Les prévisions météo se sont révélées exactes : pas de beau ciel bleu immaculé ce matin… Mais il ne pleut pas, ne neige pas, ne grêle pas… donc nous pouvons sortir et retourner explorer House on Fire.
La vraie dégradation est annoncée pour ce midi. Nous avons donc le temps d’aller faire un petit coucou à Mule Canyon et plus particulièrement House on Fire (la maison en feu).
Des mule deers nous accueillent alors que nous nous préparons… Pas farouches pour deux sous, plutôt curieuses.
Un ciel pas tout bleu, c’est beau aussi, non ?
Le parking est à deux pas de la UT-95 et le trailhead à deux pas du parking.
Deux pas de chat botté, s’entend.
C’est là !
Mule Canyon, peu profond à cet endroit.
Il nous faut moins de 30 minutes pour arriver à House on Fire.
La lumière n’est pas idéale mais malgré cela, il est aisé de comprendre l’origine du nom du site.
Le relief de la roche et la direction des strates font que du feu semble sortir des murs.
Je ne trouve aucun vestige de poterie : d’une part, très certainement parce que ce site est très facilement accessible et qu’il a dû être pillé et d’autre part parce qu’il n’y a pas de sable mais du slick rock. Le ruissellement des eaux de pluie à depuis longtemps emporté tout débris vers le creek.
Il y a 3 ans, j’avais trouvé, non loin des ruines, des empreintes de mains.
Nous les cherchons un bon moment. Pas évidentes à trouver, même si elles sont au bout de notre nez.
Les voilà !
Nous nous remettons en route, désireux d’aller voir The Fortress, ces ruines que nous avions tenté d’atteindre à l’aide d’un tronc, il y a 3 ans. Nous avions bien ri mais n’étions pas parvenus à nos fins.
Nous restons en hauteur.
Mais entre House of Fire et the Fortress, il y a un autre site. Nous l’avions complètement oublié et sommes persuadés l’avoir manqué lors de notre précédente visite. Mais non ! Une visite sur la balade du 29 septembre 2011 nous ôte le doute. Nous arrivons donc à deux conclusions :
– il va falloir que nous commencions à consommer de l’huile de poisson pour améliorer notre mémoire,
– le but premier de notre blog Two Swiss Hikers qui n’est autre que d’être notre mémoire prend tout son sens.
Le voici.
Quelques mètres de scrambling sont nécessaires pour l’approcher.
La construction est trop grande pour être un simple grenier… Voici la vue qu’avaient les habitants en se réveillant chaque matin. Pas mal, comme HLM. Même sans eau courante, je prends !
Mule Canyon : des spots de neige sont encore visibles sur les pentes les moins exposées au soleil.
The Fortress est en vue.
Nous n’en verrons pas plus aujourd’hui que la dernière fois. Le tronc que nous avions vainement tenté d’utiliser n’est même plus là. Un peu déçus, certes, mais l’état de conservation du site ne serait pas ce qu’il est s’il était facilement accessible. On se console comme on peut !
Il y a même des escaliers.
Le temps est vraiment en train de se gâter. Il est 11h et quelque chose. Si la pluie annoncée pour midi est ponctuelle, nous avons intérêt à filer.
À 12h14, il pleut du grésil et nous jugeons les nuages suffisamment menaçants pour enfiler nos Gore-Tex et protéger nos sacs.
Allez, une petite dernière avant de ranger l’appareil photo.
Nous prenons la voiture et filons vers le parking des Butler Wash Indian Ruins.
À suivre…
Autoportraits du jour
Un petit peu de culture : en français québecois, un autoportrait se dit égoportrait, alors que chez nous, c’est plutôt le mot anglais selfie qui est employé.
Juste avant de rejoindre la voiture… Mince, il pleut.