Bon, pour être honnête, ce billet a été écrit près de 4 ans et demi après la fameuse balade à la Fontaine Valier. Aujourd’hui, nous sommes le 19 décembre 2015. Heu, pourquoi me direz-vous ? Pour cause de paresse ou d’oubli, franchement, je ne sais pas trop. C’est en rerfaisant une vérification des photos versus billets que j’ai trouvé 261 photos orphelines. Les pauvres quand même !
Côté mémoire, c’est le grand vide. Quelques photos me rappellent des instants précis mais le déroulement de la balade est depuis longtemps oublié.
Dans Google Drive, je trouve une liste des pâturages traversés (ouf, c’est déjà ça).
- Marchissy
- Les Frasses
- Pré de Rolle
- Sèche des Amburnex
- Chalet à Roch Dessus
- Petite Chaux
- Rionde Dessus
- Rionde Dessous
- Perroude de Vaud
- Les Chenevières
- La Pouilleuse
Puis, en creusant un peu, un tracé GPX. Le Graal !
Ladite balade a quand même duré 9h25 pour un poil moins que 30 km. D’où les 261 photos.
Je prends donc mon courage à deux mains et me lance…
Nous nous parquons à la scierie de Marchissy, sur la Route des Montagnes.
Nous passons à proximité de la Grillette, sans la voir vraiment car nous marchons dans la forêt. Ce qui est certain, c’est que le ciel est bleu.
Nous continuons vers le nord en direction de la Goncerue.
Pas un chat dehors, ni une vache ou un cheval.
C’est triste, un chalet d’alpage désert…
Toujours vers le nord et toujours dans la forêt, nous longeons le pâturage de la Reguéla pour arriver sur la route goudronnée qui mène aux Frasses.
Nous (enfin Stefano surtout), aimons beaucoup les murs en pierre sèche.
Nous traversons le pâturage des Frasses. Là aussi, le chalet semble désert. Mais peut-être est-ce l’heure de la sieste ?
Le pâturage.
A proximité, un petit chalet, privé sans doute.
La vue au-dessous des Frasses. En regardant bien, on distingue même le jet d’eau.
Nous continuons au nord, en délaissant la route qui mène au Petit Pré de Rolle. Nous délaissons également le sentier qui mène à la Glacière pour bifurquer vers l’ouest en direction du Pré de Rolle, le grand cette fois.
Au passage, quelques murs de pierre sèche.
Le pâturage du Pré de Rolle.
Sur la première photo, c’est mon sapin préféré de tout le Jura. Il est immense, fin et surtout droit comme un i.
L’abri à bétail du Pré de Rolle.
Le même, de l’autre côté.
Nous rejoignons la route. Des vaches paissent, gardées par un mur de pierre sèche.
Stefano tente de faire copain-copain mais c’est un échec.
Nous partons vers les crêtes du Jura et décidons de faire notre première pause de la journée à la Fontaine Vallier.
Fontaine qui voilà, d’ailleurs.
Un panneau explique : Cette source a toujours suscité un intérêt particulier, du fait qu’elle resurgit à moins de 10 m de l’arrête sommitale la plus proche. Son origine n’est pas connue. Son débit est constant sauf en période d’étiage. Depuis l’année 1720, cette source a permis d’alimenter, par un long réseau de canalisation, les citernes du Pré de Rolle, vaste pâturage situé au pied de la côte. D’importants travaux ont été entrepris en 1991 afin d’améliorer les captages et la conduite d’alimentation. La bassin date de 1992. Il a été taillé dans un épicéa qui était situé à proximité.
Nous repartons, toujours en direction des crêtes, dans le bois du Marchairuz.
La végétation est luxuriante et elle absorbe bientôt le sentier.
Nous arrivons dans la Combe des Amburnex…
… que nous suivons ver les sud-ouest un petit moment.
Sans surprise, nous arrivons sur la route qui rejoint celle du Marchairuz.
Nous progressons vers le nord, le sentier alternant pâturage et zone arborisée et partons vers la Sèche des Amburnex.
Le chalet des Amburnex, dont nous ne nous approchons pas (ce n’est pas parce que nous avons peur, c’est qu’il n’est pas sur notre chemin !)
Le tout, bien sûr, ponctué de murs de pierre sèche longilignes.
Gros chantier non loin.
Trop occupées à brouter l’herbe parfumée du pré, elles ne lèvent même pas la tête.
Nous continuons vers le Chalet à Roch.
Le Ranch de la Pierre à Lièvre. Joli comme non, non ?
Sur les fenêtres du Chalet à Roch.
Le Chalet à Roch…
et ses fresques.
Du Chalet à Roch nous arrivons au lieu dit Vue de Genève.
Alors là, comment dire… Depuis des années Genève est masquée par les arbres et de Genève nous ne voyons rien.
Mais bon, il y a une croix, alors nous faisons une photo.
De là, nous commençons le retour. Direction sud.
Le sud, sur une carte, ça descend, mais pas dans la vraie vue. Le Jura est une succession de combes, il faut donc monter puis redescendre, avant de remonter.
Nous arrivons à un chalet nommé le Place d’Armes. Bizarre ce nom.
Nous passons à proximité des Chenevières et de son pâturage.
Le mur protège sans doute de l’entrée d’un gouffre.
La descente finale. Ouf, nous avons quelques km dans les pattes.
La Pouilleuse vue de loin… Enfin, je crois !
Très bon !
A priori, c’est la Rionde Dessous.
Lui, il ne redémarrera sans doute jamais.
Nous longeons une clôture, cherchant désespérément un passage. Nous ne devons pas être les premiers à chercher car le-dit passage est doublement indiqué.
La Côte, le lac Léman et la chaîne des Alpes.
J’ai toujours un peu peur lorsque je vois Stefano boire ainsi aux fontaines. Mais bon, il boit depuis tout petit de l’eau des fontaines… Alors forcément, son organisme s’est endurci.
La boucle est bien bouclée.
Ah ah ah…
Nous passons par la déchetterie locale pour rejoindre la voiture. Une vieille cuisinière retient notre attention. Nous apprécions la marque : Eskimo. À mourir de rire…
Ouf, nous aurons bien mérité notre dîner.
L’itinéraire du jour
Faune du jour
Linda, la vachette.
Flore du jour
Autoportraits du jour
Au Pré de Rolle.
Non, nous ne faisons pas la tête. Nous sommes simplement concentrés.
Pareil… Concentration extrême