Aujourd’hui, nous savons en nous levant que nous allons faire une sortie. À 8h déjà, la chambre est baignée de soleil, à cause d’une petite fente dans le store. Debout, fainéants !
À 10h28 les raquettes sont fartées et les carres affûtées !
Nous sommes garés à notre place habituelle, dans les hauteurs de Saint-Cergue, non loin de la cabane, heu pardon, du chalet à chiens de traîneaux.
Scroutch scroutch ! La neige est verglacée et l’air ambiant plus que frais, malgré le soleil.
Les troncs sont tout dégarnis. On se croirait chez un pépiniériste.
La montée vers la Pointe de Fin Château, en passant par un sentier peu fréquenté, nous la connaissons désormais fort bien.
Quelques faux plats (pas beaucoup) mais majoritairement la montée se fait face à la pente.
Nous nous autorisons néanmoins quelques zigzags lorsque les crampons des raquettes n’ont plus de prise.
Il a neigé récemment, peut-être même cette nuit. Par endroit, la neige est douce et fraîche. À l’ombre et au nord, elle est même restée sur les arbres.
Nous arrivons sur la crête : à droite la Dôle, à gauche la Pointe de Fin Château.
Même si ce n’est pas la bonne direction, nous allons présenter nos hommages à la Pointe de Fin Château.
La voilà, d’ailleurs, la belle.
Nous redescendons en direction de la Pointe de Poêle Chaud.
Les conditions sont extraordinaires. Nous sommes mi-mars et le printemps ne s’est pas encore annoncé.
Stefano arrive même à laisser sa trace.
Le ciel a cette couleur laiteuse, souvent rencontrée au mois de janvier.
Une épaisse couche de givre, glace et neige alourdit les branches des sapins.
Stefano en plein effort (pour la petite histoire, il monte au trot…).
La Dôle est en vue.
Le chalet de la Pointe de Poêle Chaud et sa cabane. Un googling plus tard, je découvre qu’il s’agit du relais radioamateur franco-suisse (dixit Wikipedia), appelé La Glutte.
La Dôle… Impossible de s’en lasser. C’est tellement beau…
Le Lac Léman et la chaîne des Alpes...
Vive la Suisse et ses centaines de kilomètres de sentiers.
La croix… Dommage ces skis abandonnés devant…
12:40… Nous y sommes.
Un vététiste a poussé son vélo jusque là… Il se prépare à la descente. Des curieux rôdent autour.
Nous, nous passons sans nous arrêter tout simplement parce qu’il fait froid.
Il faut dire que Stefano a dans l’idée de ne pas redescendre tout de suite mais de pousser plus loin, peut-être jusqu’à la Combe du Faoug.
Pfff ! A peine 7 minutes pour descendre…
M A G N I F I Q U E !
Immensité blanche…
Où nous laisserons nos traces…
Nous bifurquons vers le sud un poil avant de passer la frontière.
Lorsque nous apercevons ce chalet, nous sommes persuadés d’être à Potraux. En fait, c’est la Baudichonne. L’un ou l’autre, c’est l’endroit idéal pour un pique-nique.
Je m’assieds au sec, au soleil..
Stefano, lui, préfère la barrière.
Le toit du chalet est tout neuf. Si, pour les anciens chalets, les gouttières sont escamotées durant l’hiver, ici, elles demeurent, mais chaque attache est renforcée.
Nous repartons, en direction de Potraux cette fois.
Potraux.
Le ciel à Potraux.
Potraux et son ciel…
Potraux n’était qu’un petit détour pour le fun…
Nous ne devons pas oublier que la voiture est à Saint-Cergue.
Nous remontons donc vers le Nord pour retrouver le chemin qui mène au chalet de la Dôle.
Lui, il est trop chou…
Nous savons que demain il pleut et ma foi, le ciel s’y prépare avec acharnement…
Nous testons la puissance de nos zooms respectifs…
Grand vainqueur, le Sony…
Stefano propose de ne pas passer par la Barillette, histoire de changer…
Nous filons donc en direction du Chalet des Apprentis.
Stefano s’essaye au ski-raquette…et ça marche !
Nous passons non loin du Vuarnet et descendons dans la forêt.
Nous arrivons à la voiture à 16h18 sous un ciel désormais couvert.
Itinéraire du jour
C’est ici et c’est chez Suisse Mobile.
Autoportraits du jour
À la Pointe de Fin Château.
Le vent fort aura fait par trois fois bouger l’appareil photo.
De plus près… Au moins on voit que nous sommes heureux.
À la Dôle… Nous avons trouvé un petit coin horizontal sous un pylône pour placer l’appareil photo.
À la Baudichonne.
Ouais, le cadrage n’est pas top, mais nous sommes trrrroooop mignons !
Sur la piste des traîneaux…
