Voici notre album photo de notre semaine de vacances à Grindelwald. Initialement, nous devions partir en Islande fêter les 30 ans de Luana mais un pangolin mangé au dîner à des milliers de kilomètres de chez nous en a décidé autrement. Ici ou là, qu’importe. Nous avons bien ri, avons fait de belles découvertes et avons passés de très chouettes moments ensemble. A refaire absolument !
5 septembre 2020 – 2 septembre 2020 – 1er septembre 2020 – 28 août 2020 – La préparation
Schynige Platte – 5 septembre 2020
Le déroulement de la journée a été soigneusement préparé par Stefano et Luana est désignée comme « gardienne du planning ». Les correspondances des trains sont mémorisées et saisies sur le téléphone. Car aujourd’hui, nous montons à Shynige Platte, faisons une marchouillette, redescendons, rentrons sur Grindelwald puis repartons à Interlaken pour fêter l’anniversaire de Stefano au restaurant mexicain repéré le premier soir.
Le train qui monte à Shynige Platte est un train à crémaillère. Deux convois attendent les voyageurs. Le premier, composé de wagons sans vitre, ouverts aux quatre vents, a atteint sa capacité maximale. Nous nous dirigeons vers le second convoi, aux wagons fermés, ce qui semble parfaitement convenir à Luana et Stefano. Chaque wagon est composé de 5 paires de banquettes en lattes de bois, se faisant face. 4 personnes par banc. 40 personnes masquées dans le wagon, avec, pour certains, le nez à découvert. Ça fait quand même beaucoup de monde en un si petit espace.
La voie ferrée a été taillée dans le pan de la montagne. Qu’elle serpente entre les sapins et les feuillus ou à découvert, le vide est omniprésent. Stefano me laisse sa place, près de la fenêtre. Il préfère ne pas voir. Les dix premières minutes sont assez drôles. Après, ça devient long. D’autant que nous sommes entassés comme des sardines, les sacs à dos sur les genoux, les genoux à 5 cm des genoux du voisin nous faisant face. Et encore, nous avons de la chance, nous sommes assis dans le sens de la marche.
Nous sommes tout contents d’arriver enfin à destination.
L’objectif du jour est de faire une boucle sur le plateau. Nous n’excluons pas de pousser plus loin, comme par exemple de relier First. C’est Luana qui décidera.
Le sentier est vraiment très agréable.
La foule des randonneurs s’est dispersée et devant nous le sentier est libre.
Le parcours est vallonné, sans grande difficulté, à part peut-être cette montée qui nous amène à un chalet, bien placé au pied du Loucherhorn.
Le chalet, avec sa vue imprenable sur le lac de Thun.
En nous tournant de 45 degrés, nous avons une magnifique vue sur le lac de Brienz.
Voici une partie de la boucle du jour : nous sommes passés par le bas pour venir et nous repartirons par le sentier qui passe sous la falaise.
Techniquement, nous avons atteint le point de retour. Mais Luana est d’accord pour continuer, même si le sentier devient un peu aérien, ce qu’elle déteste, sensible au vide.
Mais, arrivés au prochain col, elle nous demande de faire demi-tour.
Continuer aurait signifié passer par là. Ça ne nous semble pas bien méchant mais nous respectons ses craintes. Particulièrement Stefano, qui pour avoir vécu des épisodes de panique, comprend très bien que la peur qui s’installe ne soit pas forcément rationnelle.
Le sentier du retour est lui aussi à flanc de montagne, agrémenté d’un escalier de fer. Luana, très zen, avance avec assurance.
C’est mon tour ! Tout le challenge consiste à ne pas s’aider des chaînes.
Le sentier rejoint la crête et nous pouvons ainsi profiter à nouveau du beau panorama.
Nous nous arrêtons au pied de l’Oberberghorn pour pique-niquer.
Des rochers, provenant de la falaise au dessus de nous, nous offrent sièges et tables.
Sans parler de la magnifique vue sur le Loucherhorn.
Nous nous séparons pour le dernier tronçon. Stefano suit le sentier qui longe la crête tandis que Luana et moi passons par le bas.
Le sentier emprunté par Stefano est effectivement plus aérien.
