Pas de cours au fitness ce week-end… Et une météo clémente, avec 20° à la clé. Pour une fin de mois d’octobre, non, nous n’avons vraiment pas à nous plaindre…
A part peut-être un petit regret (en tout cas pour moi), ce matin, lorsque le réveil sonne comme un jour de semaine, à 6h…
Nous sortons de la maison à 7h30. Not bad… et comme le point de départ de la rando du jour est au Groupement forestier de la Serine, sur les hauteurs de Marchissy, nous mettons en route logger et Garmin à… 7h59.
Oui, respect.
Avec en prime un lever de soleil coloré.
Ce sera une journée rando-bâtons.
La lumière est magnifique. Mêlée aux couleurs vives de l’automne, le résultat est flamboyant.
Nous montons en direction de la Grillette (1).
Une première fontaine (ou abreuvoir, tout est une question de vocabulaire) permet à Stefano de s’abreuver (2).
Nous traînons les pieds avec délice afin d’intensifier les bruits des feuilles sèches piétinées.
Un premier pâturage.
Deux vaches esseulées y paissent paisiblement. Elles daignent s’arrêter quelques instants pour nous regarder. Il faut dire que Stefano n’a pas son pareil pour meugler !
Le pâturage de la Grillette.
Nous suivons sur quelques centaines de mètres la route menant aux Fornets…
… avant de reprendre le sentier à travers les Bois de la Gaye.
Quelques rayons de soleil percent ça et là mais même en l’absence de lumière directe, la couleur des feuillages est fabuleuse.
D’un sentier à peine tracé nous arrivons au bout d’un beau chemin tout neuf, bien large et bien “damé”. Il démarre du vide. Un surplus de budget qu’il fallait dépenser à tout prix ? Mystère.
Nous prenons notre première pause aux alentours de 9h30, aux Chenevières. Le p’tit déj est déjà bien loin…
Et pour faire descendre la Clif Bar (que mon collègue Jonathan n’a pas hésité une jour à qualifier d’étouffe-chrétien), non loin de là, une fontaine (ou abreuvoir, c’est selon !) nous offre de l’eau bien fraîche.
Nous partons en direction de l’alpage des Fornets, par un sentier qui bientôt n’a de sentier que le nom tant il est envahi par la végétation et les hautes herbes.
Le terrain est bien gras. Les sentiers sont souvent défoncés par les empreintes des pneus des gros tracteurs d’exploitation forestière.
Dans certains cas, la végétation à repris le dessus.
Mais dans d’autres cas, c’est une autre histoire : le sentier est un véritable un piège à boue.
Mes bâtons me “sauvent” plus d’une fois la vie (en tout cas celle de mon short).
Nous n’irons pas jusqu’aux Echadex mais bifurquerons en direction de la Perroude du Vaud puis de la Rionde Dessous.
Sympa, l’information !
Mais nous, nous savons… Nous allons en direction de la Rionde Dessus, que nous ne verrons que de loin. Mais le pique-nique, nous le verrons de près, de très près même…
La Petite Chaux.
Nous partons du côté opposé.
Le soleil est maintenant franc et nous sommes en tee-shirt. Il fait plus de 20°.
Ouf, nous sommes dans la bonne direction. Merci la flèche jaune !
Stefano aime toujours autant les murs de pierres sèches.
Le chalet, ou plutôt l’abri Pierre à Écusson…
A quelques encablures du refuge de la Joratte, nous amorçons le retour à la voiture.
Retour, boucle oblige, qui nous conduit à la Sèche de Gimel et à son couvert.
Nous adorons cet endroit !
La façade de bois, chauffée par le plein-soleil, est infestée de mouches… Il y a en… des milliers.
Dans la suite logique des choses, nous arrivons au chalet de la Sèche de Gimel (qui a dit que la géographie était une science compliquée ?).
Notre prochain point sera la Fontaine Valier. Passer par là va non seulement nous amener au Pré de Rolle, endroit que nous aimons beaucoup, mais aussi nous permettre de réparer une tentative manquée la semaine précédente : de Fontaine Valier, point, mais une descente au Pré de Rolle un peu … sportive.
Nous empruntons une petite combe, étroite, au soleil, entre la Combe des Amburnex et le Bois du Marchairuz…
…avant de virer à 90° à gauche et nous enfoncer dans la foret. Le sentier est étroit, mais le sentier est là (1) et sans surprise nous voici à la Fontaine Valier… qui est à sec (3).
Nous réparons notre oubli et envoyons notre message SPOT du jour (c’est le petit point orange) (2)… Message qui aura vraiment du mal à partir… Mais où sont donc les satellites ?
De là, une descente dans les bois, sur un épais tapis de feuille morte, nous mène au Pré de Rolle…
… et à son petit couvert.
Il est 15:26. Nous arrivons aux Frasses. Les sacs d’engrais entreposés non loin font resurgir des souvenirs d’enfance. Stefano me raconte comment, enfant puis adolescent, il épandait, à la main, tel le semeur, l’engrais dans les prés. Je suis sidérée par la variété des travaux agricoles qu’il a accomplis !
Une route forestière (1), puis un sentier plus timide (2) et enfin à nouveau une route forestière (3) nous mènent en une petite demi-heure à La Goncerue.
La Goncerue que voilà.
La voiture n’est plus très loin…
Le soleil est toujours présent, nous sommes en bras de chemise, un 20 octobre… La vie est vraiment douce.
Retour à la case départ… Opération nettoyage de chaussures car les Two Swiss Hikers aiment prendre soin de leur matériel…
Itinéraire du jour
Le tracé va suivre…
Mais en attendant :
– un lien vers Wanderland et le tracé du jour,
– quelques chiffres : 7h40 de randonnée, 28.19 km pour 928.2 mètres de dénivelé.
Autoportraits du jour
Les Chenevières.
De près, afin de vous montrer que nous mettons de la crème solaire, même en plein mois d’octobre !
A l’heure du pique-nique.
Le couvert de la Sèche de Gimel.