Résumés en style télégraphique mais illustrés de nos balades, brèves ou conséquentes, dans notre Jura et ailleurs.
18 mars 2023 – 05 mars 2023 – 04 mars 2023 – 25 février 2023 – 19 février 2023 – 18 février 2023 – 29 janvier 2023 – 22 janvier 2023 – 21 janvier 2023 – 07 janvier 2023
18 mars 2023
Il a neigé mardi. De verte et ocre, la Dôle est redevenue toute blanche. Mercredi, tempête de ciel bleu. La Dôle nous nargue, alors que nous descendons à Genève, au bureau. Chienne de vie ! Vivement la retraite !
Donc évidemment aujourd’hui la voiture va tout naturellement en direction de St-Cergue. Nous la forçons à s’arrêter avant, au départ de la piste qui monte à Guinfard.
La première partie de la balade, en suivant la route, chauffe – et réchauffe – nos carcasses. Après, ça se corse un peu, avec une montée où même un chamois refuserait net de monter.
Je lâche du regard les chaussures de Stefano lorsque nous rejoignons le sentier qui monte vers l’ancienne arrivée du télésiège de La Barillette. Entre le départ de la montée et la fin, je n’ai rien vu, ni entendu, concentrée sur la gestion des poumons et du coeur. Et des mollets qui protestent avec véhémence.
Nous décidons de poursuivre en descendant vers Le Vuarne pour mieux remonter à la Pointe de Fin Château.
Le sentier qui monte du Vuarne à la Pointe de Fin Château a été récemment balisé. Par de grands traits de peinture rouge. Sur des troncs d’arbre, des numéros…
Heureusement, il n’y a pas trop de neige.
Enfin, pas trop de neige dans la forêt. Car à découvert, c’est une autre paire de manches…
La Pointe de Fin Château.
Descente vers le col, là ou arrive le sentier qui part du camping de St-Cergue.
Une jolie pierre décorée, sur le bord du sentier.
La neige devient bien présente et, par endroit, nous nous enfonçons jusqu’aux genoux.
La Glutte, où nous trouvons un espace à l’abri du vent pour notre pause de midi.
Juste avant de quitter les lieux, j’entends un bourdonnement. Je lève la tête et vois la queue de l’éolienne se mettre dans le prolongement de l’hélice. Le bruit cesse sitôt qu’elle est alignée. Elle s’oriente au vent et commence à tourner.
La croix du col de Porte.
La montée se fait en évitant les plaques de neige.
Et voici la plus belle…
Pour la descente, nous coupons par Les Creux, sous le regard tranquille d’un troupeau de chamois.
Nous comprenons pourquoi il n’y a pas de traces lorsque nous devons traverser une combe, en dévers. Une glissade ou un faux pas nous ferait arriver en bas un peu trop vite.
Le chalet de la Dôle.
Pour remonter vers La Barillette, nous choisissons l’itinéraire par la route. Une chance de voir ton collègue Serge, me dit, rigolard, Stefano. Mais point de Serge ! Un coup d’oeil à son profil Strava m’explique son absence : il est à Madagascar. En train de faire quoi ? Du vélo, bien sûr !
Nous empruntons une portion du circuit de la course de La Barillette pour la descente. Il part à l’aplomb du chalet.
Nous rejoignons les Rochers de Pierre Lente puis la route empruntée ce matin qui nous ramène à la voiture.
Flore du jour
Le printemps arrive tout doucement. Mais sûrement.
Itinéraire du jour
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Autoportraits du jour
A La Glutte.
A La Dôle.
05 mars 2023
Départ du parking sous la Roche, libéré de toute neige. Malgré le ciel bleu, l’air est frisquet.
Nous partons d’un bon pas, appuyant plus que nécessaire sur les bâtons pour faire travailler nos épaules et contribuer ainsi au réchauffement du haut du corps. Je réclamerai mes gants un peu avant d’arriver au mur qui marque l’entrée du pré de la Foirausaz.