Comme convenu, une fois arrivées sur le plat, je laisse partir Luana vers le restaurant et monte rejoindre Stefano. Les randonneurs se font nombreux et la majorité d’entre eux ne connaissent pas l’étiquette à respecter : c’est le randonneur qui monte qui a la priorité. Après un ou deux croisements difficiles, je me mets en mode bulldozer, garde les yeux au sol, ne salue plus et avance. Ils vont l’apprendre, l’étiquette. Learn the hard way.
Lorsque nous arrivons au restaurant, Luana est attablée et un verre de jus de pomme et de Rivella nous attendent. Elle est tellement chou cette petite !
Le retour à Widerswil est au moins aussi long qu’à aller. Nous somnolons. Les têtes dodelinent. Arrivées à Grindelwald à l’heure prévue, nous filons nous doucher pour repartir vers Interlaken. Le restaurant mexicain Azteca ne tient pas ses promesses. Nous sommes déçus mais l’ambiance est sympa. Le retour Grindelwald – Uf em Stuz se fait à pied, de nuit, pour le plus grand bonheur de Luana qui ne demandait que ça. Elle nous fera rire du début jusqu’à la fin du parcours ! Quelle magnfique journée !
Flore du jour
Elle est un peu mal en point, mais c’est l’unique représentante de son espèce. Beggars cannot be choosy.
Là aussi, une première : une anémone pulsatille jaune.
Sa sœur, blanche.
Itinéraire du jour
C’est ici et c’est chez Suisse Mobile.
Autoportraits du jour
Au col, là où nous avons fait demi tour.
Le plus important ! On voit le lac de Thun derrière nous…
Au pied du Oberberghorn.
Männlichen – 2 septembre 2020
Descente à pied depuis Uf em Stuz pour attraper le télécabine qui monte vers Männlichen. La descente est raide et le genou de Luana se fait déjà entendre. Nous traversons le nouveau terminal, construit pour servir de gare au nouveau télécabine desservant Männlichen (en 10 minutes) et au téléphérique qui accédera au glacier de l’Eiger en 15 minutes. Un projet colossal, nécessitant un investissement total de 470 millions de francs. L’inauguration est prévue pour le 5 décembre prochain.
Nous sommes accueillis par une jolie vache de bois.
Devant, ce qui ressemble à des bouches d’égouts sont en réalité de trampoline insérés dans le sol. Stefano s’y essaye.
Douce Suisse, …
Nous commençons notre journée par la « randonnée royale » qui doit nous mener à la couronne. Cette promenade fait partie des must do de Grindelwald et donc, sans surprise, le sentier est bien fréquenté.
Ça monte un peu mais de nombreux bancs permettent aux randonneurs fatigués de récupérer.
Luana renonce au dernier bout pour ménager son genou et nous laisse rejoindre la couronne où nous sommes seuls durant quelques instants. Le soleil n’est pas franchement coopératif. Mais ne nous plaignons pas, il ne pleut ni ne neige.
Et la reine c’est qui, hein, c’est qui ?
Redescendus de notre perchoir, nous revenons sur nos pas, rejoignons la vache puis partons du côté de Kleine Scheidegg.
Le sentier est bien large, monte ou descend légèrement. Luana est enthousiaste et partage son ravissement.
Voilà d’où nous venons.
Et voilà où nous allons.
La face nord de l’Eiger.
Deux lonesome hikers
Kleine Scheidegg est en vue. La pente herbeuse est coupée par le tunnel du train qui monte à la Jungfraujoch.
Une retenue d’eau, tout ce qu’il y a de plus artificielle. En témoigne la bâche plastique qui recouvre le fond.
Luana parle d’acheter la maison de droite. Celle fermée et délabrée, qui tient à peine debout. Nous lui souhaitons bon courage dans les travaux de rénovation.
Et nous voici à la gare. Il fait nettement meilleur que lors de notre premier passage. D’ailleurs, pourquoi ne pas tenter un top of Europe sous le soleil (si celui-ci veut bien rester ?)
Aussitôt pensé, aussitôt fait.
L’arrêt à Eismeer est un peu plus chaotique que la dernière fois en raison de la fréquentation plus élevée. Nous réussissons néanmoins à avoir un bout de vitre.
La neige qui est tombée ces derniers jours à poudré les sommets.
