petit (1) ! Ce n’est pas grave, flottant ou pas, la croix suisse se détache joliment dans le ciel bleu (2) (ou plutôt devrais-je dire, le trou de ciel bleu).
La vue sur le Léman reste extraordinaire.
Stefano me demande : « Il est 14h39, combien de temps encore veux-tu marcher ? « Ben… le plus possible ! »
« OK, alors poussons jusqu’à la Perroude de Marchissy. »
Nous retrouvons le sentier bien connu dit du Coq.
C’est le moment de prendre la direction de la voiture.
Et c’est alors que le ciel s’ouvre. Nous avons droite à une clarté et à une lumière extraordinaires.
Au loin, les Echadex.
Extraordinaire !
Le chalet du Petit Pré de Rolle.
Le Mont Blanc au loin, bien dégagé.
Le couvert du Pré de Rolle, qui, il n’y a pas si longtemps, nous a servi d’abri, un jour de pluie !
Il n’y a plus de soleil non pas à cause des nuages mais plutôt à cause de l’heure. Il est 16h30.
Le chalet de Pré de Rolle ; nous sommes passés de l’autre côté, ce matin.
Nous arrivons à la voiture à 17h. Il fait -5°. Autant dire que nous ne traînons pas et que raquettes et chaussures sont encore pleines de neige lorsque nous les posons dans la voiture.
Wouah ! Plus de 7h de balade dans des conditions magiques. De quoi ré-attaquer le boulot demain, en pleine forme.
Autoportraits du jour
Au Chalet de la Sèche de Gimel.
Au même endroit.
Au Crêt de la Neuve.
A la Perroude de Marchissy.
Ombres chinoises…