La neige, lorsqu’elle est présente, reste encore bien dure et agréable à marcher.
Le chalet du pré de St-Livres. Le champ a été labouré par les sangliers.
Pour arriver à La Corne, nous prenons notre raccourci habituel qui coupe par le petit pré. Il a en plus l’avantage de nous garder au soleil alors que la route traverse la forêt. Puis, très vite, nous laissons le sentier qui monte vers Druchaux et l’Aurore pour longer le mur qui délimite la partie nord-ouest des Râpes. Ce qui nous mène à la cabane des Yarpes, pour le pique-nique.
Nous profitons de la belle terrasse en bois, face au soleil, et jouons aux lézards. En face, la chaîne des Alpes et le bassin lémanique, brumeux. Plus près, du côté du chalet de Ballens, des voitures sont garées.
Nous retrouvons le sentier des cœurs (qui serait également connu sous le pseudonyme du sentier des charbonniers) qui nous ramène sur le sentier que nous avions quitté un peu plus tôt. Nous avons quelques hésitations, la neige rendant difficile l’orientation. Mais les petits cœurs rouges dessinés sur le tronc des arbres sont assez fréquents et même si le rouge ressort moins bien que le jaune habituel du marquage des sentiers, nous parvenons à chaque fois à les retrouver.
Joli arbre, sans doute un cousin de l’arbre fourmi, non loin.
Il ne nous reste plus qu’à suivre le relief de la crête pour arriver à notre destination du jour : le Mont Tendre.
La neige a maintenant la consistance de neige de printemps.
Le couvert du Mont Tendre.
Et nous y voilà.
D’où nous venons. Au loin, on distingue une des antennes de Pierre à Coutiau.
Nous sommes seuls, même si le vent rabat des odeurs de fumée de cigarette.
Pour rentrer, nous commençons par descendre au chalet de Yens.
Le sentier n’est que boue ou neige.
Repérés depuis le sommet, nous nous approchons d’igloos, un peu en contrebas du chalet de Yens.
Nous n’avons jamais rien vu d’aussi soigné et abouti.
Ils sont tout simplement magnifiques.
Les « portes » d’entrée sont soignées. Deux des igloos présentent une marche haute à franchir juste après l’entrée pour accéder à la pièce.
A l’intérieur, la lumière du soleil parvient à se glisser entre les blocs de glace et au travers d’elle.
C’est vraiment du très très beau travail.
La cabane des Servans.
A Pierre à Coutiau, nous repassons face aux Alpes.
Juste avant d’arriver devant le parking sur lequel nous voyons fréquemment la voiture de Romain, alors que nous en parlons entre nous, nous voyons Romain et Aline se diriger vers nous, le chien en laisse ! Nous éclatons tous de rire. Romain et Aline, ce sont ceux qui prennent soin de la cabane du Rocher. Ils ont laissé la voiture un peu plus haut que le pré aux Biches et ont pour objectif de remettre en route la citerne de la cabane.
Une citerne, dans un virage sur la route qui descend vers le couvert de la Foirausaz. L’endroit n’est pas souvent au soleil et l’eau a gelé au fur et à mesure qu’elle coulait.
Nous arrivons à la voiture vers 17h30, ravis de cette journée passée au grand air, sous un ciel absolument dépourvu de nuages. Quelle chance !
Itinéraire du jour
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Autoportraits du jour
A la cabane des Yarpes.
Au Mont Tendre.
Toujours au même endroit !
04 mars 2023
Départ du parking de la colonie de vacances des Plattets pour arriver, en première étape à Le Vaud par une piste forestière bien sèche, contrairement à la mare de boue de la dernière fois.
Avant d’arriver à Marchissy, nous laissons le plat pour monter vers La Pouilleuse.
La dernière tempête a laissé des traces…
Nous nous arrêtons aux Chenevières pour le pique-nique et continuons vers la Perroude de Marchissy via une portion du sentier du Coq.