Arrivés en haut, nous accédons tout de suite au Sphinx.
Sur cette photo, cette grande trace dans la neige est le sentier qui mène à la cabane Mönchsjoch. Je vous laisse regarder les photos du 28 août dernier et comparer.
Le glacier d’Aletsch, avec ses deux moraines parallèles.
Ayant pris un bon bain de foule, nous redescendons et partons à la recherche d’un accès au Plateau : une étendue de neige accessible au public.
Autoportrait du jour
En chemin.
Près de Rotstecki.
Au Sphinx, à la Jungfraujoch.
Un peu raté, mais drôle… Car Luana ne veut pas marcher sur le grillage du sol ouvert sur le vide.
Bachsee – 1er septembre 2020
Malgré une météo guère encourageante nous tentons une sortie. Nous partons de la maison à pied, luxe que nous apprécions tout particulièrement et descendons à pied à Grindelwald. Nous attrapons une télécabine qui nous monte jusqu’à First.
Quelques trous de ciel bleu boostent notre optimisme. A gauche, la passerelle panoramique accolée à la falaise et qui en épouse les contours pour se terminer par un point de vue suspendu dans le vide. Nous gardons cette attraction pour le retour. Enfin peut-être. Si nous en avons le courage. Avec un peu de chance la fatigue aura engourdi notre cerveau.
Mais même sans nous y aventurer, nous avons une magnifique vue sur la vallée et la face nord de l’Eiger.
Adrien, mon collègue, m’avait prévenue que le sentier qui mène à Bachsee est une autoroute. Il commence par une route étroite goudronnée pour se transformer en une large piste caillouteuse où nous pouvons marcher les trois de front. Mais en terme de fréquentation, c’est plutôt un trafic de nuit qu’un trafic de sortie de bureau.
Près du bâtiment annoncé par ce panneau original, des restes de bonhommes de neige, carottes comprises.
Notre premier lac de la journée. Il s’appelle Pfütze (flaque en français).
En voilà un autre reliquat de bonhomme de neige. Un peu plus mal en point que les précédents.
Le lac Bachsee se cache quelque part par là. Sans doute derrière le mamelon visible au centre. Le soleil commence à se faire de plus en plus timide et nous voyons avec effroi les nuages monter de la vallée.
Celui-là, c’est Tümpel (mare). C’est bon, j’arrête ! Promis.
La montée est douce. Nous traversons plusieurs ruisseaux, sautant de cailloux en cailloux et arrivons bientôt en vue du Bachsee. Luana est beaucoup plus à l’aise que moi lors des traversées des torrents en crue au courant impétueux.
Les sentiers sont marqués de rouge et de blanc, indiquant qu’ils sont (en théorie) plus techniques que ceux dont nous avons l’habitude.
Arrivés derrière le mamelon, nous constatons qu’il y a effectivement deux lacs : un petit et un grand. Le grand alimente le petit, qui se déverse ensuite dans la vallée. Ce dernier n’a rien à envier à son aîné.
Je regarde avec envie le sentier qui s’étire au flanc de la montagne.
Toujours le petit lac.
Voici le grand. Les cartes ne sont pas toutes d’accord. Certaines identifient le lieu comme le Bachsee, d’autres comme le Bachalpsee.
Le Bachsee étant une destination facile, nous nous attendions à trouver beaucoup de gens. Nous sommes quasiment seuls. Merci la météo pourrie !
Luana me promet une nouvelle photo de profil. La voilà. Merci.
Elle s’est assise, attendant patiemment que nos cartes mémoire soient pleines ou que nos batteries soient vides. Ce qu’elle ne sait pas c’est que nous en avons les bretelles et la ceinture : en tout cas deux cartes vides chacun et trois batteries chargées.
Malgré le temps qui n’en finit plus de se gâter, nous décidons de pousser un peu plus loin. Et pourquoi pas, jusqu’au Faulhorn ? C’est en tout cas ce que Stefano a prévu.
La montée se fait plus sèche et le brouillard tombe. Les marmottes donnent l’alerte et leurs sifflements se font écho.
La cabane Burgihitta.
Quel temps merveilleux, non ?
La pente s’accentue encore et le sentier se rétrécit, faute à la neige. Nous avançons à pas prudents.
