Aujourd’hui, nous avons tellement d’objectifs que pfiiiit, nous sommes déjà fatigués avant d’avoir mis le museau dehors !
Premier objectif et pas des moindres : profiter de cette belle journée qui se terminera par un bon dîner chez P’tit Lo et Myriam, la Reine de la Pizza.
Le second, tout aussi majeur, est de donner à nos chaussures Millet toutes neuves un petit coup de patine, histoire qu’elles ne soient pas flambant neuves en arrivant à Phoenix. Two Swiss Hikers oui, mais amateurs, non ! Accessoirement cela nous permettra de vérifier qu’elles conviennent à nos petits petons.
Et enfin, le troisième, est de tester en conditions réelles les bâtons Leki 3 brins, les Travellers Carbon, reçus la semaine passée, grâce aux bons soins de P’tit Lo, justement.
Donc pas de raquettes aujourd’hui ce qui veut dire que nous ne devons pas prendre de l’altitude afin d’éviter la neige.
Nous laissons donc la TSH mobile à Givrins, près d’une exploitation agricole. Cela nous permettra de vérifier le niveau d’hospitalité des locaux. 10/10, nous retrouvons la voiture telle que. 5/10, nous la retrouvons telle que, mais légèrement plus basse, les 4 pneus ayant été crevés. 3/10, nous la retrouvons sur des plots.
Et nous partons, allègres… le cœur et les sacs légers.
Le ciel est tout bleu, les oiseaux chantent et il flotte dans l’air un petit avant-goût de printemps…
Nous sommes en terrain 100% inconnu.
Chaque pas fait crisser les feuilles mortes.
Nous errons dans le parcours Vita de Trelex et en profitons pour saluer un Goupil (1).
La route de Saint-Cergue n’est pas loin… Nous entendons le vrombissement ininterrompu des motos (2).
Nous traversons un bois de trembles pour arriver sur un plateau, quasiment dépourvu de végétation. C’est un paysage très atypique (3).
Découverte d’un étang.
Au loin, le Jura, bien dégagé.
Le printemps est là ! Des chatons !
C’est ici que nous prenons la décision de monter à Saint-Cergue…
Une partie de la montée se fait à l’ombre, et donc dans la neige. Nous suivons les traces improbables d’un vélo, traces visibles d’ailleurs sur la photo.
Nous apercevons d’ailleurs sporadiquement le cycliste courageux certes mais téméraire, sur le versant opposé, poussant et tirant son vélo.
Un troupeau de chamois dévale la pente dans un roulement de tonnerre.
Au loin, la couenne de Saint-Cergue.
Nous longeons sur la droite la falaise avant de retrouver le sentier qui redescend vers Givrins.
Nous arrivons à la voiture vers 15h00. Nous décernons un 10/10 aux habitants de Givrins.
Autoportraits du jour
Un peu après la pause-barres.
Et enfin, lors de la descente.