Retour par Le Planet puis le Crot où le drapeau n’est plus que lambeau.
Flore du jour
Eh oui, le printemps n’est pas loin…
Itinéraire du jour
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Autoportraits du jour
Aux Chenevières.
25 février 2023
Courte balade au départ du groupement forestier de la Serine, en suivant sur toute sa longueur le sentier du Coq.
Le soleil est bien présent, malgré de gros nuages gris menaçants. La neige est assez discrète, à part dans la dernière montée, celle qui part de la Perroude de Marchissy pour arriver au crêt de la Neuve.
Et voici quelques chalets rencontrés sur le sentier.
D’abord, les Echadex.
La Perroude de Marchissy.
Le crêt de la Neuve où nous pique-niquons.
Le code barre de l’Association des Intérêts de Longirod. A vot’bon Coeur, Messieurs dames !
Pour le retour, l’itinéraire est habituel : petit pré de Rolle, puis La Goncerue. Puis une portion du sentier dit des pastilles vertes.
Le petit pré de Rolle, magnifique avec son toit de tôle ondulée multicolore et sa citerne.
Le petit coin à pique-nique, témoin d’une « rave » party, l’été passé. A moins que ce ne soit deux étés passés.
Le vent se lève. Demain, Météo Suisse annonce une alerte de niveau 3 sur la région, avec des vents pouvant aller jusqu’à 150km/h au-dessus de 1200 mètres. Demain sera vraisemblablement un jour de repos.
Nous terminons par La Goncerue, souvent bonne dernière de la liste des chalets aperçus lors de nos balades.
Itinéraire du jour
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Autoportraits du jour
Au crêt de la Neuve.
Nous avons fait un effort tout particulier au niveau des couleurs… en honneur à Luana qui trouve toujours qu’il n’y en a pas assez !
19 février 2023
Puisque nous avons constaté, hier, que la neige est encore bien présente, nous chargeons les raquettes dans la voiture et partons pour St-Cergue. Au pire, elles resteront dans la voiture.
Garés sur la route du Télésiège, nous devons les porter jusqu’au refuge de la Barillette. De là part le chemin des chiens de traineau, qui, malgré le panneau interdisant l’accès aux promeneurs, est plus marqué de traces de pas humains que d’empreintes de pattes de canidés.
Si, au parking, une petite brise fraîche nous avait rappelé que nous sommes toujours en hiver, à l’abri, au soleil, avec l’effort, les températures grimpent.
Premier arrêt pour enlever une couche.
Etant un peu incertains quant à l’enneigement, nous choisissons de monter à la pointe de Fin Château, sachant que la pente est à l’ombre. La montée, déjà exigeante, est rendue compliquée par la neige transformée et absente à certains endroits. Les traversées en dévers sont difficiles et requièrent une attention toute particulière.
Arrivés au petit col, nous renonçons à grimper jusqu’à la pointe de Fin Château, trop paresseux pour enlever nos raquettes.
La voici d’ailleurs, la pointe de Fin Château. Les taches d’herbe sont plus importantes que celles de neige.
De l’autre côté, côté La Glutte, la montée est négociable, à condition de rester sur le versant nord.
Les volets de la fenêtre-porte de La Glutte sont ouverts et, devant, 4 paires de raquettes sèchent au soleil. De la fumée sort de la cheminée. Indices évidents d’une présence humaine.
Nous trouvons un rocher au soleil pour le pique-nique de midi. Nous mordons à belles dents dans nos sandwichs, tout en observant un troupeau d’une quinzaine de chamois, paissant, à moins de 30 mètres de nous. Stefano tente de communiquer avec eux par des pets de bouche, mais ils restent insensibles et indifférents. C’est la fréquence, me dit Stefano… Elle ne doit pas être la bonne.
La Dôle, de notre coin à pique-nique.