Lorsque nous atteignons la cabane Reetihitta, Luana demande une pause déjeuner. Nous nous réfugions à l’intérieur. A trois, nous occupons presque tout l’espace.
L’arrivée au col de Gassenboden (2’552 mètres) se gagne au terme de quelques zigzagues dont Luana se souviendra longtemps. L’itinéraire prévu par Stefano doit nous ramener à Grindelwald en bus, au départ de Bussalp. Ça, c’est la théorie. Nous verrons bien au retour.
La montée au Faulhorn n’est pas piquée des vers non plus. L’altitude se fait sentir en raccourcissant notre souffle.
C’en est fini du soleil et des éclaircies.
La salle du restaurant est bien pleine. Nous décidons de rester sur la terrasse pour boire un chocolat chaud, bien mérité. A peine commençons-nous à le déguster qu’il se met à pleuvoir. Ou plutôt de la pluie mêlée à du grésil. Pour que la fête soit plus belle. Et que le chocolat chaud soit avalé en vitesse, tout en enfilant précipitamment nos vestes de pluie.
Le linge qui séchait sur les étendages a été retiré.
Arrivés à la croisée des chemins, nous demandons conseil à des randonneurs qui semblent connaître le coin. La descente la plus facile serait celle qui descend vers Bussalp. A part une portion du sentier très raide. Nous laissons choisir Luana : pick your poison, lui disons-nous. Elle choisit le retour par First. Le connu plutôt que l’inconnu.
A la cabane Reetihitta, c’est à notre tour de casser la croûte.
Le Faulhorn a disparu dans le brouillard. Les lacs aussi. Ils réapparaissent alors que nous arrivons à proximité.
Le ruisseau qui sort du grand lac.
Stefano et moi avons dans l’idée de faire le tour du petit lac mais Luana nous rappelle que la digue a une ouverture d’au moins deux mètres. Infranchissable donc.
De l’autre côté, deux jeunes sont en train de monter une tente. Nous sommes admiratifs.
Stefano et Luana, devant le refuge près du lac. A priori la pêche est autorisée, à condition d’avoir le permis adéquat.
Le Faulhorn est dans le brouillard. La route s’étire, parallèle au Milibach, ce ruisseau qui s’échappe du petit lac.
Un peu plus bas, il arrive dans une zone marécageuse qui, de loin, ressemble à une tourbière.
Nous contemplons pensivement la passerelle. Un refrain nous revient en tête : should I stay ou should I go?
Pour Luana, la réponse est claire : c’est non. Stefano et moi tentons le coup. Mais au premier virage, je vois Stefano se raidir. Son langage corporel est sans ambiguïté. Je lui propose de rebrousser chemin. Proposition qu’il accepte sans discuter.
Nous redescendons à First en télécabine et nous arrêtons chez Mont.Bell chercher mon magnifique chapeau de pluie en Gore-Tex commandé dimanche. Mont.Bell, c’est une marque japonaise qui possède deux magasins en Europe : ici, à Grindelwald et à Zermatt. En stock à Zermatt, mon chapeau est venu jusqu’à moi.
Autoportraits du jour
Sans surprise, au Bachsee.
Celui-ci est un peu plus osé…
En attendant le soleil… qui s’éloigne de plus en plus.
A la cabane Reetihitta.
Au retour, toujours au Bachsee.
Nous avons tenté de faire le tour du lac mais la digue nous a arrêtés.
Jungfraujoch – 28 août 2020
Nous avions dit que nous partirions de la maison à 8h. Et nous partons effectivement à 8h. Efficacité absolue et timing parfait.
Deux heures trente plus tard, nous sommes à Interlaken. Nous posons nos bagages à l’hôtel Toscana où la charmante réceptionniste, particulièrement arrangeante, nous donne déjà la clé de la chambre et nous permet de laisser la voiture sur place. Quelques minutes plus tard, nous partons à pied, en tenue de randonnée pour Interlaken Ost. Nous récupérons nos précieux sésames Corona Pass (ça ne s’invente pas !), qui vont nous permettre de circuler librement par train, bateau, télécabine et téléphérique. Ah, j’ai failli oublier de mentionner les bus et les bus postaux.
