On prend le même billet qu’hier (en tout cas pour le début) et on recommence !
Sauf qu’aujourd’hui, j’ai pris une photo… Je vous laisse donc deviner où nous avons garé la voiture. À Marchissy ?
Pourquoi faire plus de kilomètres qu’il n’en faut ? Alors que nous avons tout à proximité ?
Et voici notre place attitrée. Mince, va falloir penser à passer la TSH mobile au karcher…
Mais, nous ne suivrons quand même pas le même chemin qu’hier… Nous commençons direct par le Sentier du Coq. Fi du plaisir de faire notre trace… Nous profitons avec délice des traces d’autrui.
C’est fou comme l’effort nécessaire est moindre.
Nous rejoignons pour une centaine de mètre nos traces d’hier, menant aux Prés de Joux.
Nos empreintes sont encore là, intactes.
Belle épaisseur, non ?
Nous nous dirigeons vers la Pouilleuse, suivant un semblant de trace.
Pour la première fois, nous allons en direction du chalet. Jusqu’alors, nous nous étions toujours contentés de passer au loin.
C’est le moment de sortir les lunettes de soleil…
Un abreuvoir solitaire…
La Pouilleuse.
Nous retrouvons une piste et la suivons jusqu’à la route. Surprise…
Celle-ci a été déblayée récemment et juste une fine couche de neige la recouvre… Autant dire que nous accélérons le pas.
Le pâturage de la Pouilleuse.
Nous marchons ainsi, suivant la route, près de 40 minutes.
Dis Maman, c’est qui Christophe Pécoud ?
Ben, en tout cas, il est inscrit au registre des entreprises de Le Vaud, sous la rubrique Entreprise Forestière…
Hier, Stefano a utilisé le mot Féérie… Aujourd’hui, ce mot prend tout son sens.
Toutes les bonnes choses ont une fin… Le tracteur a dû en avoir marre de déneiger et a donc stoppé net… Nous nous retrouvons dans la poudreuse. Heureusement pas pour longtemps car nous retrouvons une trace… Une trace de ski. C’est décidé… Plutôt que de monter aux Chenevières, nous allons les suivre. Stefano prédit qu’elles vont nous conduire à la Pessette.
Nous marchons ainsi, à flanc de montage pendant près de 1.8km. C’est super agréable… Le terrain est plat, la neige douce, le soleil franc et la trace nous permet de progresser avec un minimum d’effort. La belle vie quoi !
Le ciel est tout doucement en train de se couvrir…
Arrivés à proximité de la Pessette, nous décidons de suivre la route pour redescendre vers le camping de Le Vaud.
La faim nous oblige à nous arrêter en chemin. Et comme hier, nous pique-niquons debout. Mais les sandwichs ont un gout de repas 4 étoiles et le thé à température idéale nous réchauffe nos petits estomacs. C’est que, dès que les nuages sont arrivés, la température a brutalement chuté.
Le Bugnonet.
Là, il n’y a plus de traces pour nous aider à progresser.
Et, au loin, la Chaumette.
Arrivés au parking où nous avons moult fois garé la voiture, nous obliquons pour la première fois vers l’est, en direction du village de Le Vaud.
Une route goudronnée nous contraint à déchausser puis, à hauteur de la déchèterie, nous reprenons le sentier en direction des Moilles et du Champ Pedaux.
Les Moilles ? Rien d’autre que le champ sur lequel nous avons laissé nos traces, hier en fin d’après-midi.
Le soleil revient, puis repart, puis revient… La faute à ce nuage, à la forme étrange…
Un dernier petit (grand) raidillon nous mène à la voiture… Nous imaginons que notre rythme de marche n’est pas plus rapide que celui qui sera sans doute le nôtre, à proximité du sommet du Kilimanjaro, à quelques 5800 mètres d’altitude. En tout cas c’est un excellent entrainement.
Il est 16 heures. Nous prenons notre temps pour ranger, les rayons du soleil nous chauffant les joues et les oreilles.
Stefano en profite pour faire une petite escapade à la fontaine. Mais sans raquettes, il revient avec les chaussures trempées. Mais la photo en valait la peine.
Faune du jour
Une biche (en fait il y en a deux) qui nous a tranquillement regardé venir avant de partir sans stress.
Autoportraits du jour
Non loin de la Pouilleuse. Je suis en train de dire à Stefano : Cheese !
Aux Moilles.