Les nuages, en provenance de la vallée de Joux viennent masquer le soleil. La montée finale vers la boule de La Dôle suit le mur, pour profiter de la neige qui s’y est accumulée.
Mais le soleil a gain de cause.
Et c’est une belle vue dégagée qui vient récompenser nos efforts.
Le télésiège fonctionne. Nombreux sont les skieurs qui rejoignent le sommet, pour une petite pause.
Stefano scrute le secteur dit Les Creux. Pourrons-nous y descendre, raquettes aux pieds ? Ça passe, me dit-il.
Ce qui n’exclut pas quelques passages sur l’herbe, en évitant soigneusement les cailloux.
Aux Creux, un troupeau de chamois pait en paix. Notre présence leur fait à peine lever la tête.
Dernière photo de la journée.
Nous redescendons à la voiture par l’itinéraire traditionnel : chalet de La Dôle, Le Vuarne puis le refuge de la Barillette. Là, nous enlevons nos raquettes et marchons sur l’asphalte, pour éviter de ramasser toutes les crottes de chien laissées dans la neige par les maîtres peu scrupuleux. Sans nouvelles chutes de neige, cette journée sera certainement notre dernière sortie en raquettes de l’hiver 2022-2023.
Faune du jour
Les chamois de La Glutte.
Itinéraire du jour
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Autoportraits du jour
Presque à La Dôle….
Cette fois, nous y sommes !
Autoportraits des pieds !
18 février 2023
Petite balade au départ du lieu-dit Les Plattets, au-dessus de Bassins. La première partie de la balade se fait par une route forestière que nous n’avons jamais fréquentée. Puis nous rejoignons le sentier qui monte à La Dunanche. A l’ombre, contrairement à nos attentes, la neige est encore bien présente, même si nous sommes à basse altitude.
En contrebas de La Pessette, nous rencontrons un groupe de jeunes étudiants en médecine, certains en baskets, en route vers le Mont Sâla. Ils sont accompagnés par le père de l’une d’entre eux. Lorsque ce dernier nous demande quel est le meilleur itinéraire, nous leur conseillons de rester sur la route pour arriver jusqu’à La Bassine, puis de monter vers Le Couchant.
Quant à nous, nous partons vers Le Crot.
Petit crochet sur le sentier qui monte au Planet, pour une des plus belles vues du coin.
Nous nous arrêtons au Planet pour la pause déjeuner.
Il nous faudra de looooooongues minutes pour rejoindre la route qui mène à la Perroude de Vaud. Dans la combe, la neige est bien présente, ramollie à souhait. Nous avançons au ralenti.
Je ne sais pas quel itinéraire Stefano avait en tête, mais, lorsque nous arrivons sur la route, nous prenons à droite, ce qui signifie le début du retour. Vite, vite, perdre de l’altitude pour retrouver l’asphalte ou l’herbe.
Arrivée aux Chenevières.
Nous restons sur la route un long moment, avant de couper pour rejoindre le contour de La Vy Noire.
En arrivant au Bugnognet par la route, le groupe d’étudiants en médecine croisé ce matin arrive par le sentier qui traverser le bois au Ministre. Il y a peu de chance qu’ils aient pu monter au Mont Sâla. Objectif qui nous avait semblé un ambitieux, vu l’heure et leur équipement.
Itinéraire du jour
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Autoportraits du jour
Au Planet.
29 janvier 2023
Nous avons espoir qu’il fasse moins froid que le weekend passé. Notre application météo favorite annonce deux heures de soleil alors qu’hier, elle en annonçait quatre. La durée d’ensoleillement fond comme neige au soleil…
La Dôle est à nouveau gagnante, même si nous ne la voyons pas, enfouie dans le brouillard. A St-Cergue, sur la route du Télésiège, des malins ont mis en place un parcmètre. Monnaie ou carte bancaire comme moyen de paiement alors qu’il aurait été si simple de proposer TWINT. J’en profite pour alléger mon porte-monnaie de toute la petite monnaie qui y traîne depuis… des lustres, vue que je n’utilise plus de cash depuis longtemps.