Car aujourd’hui, malgré une météo qui se dégrade, nous allons découvrir (ou re-découvrir pour Stefano) la Jungfraujoch. L’employée de la gare nous propose de faire une boucle : Interlaken – Lauterbrunnen – Kleine Scheidegg – Jungfraujoch – Kleine Scheidegg – Grindelwald – Interlaken. Pas moins de 5 changements. Du train CFF, nous passerons par la ligne Wengernalpbahn, puis celle de la Jungfraubahn avant de retrouver la ligne Wengernalpbahn puis les CFF. Luana et Stefano s’occupent des horaires et changements. Moi, je suis le mouvement sans réfléchir.
13h05. Nous sommes à Wengernalp, à un arrêt de Kleine Scheidegg.
A Kleine Scheidegg, les sommets sont encore un peu dégagés. Nous ne savons pas combien de temps ça durera. Il ne pleut pas encore. Peut-être passerons-nous à travers les gouttes.
C’est par là que nous passerons. Nous sommes dans le train suivant.
Et c’est parti !
Juste avant l’entrée du tunnel qui nous mène à Eigergletscher.
Nous rentrons dans la montagne. La station Eigerwand est fermée. Le train s’arrête à Eismeer (mer de glace), toujours à l’intérieur du tunnel, afin de nous permettre de voir le glacier de l’Eiger.
En arrivant à la Jungfraujoch, nous n’avons qu’une envie : enlever nos masques et sortir à l’air libre.
Après des semaines de canicule, voir un peu de neige n’a pas de prix. Mais nous n’avons pas payé assez cher : il manque la vue et le soleil.
Nous décidons de marcher jusqu’à la cabane Mönchsjoch.
Les nuages vont et viennent, nous laissant parfois entrevoir des merveilles.
Le Sphinx, dans les nuages. Nous nous sentons privilégiés car nous avons une semaine pour revenir ici dans des meilleures conditions.
La dernière montée est un peu longue au goût de Luana.
Elle arrive néanmoins au bout alors que la cabane émerge des nuages.
Nous n’y monterons pas. Le temps vole et nous ne voudrions pas rater le dernier train.
Le vent s’est levé, propulsant violemment le grésil sur nos visages. Nous nous protégeons comme nous pouvons.
La retour à la station est beaucoup plus facile que prévu. La neige accroche bien et les glissades sont contrôlées.
Nous arrivons à Interlaken aux environs de six heures. Le restaurant mexicain Azteca que nous avions choisi pour dîner affiche complet. Nous nous rabattons sur l’Indien, en face. Nous ne sommes pas déçus. Remontés dans la chambre, nous profitons des accords de guitare qui montent du restaurant mexicain. Une chanson d’anniversaire, puis une autre, puis encore une autre. Lasses, nous fermons les fenêtres.
Autoportraits du jour
Dans le train.
La préparation
Afin de préparer notre voyage en Islande nous avions décidé de randonner tous les trois une fois par mois. Nous nous sommes assidûment tenus au planning d’une rando à chaque fin de mois.
1er mars 2020
Bon, le temps est maussade et nous avons peur de nous prendre la pluie. Le mot confinement ne veut rien dire encore. Nous faisons un tour de quartier amélioré.
3 mai 2020
Cette fois, nous sommes un peu plus ambitieux. Direction Mont Tendre dans le brouillard et la bruine. Arrêt à la Cabane du Rocher pour le pique-nique.
Vous n’y croyez pas ? Et pourtant… She did it!
Au retour… en passant par les Monts de Bière devant.
31 mai 2020
Lors de notre dernière sortie, Luana nous a fait une confidence : elle s’ennuie en marchant. Qu’a cela ne tienne. Nous embarquons sa meilleure amie, Claude-Anne pour une virée à La Dôle.
Là encore, on peut dire : she did it! Et avec le sourire. Du début à la fin. Sans s’ennuyer, nous avouera-t-elle.
28 juin 2020
Nous faisons découvrir à Luana et Claude-Anne une de nos classiques : le Crêt de la Neuve. Une fois de plus, le temps n’est pas bon, nous laissant présager de ce qui nous attend en Islande.
26 juillet 2020
C’est notre dernière sortie avant le grand départ. Direction le Pré d’Etoy.
Nous sommes fin prêts pour le grand voyage.