Il fait grand beau ce dimanche : le ciel est bleu et aucun nuage à l’horizon ! Puisque hier nous avons fait les fainéants (bon, surtout moi), il nous faut rattraper le temps perdu, question de pouvoir tenir la moyenne hebdomadaire de km parcourus. Aujourd’hui, départ de Montricher pour une boucle qui doit nous amener au Mont Tendre. J’avais prévu de combiner les tracés de deux récentes balades dans le coin.
Nous débutons la montée par le sentier désormais familier mais néanmoins toujours aussi raide, qui mène – entre autres – au Pré Anselme et au Mont Tendre.
Montricher vue depuis la première halte.
Nous tournons par le chemin d’exploitation qui longe la Combe de la Verrière et qui mène au Pré de l’Haut.
Après avoir passé la clairière, à 3/4 du parcours environ, nous marchons dans les hautes herbes en file indienne (la file est certes courte car nous ne sommes que deux) et par moments les orties me caressent gentiment les mollets …
A la sortie de la forêt (et des hautes herbes …), nous tombons sur une magnifique combe.
C’est à cet endroit qui se trouvent des “Toblerones”, à savoir un “ouvrage défensif constitué de blocs de béton de forme pyramidale”, censé nous protéger de l’invasion des félons qui voudraient nous priver de la liberté, de la raclette et de la fondue …
Encore des “Toblerones” …
Arrivés au Pré de l’Haut, nous nous tournons à droite en direction des Ordons.
Le chalet des Ordons, un ancien fortin camouflé en maison ou chalet d’alpage, construit peut-être en même temps que le Toblerones vus auparavant.
C’est d’ailleurs la première fois que nous allons dans cette direction.
Nous continuons par le sentier (il faut le deviner parfois) qui mène aux Arruffens, et qui nous permet de rejoindre le sentier qui monte à Châtel.
Oui, la montée est raide …
Vue depuis les Arrufens.
Le Chalet de Châtel.
Vue du Pré de l’Haut depuis Châtel.
Vache tachetée.
L’idée était de descendre de Châtel jusqu’à Chalet du Mollendrux, puis monter par le Creux au Cheval et tourner à gauche en direction du Chalet Neuf du Pont.
La force de l’habitude a fait que je bifurque à gauche une fois atteinte la route goudronnée qui traverse la Combe de la Neige, et du coup retour (presque) au point de départ, en bas de Châtel …
Bon, pas grave, nous prenons par les Bois du Pralet et arrivons à proximité du Chalet des Croisettes.
Et là, des Yaks nous attendent …
En réalité il s’agit plutôt de vaches Highland, race originaire du nord de l’Ecosse. Elle bouffent tout, même les gentianes …
Les Croisettes, c’est un immense pâturage avec un joli mur en pierre sèche …
Nous descendons par le chemin qui traverse le pâturage du Vieux Chalet du Pont et qui permet de rejoindre L’Abbaye.
Nous nous arrêtons en chemin pour casser la croûte. À chacun ses préférences : un bon Helvète ne renonce pour rien au monde à son Rivella…
Dans la forêt appelée les Chaudières d’Enfer, nous arrivons à un croisement avec un autre chemin et nous tournons à gauche. Pour information, en prenant à droite, vous rejoignez le village de Tipis, lieu dont nous vous avons fait part dans un billet précédent.
Nous passons l’immense pâturage du Communal de l’Abbaye avant d’arriver au Crêt à Pétaud, que nous appelons plutôt “Crêt aux Vaches Menaçantes” (il y avait aussi un taureau, mais il était occupé à faire de l’exercice …).
Les vaches de ce lieu étant hostiles, nous avons serré les fesses quelques minutes et longé la clôture, avant de pouvoir nous échapper par le sentier qui mène à La Blondine.
En route pour La Blondine, avec la Dent du Vaulion au loin.
La Blondine ?
Oui, c’est un tout petit chalet, entouré de pâturages en manque cruel d’entretien.
En réalité, le panneau sur le chalet indique La Blondinette, d’où le titre de ce billet …
Poursuite du chemin en direction du pâturage de Le Bucley, dont on devine le chalet au loin sur la 1ère photo. C’est aussi l’occasion de rendre hommage aux murs de pierres sèches.
Puis, arrivée au Chalet de Le Bucley, nous effectuons une pause photos : il y a des cochons et des petits veaux.
Oink oink !!
Meuh meuh (bon, à cet âge-là ils sont assez discrets …).
Nous en profitons pour acheter du Gruyère fabriqué et affiné sur place par le sympathique couple qui exploite l’alpage. Très bon !
Vue de la cuve en cuivre (chaudron) utilisé pour la fabrication du fromage
Nous quittons les lieux en direction du Pré d’Etoy.
Et ensuite nous poursuivons le chemin vers La Racine en passant par la combe.
C’est ici où j’essaye de me lier d’amitié avec une vache, en me mettant à son niveau …
Avant La Racine, nous tournons sur le sentier qui monte au Chalet de Yens.
De là, nous entamons ensuite la dernière (oui !) montée de la journée, qui doit nous amener au Chalet du Mont Tendre.
Vue depuis le Chalet de Yens.
Le Mont Tendre au loin.
Vue depuis le Mont Tendre.
Le Mont Blanc est en face de nous …
Le Mont Tendre.
Et le Chalet du Mont Tendre.
Début de la descente, en prenant le sentier (officiel) qui coupe tout droit par le pré.
Arrivés au Chalet Neuf du Mont Tendre, nous bifurquons à gauche, direction les Bois des Fayes, à la recherche d’un passage (un raccourci) qui nous permettrait de rejoindre le Pré Anselme.
La Roche Perrause (falaises).
Après avoir longé les falaises, nous aurions dû couper tout se suite à gauche, afin de rejoindre le chemin qui depuis la Grande Baume nous aurait permis d’aller au Pré Anselme.
Bon, pour finir, le raccourci ce sera donc pour une autre fois.
Après avoir fait du “tourisme” dans la forêt, nous avons fini par retrouver le réservoir d’eau tout neuf vu lors d’une récente sortie, et retrouvé par la même occasion le chemin qui nous a amené au Pré de Mollens.
De là, descente vers Montrichier par la route semi-goudronnée et néanmoins sans fin, qui longe la Côté de Mollens.
Empiffrage de framboise sur le chemin du retour … Miam miam !
Gloutonnerie en direct (1).
Et arrivée au point de départ, à 21h ! Il fait presque nuit (2).
Trente-cinq kilomètres à pieds, ça use, ça use, trente-cinq kilomètres à pieds, ça use les souliers (3) …
Itinéraire du jour
A bientôt pour de nouvelles aventures !
Autoportrait du jour
Aux Ordons.
A la Roche Perrause.