Nous commençons en suivant la piste des chiens de traineau. Aucune trace de pattes ne témoigne d’une utilisation récente. Nous sommes agréablement surpris par la température, beaucoup plus douce qu’attendue.
Les arbres, ceux encore à l’ombre, sont chargés de neige. L’atmosphère est bien hivernale, comme nous aimons. Les jours de grand vent de la semaine passée ont laissé des traces… Feuilles mortes et petites branches jonchent le sol.
Notre sentier « secret » qui monte tout droit à la Pointe de Fin Château n’est plus ni secret, ni droit. C’est une vraie trace, grimpant dans la pente par zigzag, adaptée au ski de randonnée. Nous profitons de l’aubaine en la suivant fidèlement.
Ce qui me permet d’arriver au sommet assez facilement, en conservant une bonne entente entre poumons et cœur.
La Pointe de Fin Château n’étant pas notre objectif ultime, nous opérons un demi-tour pour nous diriger vers La Pointe de Poêle Chaud.
Alors que nous cheminons, le disque solaire devient visible.
Le brouillard s’effiloche, laissant apparaître quelques trous de ciel bleu.
De blafarde, la lumière devient franche. Les rayons du soleil viennent délicieusement nous caresser les joues.
Le paysage devient féérique. Nos yeux brillent de joie et nos sourires s’élargissent. J’imagine tous les pores de ma peau ouverts, à la recherche de ce rayonnement bienfaisant.
Avant le confinement, il n’était pas rare de faire nos traces ici. Aujourd’hui, les pentes sont striées de traces de toutes sortes. Les pistes de ski fermées durant l’hiver, les stations françaises voisines éteintes avaient alors poussé les amateurs de ski à trouver d’autres itinéraires.
La mer de nuage est très haute. Nous profitons de chaque seconde, ne sachant combien de temps nous resterons en surface.
La Glutte, dans toute sa splendeur.
La pointe de l’antenne de La Barillette et la chaîne des Alpes.
Les pales de l’éolienne presque immobiles, les panneaux solaires sous la neige laissent présager un niveau de batteries au plus bas.
La Dôle est elle aussi hors des nuages.
Le col de Porte.
Nous retrouvons le soleil à la hauteur de la croix. La lune est elle aussi présente, fait remarquer Stefano
La montée finale vers La Dôle se fait en longeant le mur, dont seules les pierres faitières dépassent. Le téléski de Cuvaloup est arrêté, les câbles recouverts d’une épaisse couche de givre. Le télésiège fonctionne, mais l’affluence est réduite. Seuls un siège sur trois ou quatre est occupé.
Nous descendons par Les Creux. Les chamois sont nombreux.
La Dôle, dans toute sa splendeur.
Petit arbre cotonneux.
Nous décidons de rejoindre La Barillette.
L’éclaircie perdure. Le chalet de La Dôle.
Nous choisissons de rejoindre l’antenne par la route. Une fois n’est pas coutume. Nous y croisons encore une fois (!) mon ancien collègue Serge et son complice Raphaël. Ils roulent sur la neige tassée mais nous confient que, un peu plus bas, sur les hauts de La Rippe, la route est verglacée et le passage délicat.
L’arrivée de l’ancien télésiège.
De là, nous descendons tranquillement à la voiture en suivant le sentier balisé puis la route.
Itinéraire du jour
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Faune du jour
Autoportraits du jour
Entre St-Cergue et la Pointe de Fin Château.
A La Dôle.
Près de La Barillette. Oui c’est bien un autoportrait ! Cherchez bien…
22 janvier 2023
Je crois bien que nous sommes partis trop confiants sans vraiment consulter les prévisions météorologiques. Le vent souffle toujours, avec autant d’intensité qu’hier. Aux abords des prés, la route est recouverte de neige soufflée. Près de St-George, des skieurs tractés par des voiles sillonnent les champs. Quelques flocons de neige fins volètent.
