Cours de Body Pump ce matin… En partant au fitness le ciel est couvert… En en sortant, le ciel s’est dégagé et plus précisément le Jura est dégagé…. Alors, ni une ni deux… Nous posons nos affaires, changeons de tenue, préparons les sacs à dos…
Nous avions prévu une balade pour tester nos nouvelles chaussures de marche mais avec le redoux qui s’annonce, Stefano me dit: “Prenons les raquettes… Peut-être est-ce la dernière opportunité que nous aurons cette saison”.
Cette fois-ci, direction Saint-Cergue. C’est la direction que nous aurions dû prendre la semaine passée, mais l’habitude aidant, la voiture s’est dirigée (presque) toute seule vers Gland puis Begnins, puis Saint-Georges…
A 12h30, nous garons la voiture. La neige se fait rare… Nous partons en direction du chalet des Apprentis.
Mais avant d’y arriver, une bonne “bavante” nous attend… Jugez plutôt. Et, je ne suis point la seule à courber l’échine !
Le point positif est qu’aujourd’hui, contrairement à la semaine passée, la neige est très dure. Chacun de nos pas est efficace à 90%.
Cet été, nous étions arrivés à ce même point, mais en passant par les crêtes, visibles au loin sur cette photo.
Nous continuons en direction du chalet situé au pied de la Dôle et là, un autre défi nous attend.
Ma première pensée est… “non c’est pas possible, jamais nous ne pourrons monter par là”… Mais lorsque Stefano me lance… “On y va?”, je réponds immédiatement Let’s go !…
En effet, depuis que nous avons quitté la voiture, Stefano impose un rythme de marche intensif. Le cardio est haut, le dénivelé important… Dans ma tête, c’est un entraînement à la remontée du Grand Canyon…
Je me mets en mode “un pas après l’autre”, associé au mode “ne regarde pas en haut, de toute manière quand tu seras en haut, tu le verras bien”… Ces deux modes combinés montrent une fois de plus leur efficacité…
Pour preuve, nous sommes bientôt en haut… 18 minutes entre la photo précédente et celle qui suit.
Deux chamois profitent de la fonte des neiges pour racler quelques pierres à nu en quête de nourriture.
Ils ne sont pas farouches et se laissent approcher à moins de 50 mètres…
A moins d’avoir une jambe plus courte que l’autre ou d’être un dahu, la marche en raquettes rend difficile toute approche en dévers… Nous faisons quelques détours (ou bords si vous préférez) pour attaquer la pente de face.
La crête qui mène au sommet est dégarnie… Nous marchons quelques mètres sur l’herbe (1) avant d’atteindre notre objectif… Le sommet de la Dôle (2).
Toujours en quête de boucle, nous décidons de redescendre par l’autre crête, afin de rejoindre le chalet des apprentis.
C’est un poil plus vertigineux que la montée… L’à-pic n’est pas loin (3).
Au loin, le refuge et relais de La Barillette. Puis, plus loin encore, la chaîne des Aravis.
La descente vers le chalet des Apprentis se fait en dévers… et donc contrairement à ce que j’ai écrit précédemment, oui, la descente en dévers est possible pour un être humain ayant les deux jambes de la même taille… A condition de n’avancer pas trop vite et de poser un pied devant l’autre, sur une même ligne, ce qui avec des raquettes aux pieds n’est pas gagné d’avance.
Nous voici au point de jonction de notre trace. Ou, si vous préférez, back to square one.
Il y a moins d’une heure, nous étions là-haut, tout là-haut…
Nous repartons sur nos traces… pour arriver à la voiture à 17h01, précises. Magnifique marchouillette avec quelques 700 mètres de dénivelé positif… Soit 3 fois moins que le Grand Canyon.
L’itinéraire du jour
Résumé : 11.7 km pour 4 h de marche.
Autoportraits du jour
En haut, proche de la “boule”.