Goðafoss, la cascade des Dieux

Partis de Stong, près du lac Mývatn, nous sommes en route vers Akureyri. Nous faisons un arrêt à Goðafoss, une belle chute d’eau sur la rivière Skjálfandafljót, de 33 m de large et 12 m de haut. Goðafoss sera la dernière chute d’eau visitée de notre voyage en Islande.

Nous quittons Stong après avoir chaleureusement remercié nos hôtes pour leur gentillesse et leur hospitalité. Nous devons rejoindre Akureyri en fin d’après-midi, pour nous envoler vers Reykjavík d’où un vol nous ramènera à Genève au petit matin.

57 km à parcourir par la voie la plus directe, 81 en évitant le tunnel. Autant dire que nous avons une journée quasiment entière devant nous, que nous comptons bien mettre à profit pour imprimer dans nos mémoires de jolies images supplémentaires.

Nous commencerons ainsi par la magnifique chute d’eau de Goðafoss.

Les avis sont partagés quant à l’origine du nom. Tout dépend l’origine des lettres Goð. Elles peuvent provenir de goð (idole païenne) ou  goði, un chef de clan. La légende la plus populaire – quoique supposément fabriquée au XIXème siècle – qui accompagne cette chute d’eau est la suivante : en l’an 1000, le « diseur de loi » du parlement Islandais, nommé Þorgeir Ljósvetningagoði, décréta le christianisme religion officielle d’Islande. Il aurait ensuite jeté les statues de dieux païens qu’il possédait dans la cascade. C’est en tout cas cette version qui est imprimée sur un panneau d’information, près du parking.

Nous commençons par déambuler sur le côté Est de la chute et allons presque à l’extrémité du cirque.

Lorsque le sentier s’arrête, nous revenons sur nos pas, bien décidés à traverser le pont pour explorer l’autre profil de la cascade.

Le pont, qui enjambe des eaux presque turquoise.

Une petite chute intermédiaire…

De ce côté, côté ouest, les deux bras de la rivière qui sont bien visibles. Au loin, des étendues désolées et désertiques s’étirent à perte de vue.

Promeneur solitaire.

La route n°1, vue du pont.

C’est juste après ce pont, à peine repartis, que nous avons une énorme frayeur. Un poids lourd, ne supportant pas notre allure de touriste respectueux des limites de vitesse, commence une manœuvre de dépassement en franchissant délibérément la ligne blanche. A cet endroit, la visibilité est nulle. Son essieu avant est à la hauteur de la portière de Stefano lorsque, de derrière une légère bosse, arrive une voiture, sur la voie opposée. Nous voyons la surprise puis la peur sur le visage de la conductrice. De la fumée s’échappe des pneumatiques du camion qui entame un freinage d’urgence. Nous n’avons qu’une crainte, c’est qu’il se rabatte sur nous pour éviter le choc frontal. Stefano plante les freins et la semi-remorque a juste le temps de terminer sa manœuvre. Lorsque nous croisons la voiture, la dame nous regarde, en faisant un geste d’impuissance.

Le camion est déjà loin, reprenant de la vitesse, crachant un jet de fumée noire.

Autoportraits du lieu

Références externes

En français

En anglais

   
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À propos de Marie-Catherine

Randonneuse, blogueuse et photographe amateur chez Two Swiss Hikers.

En phase de préparation de voyage, je m'occupe du choix voire de l'achat du matos et organise les bagages. Ma principale activité consiste à me réjouir des vacances qui arrivent ! Je deviens plus active au retour : il faut trier les photos (et des photos, il y en a...) et rédiger les billets de ce blog.

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