Compte tenu de l’heure à laquelle nous nous sommes levés, la randonnée du jour sera courte. C’est mathématique. Donc lorsque Stefano prend la route qui mène vers La Florettaz, je ne suis pas surprise : La Dôle est au programme. La Dôle, c’est toujours le bon plan lorsque nous avons peu de temps.
Quand on monte à La Dôle, on y monte vraiment. Que ce soit par la route ou par les sentiers, la montée est constante. La Grand Côte de Bonmont, c’est pas du chiqué.
Bien que le dernier épisode de canicule soit derrière nous, il faut chaud, très chaud. En quelques minutes, nous sommes trempés et pas un brin d’air pour venir nous rafraîchir.
Une de mes rares photos : aujourd’hui, nous avons pris nos bâtons. Avec la chaleur et le contact des paumes sur la poignée, nos mains sont poisseuses et collantes. Je n’ai pas envie de les coller sur mon appareil photo. C’est Stefano qui se dévoue pour la suite.
Nous commençons par la Piste à Pierrot. Qu’est-ce qu’il a bien pu faire, le Pierrot, pour mériter une piste à son nom ?
Ensuite nous empruntons le sentier du syndic de La Rippe, décédé accidentellement en 2012.
Et nous découvrons une belle borne avec une fleur de lys.
Le chemin du syndic s’arrête net. Nous sommes au lieu-dit Le Gripon.
S’en suit une belle montée face à la pente. Je me laisse distancer par Stefano afin de garder mon cardio dans des limites gérables. Stefano me demande si je sais où nous allons arriver. Je lance au hasard « Potraux » mais j’ai une bonne excuse : le sang n’arrive plus à monter au cerveau. Par contre, je lui montre un rocher et lui dit : par là, je sais ! Facile…
Nous arrivons à la Combe du Faoug.
Wow, ça fait des années que nous ne sommes pas venus ici.
Le chalet est immense, le toit refait à neuf mais le pâturage semble bien être à l’abandon.
Ouf, nous sommes sur le bon chemin.
Nous coupons dans la forêt pour arriver au haut du pâturage de La Gerle.
De là, nous sommes en terrain connu.
Nous montons par la Piste à Vincent à Potraux.
Potraux. Les vaches ont investie les abords du chalet.
Nous allons devoir partager notre coin à pique-nique.
Passé Potraux, nous sortons progressivement de la forêt et bientôt La Dôle apparaît. Et la grande muraille de Chine.
Le passage du mur doit se négocier. Les vaches ne cèdent pas un pouce de terrain.
Le dernier bout se fait (presque) sans effort.
Nous ne sommes pas les seuls à avoir eu l’idée de venir ici.
Un gel plus tard, nous attaquons la descente.
La croix du Col de Porte.
Nous décidons de descendre par le sentier qui mène au Chalet des Apprentis.
Chalet des Apprentis qui est ouvert.
En route vers La Barillette.
La descente se fait tout tranquillement, sur une piste forestière où nous pouvons marcher de front. Nous discutons de choses et d’autres, d’anecdotes du travail, et côté Stefano, des déménagements passés et à venir. Parfois, nous restons tout simplement silencieux ou chantons. Tout à l’heure nous avons entendu un groupe de trois randonneurs chanter une chanson qui parlait de gros curé sur l’air de « Malbrouk s’en va en guerre ». Alors nous, nous inventons d’autres paroles qui parlent de lapins et de foin.
La Baraque à Kuffer.
Nous arrivons à la voiture à 18h30.
Nous savourons par anticipation et dans l’ordre : la douche et le hamburger qui suivra.
Itinéraire du jour
C’est ici et c’est chez Suisse Mobile.
Autoportraits du jour
Si on a l’air tendu, c’es juste parce qu’on essaie de faire tenir la boule dans le plan. Pfff…. Pas facile.