Nous nous arrêtons au parking de Fontaine Froide où, contre toute attente, il reste encore des places de parking libres. Malgré le temps, de nombreux enfants – et leurs parents – glissent sur la piste de luge, de l’autre côté de la route. Pour attacher nos chaussures, il nous faut enlever les gants. Quelques minutes plus tard, nos doigts sont gourds et douloureux. Le thermomètre de la voiture affiche -7° C mais avec le vent, le ressenti doit être autour de -12°C.
Nous traversons la route et partons vers Les Amburnex. La couche de neige est épaisse, parfois croûtée à cause du vent. Nous gardons la tête baissée pour nous protéger du vent et notre champ visuel est réduit au strict minimum. Le plaisir, aujourd’hui, sera un concept.
Voici le seul moment où nous avons eu un peu de lumière… Mais nous ne le saurons qu’une fois rentrés…
Nous nous obstinons néanmoins, espérant, comme hier, une petite éclaircie. Nous poussons jusqu’au Pré aux Veaux où nous mangeons notre casse-croûte, à l’abri de l’avant toit, protégé un tant soit peu du vent.
Après, il ne nous reste plus qu’à rentrer, en retrouvant nos traces du matin. Grâce à elles, nous arrivons à trouver un peu de plaisir de glisse.
Itinéraire du jour
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Autoportraits du jour
Les sourires sont un peu crispés. Nous n’y croyons plus trop, à l’arrivée du soleil !
21 janvier 2023
Quel changement d’atmosphère depuis notre dernière rando, ici dans le Jura ! La neige est enfin revenue et elle a même fait une apparition en plaine. Et pas qu’une fois. Nous avons attendu ce weekend avec impatience, malgré l’annonce de froid polaire et de bise soutenue.
Le plan est le suivant : aujourd’hui, sortie de reconnaissance en raquettes. Et demain, si notre évaluation est positive, nous sortirons les skis.
En route vers notre parking de destination, le vent balaie les champs et dépose la neige sur la route, la rendant parfois blanche et glissante. Nous trouvons une place non loin de la piste d’approche qui mène au pré de St-Livres. C’est qu’avec le vent, il vaut mieux éviter des séjours prolongés dans la forêt.
Le thermomètre affiche -7° lorsque nous sortons de la voiture. Hum, la balade du jour risque d’être une bonne préparation à une expédition au grand Nord.
Nous longeons la route du Marchairuz, sur le talus, sur une cinquantaine de mètres avant de trouver le sentier qui monte vers La Bûcheronne. Aujourd’hui, ambiance carte postale.
Nous retrouvons la piste habituelle. La neige est bien présente, même en forêt. Les cimes des sapins sont malmenées par le vent et, sporadiquement, un sapin perd son manteau blanc qui se disperse en un grand nuage blanc.
Un petit rayon de soleil, fugace, nous rend euphoriques.
Arrivés sur le pré de La Foirausaz, nous apprécions un petit échantillon de ce que sera notre journée. Neige soufflée, rugissement dans les oreilles et conversation impossible à cause du bruit ambiant.
Le petit couvert de La Foirausaz.
Nous sommes bien couverts et, somme toute, la balade reste agréable, même si très silencieuse. Entre le vacarme du vent, le crissement des raquettes dans la neige, chaque phrase doit être répétée deux à trois fois pour être intelligible.
La Foirausaz.
Nous perdons la trace faite par des skieurs et du coup notre rythme se ralentit. Je me décale de celle de Stefano en mode Share the pain.
Après le chalet du Pré de St-Livres, nous changeons de direction pour monter à flanc de montagne.
Nous rejoignons ainsi le pré aux Biches, et son petit couvert, magnifiquement solitaire sur une immense étendue neigeuse.
