Ce samedi 25 juin, nous avons effectué une boucle à cheval sur la frontière franco-suisse. Le point de départ (et de retour) est le parking du camping de La Rippe.
Nous prenons le sentier parcouru visiblement par moult chevaux (à en juger en tout cas par les crottes qui jonchent le sol), et nous bifurquons à gauche, en direction de la frontière française.
Aujourd’hui, ce sont les bornes-frontière – dont certaines datent de 1824 – qui sont à l’honneur.
Celle-ci, se trouve dans les Bois de Vésenex et elle date de 1824.
A cet endroit, le sentier longe la frontière et un mur en pierre sèche.
La montée étant raide, à la première occasion, nous bifurquons à gauche, sur une route en pente douce qui s’avère être la Piste du Solliet.
Nous continuons ensuite sur la Piste Cavalière et nous passons une cabane utilisée peut-être par des chasseurs.
Mais bon, nous devons tout de même nous résoudre à monter, si nous voulons rejoindre La Combe du Faoug…
Un chemin raide – Le sentier de la Dôle – nous permet, depuis la Piste Cavalière, de rejoindre la Forestière, à savoir la route goudronnée qui mène à La Vattay depuis Divonne.
Nous continuons par ailleurs sur la Forestière, question de souffler un peu après la rude montée, et prendre au passage quelques photos.
Le lac de Divonne et le lac Léman.
Nous nous arrêtons au parking du Contour du Rocher, d’une part pour grignoter quelque chose, et ensuite pour profiter de la vue qu’offre cet endroit.
Nous continuons sur le Contour du Rocher (1) et nous arrivons en Suisse (2). J’ai un peu transpiré dans la montée, je l’avoue (3).
Les bornes se suivent et ne se ressemblent pas (1). Elles ont toutes une histoire, dommage qu’elle soit difficile à trouver.
Marie-Catherine aime me photographier à l’insu de mon plein gré (2). Bon, là, je reconnais, je fais le pitre (3)
Ah, si jamais, j’aime prendre en photo les murs en pierre sèche …
Celui-ci, délimite le pâturage de La Combe du Faoug.
Et voici ladite Combe du Faoug.
Ici le sentier longe à nouveau la frontière et traverse des prés infestés de gentianes jaunes.
Nous repassons en France, puis nous suivons le sentier des Rochettes et arrivons au Portail.
Nous prenons direction La Dôle par La Petite Grand.
Pour ne pas faire comme tout le monde, nous tournons à droite direction La Cabosse.
Hum, nous nous demandons bien quels dangers peuvent guetter le randonneur (1)… Ce n’est pas un mur en pierre sèche, mais il lui ressemble (3)…
Madame aime le contraste avec l’arbre mort … Alors pour faire plaisir à Madame, je gaspille des pixels… Elle aime aussi le contraste du vert et du ciel… Ah, ces femmes !
Un abri pour le pâtre ou pour le chasseur ?
Après notre excursion hors des chemins battus, nous rejoignons le sentier “officiel” qui mène à La Grande Grand.
Pâturage de La Grande Grand.
La Dôle au loin.
Nous avons cherché à proximité, l’alpage « public » de « La Petite Petit » …
A la sortie du pâturage, nous coupons par le raccourci qui traverse le Petit Sonnailley et empruntons la route goudronnée qui mène à La Rippe par La Baudichonne et La Combe du Faoug.
Encore une borne (1) et des arbres morts pour Madame (2) (3).
Le chalet de la Baudichonne (en travaux).
Putaing, il m’escagasse celui-là avec ses photos de murs !
De peur que la descente vers La Rippe ne soit trop rapide, à La Combe du Faoug nous coupons à droite par le chemin qui mène au pâturage de La Gerle (La Gerlaz), question de rallonger l’itinéraire de quelques km …
Le pâturage de La Gerle avec l’antenne de La Barillette au loin (1). Encore un mur (2)… et une bichette qui fait sa toilette à La Gerle, près d’un mur justement (3).
Hello darling, how do you do (1) ? Et non, là ce n’est pas une vache (2) !
Allez, une dernière avant de quitter le pâturage de La Gerle.
Ayant quitté La Gerle, nous entamons la descente vers notre point de départ, par le chemin d’exploitation qui rejoint la Route des Bois.
A priori, des malins s’amusent à taguer des buissons …
Au détour d’un virage, vers les Bois Badis d’en Bas, une toute petite table avec ce panneau insolite.
Et c’est notre dernière photo du jour, car le reste de la descente se fait sur la route goudronnée et sans mention particulière (uneventful comme diraient les anglophones).
Arrivée au point de départ en fin de journée, à 19h 30 environ.
L’itinéraire du jour
Résumé : 21.7 km parcourus en 6 h 30 de marche.
Autoportraits du jour
A bientôt pour de nouvelles aventures …