C’est ici que nous mangerons notre sandwich, même si nous savons pertinemment qu’il ne nous sera pas possible de rentrer dans le couvert pour nous mettre à l’abri du vent. Mais, les dieux du Jura sont avec nous aujourd’hui et nous gratifient d’une magnifique éclaircie qui durera aussi longtemps que notre pause. Ah, ces petits rayons de soleil sur les joues, quel bonheur !
Repartis, nous suivons un moment la direction du Petit Cunay avant de bifurquer vers la cabane du Grand Cunay d’où s’échappe un peu de fumée.
Le couvert du Grand Cunay.
Le sentier des crêtes est bien tracé et les randonneurs, à pied ou en raquettes, nombreux.
Le chalet des Monts de Bière devant.
Après quelques dizaines de mètres sur le confort du sentier, nous partons dans la neige fraîche, en direction du couvert. Nous marchons parallèlement et l’écart entre Stefano et moi s’allonge à chaque pas. J’arrive en haut du petit raidillon en haletant, mais ravie de l’expérience, et surtout du joli point de vue qui nous attend. Le ciel est tourmenté, et quelques trous de ciel bleu ajoutent du contraste et laissent passer quelques rais de lumière.
Nous nous abritons un moment entre les trois murs du couvert.
Les poutres, fissurées, sont recouvertes de mousse verte, celle-là même qui nous a fait penser, un jour, que les murs de planche de La Soldanelle avaient été peints.
L’instant est fabuleux.
Le chalet des Monts de Bière devant.
De là, nous choisissons de revenir au pré de la Foirausaz en suivant la looooooooooongue route sans fin qui y descend, mais que nous savons confortable et sans surprise. Un peu moins de 3 km de plaisir absolu, à l’abri du vent, où Stefano m’apprend quelques mots de vocabulaire italien et me fait réviser ceux déjà appris. Ce soir, j’aurai même droit à un email qui les récapitule.
Nous arrivons à la voiture vers 17h30. Il fait encore jour et nous réalisons à quel point la durée du jour a déjà augmenté depuis Noël !
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Autoportraits du jour
Au Pré aux Biches.
Au couvert des Monts de Bière Derrière.
07 janvier 2023
Nous laissons la voiture près de la colonie des Plattets. La route est fermée par une barrière qui ne constitue pas un obstacle insurmontable. Mais l’interdiction est là et donc nous n’insistons pas.
Le soleil est au rendez-vous (pour l’instant) et la température beaucoup trop élevée pour un mois de janvier… Nous partons en direction de Le Vaud sur une piste forestière massacrée par des engins forestiers… Nous constatons de plus en plus souvent le carnage qu’ils laissent derrière eux. Entre routes et sentiers défoncés, amas de branches laissés à l’abandon, leur empreinte est faite pour durer.
Petit arrêt à La Pouilleuse, resplendissant sous ce beau ciel bleu.
L’arrêt suivant se fait à au pré de Joux. C’est assez rare que nous passions par là. Le drapeau a vu des jours meilleurs.
Arrivée aux Echadex après une jolie montée durant laquelle Stefano m’apprend et me fait réviser la conjugaison des verbes italiens au présent.
Le petit Pré de Rolle. La destination se précise.
Tadam… Sans surprise. Nous voici au crêt de la Neuve.
Plus de montées, me promet Stefano, avant de rajouter : enfin, je crois. Ce qui me fait sourire, comme à chaque fois.
La Perroude de Marchisissy.
A la Perroude du Vaud, de la fumée s’échappe de la cheminée protégée par une bâche en plastique. Nous pensions qu’elle avait été condamnée.
Retour par Le Planet, toujours aussi pittoresque, mais plus particulièrement aujourd’hui, grâce à une belle lumière.
Nous redescendons tranquillement à la voiture par le bois au Ministre puis par le camping de Bassins.
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