Partis vendredi midi du canton de Vaud, nous n’y reviendrons que 10 jours après. Nous nous échappons du train train métro boulot dodo pour une semaine dédiée à la famille de Stefano, et plus précisément à sa Maman, qui a fêté ses 80 ans avant hier, le 18 août. Stefano nous a néanmoins ménagé une journée tranquille, sous entendu une journée de balade en montagne. Notre objectif initial était le Monte Bar mais il glissera légèrement pour nous amener au Gazzirola.
De la maison de Vignino, nous contemplons depuis des années une ligne de crête composée de trois montagnes. La contemplation est devenue, au fil du temps, de la convoitise. Et aujourd’hui semble être le bon jour pour aller les chatouiller.
Cristina, la sœur de Stefano, est de la partie. À 9h45, nous sommes au départ du sentier, garés près d’une tourbière, dans un lieu dit Gola di Lago.
La balade commence en suivant une route qui monte qui monte et qui nous mène à l’alpage Davrosio. Partis de 965 mètres, et après un peu moins de 3 km de marche, nous voilà déjà à 1’202 mètres. Autant dire que mon diesel a dû être sollicité à froid.
Les alentours de Lugano sont truffés de jolis sommets.
Près du chalet d’alpage, de vieilles ruines.
Nous sommes maintenant sur un sentier qui suit le flanc de la montagne.
Nous arrivons au Motto della Croce. Devant nous, Lugano et son lac.
Allez, une fois n’est pas coutume. Un tri-auto-portrait.
La Suisse, et ses 65’000 km de sentiers.
Nous partons maintenant en direction du Monte Bar. Non loin, une petite chapelle avec une fontaine et de l’eau potable.
Nous y rencontrons un vieux monsieur, de près de 84 ans, qui est venu ici à vélo. Et même si son vélo est électrique, il a du mérite puisqu’il vient ici tous les jours.
De là, une route part vers la cabane du Monte Bar. Tout à l’heure, lorsque nous avons rencontré le vieux monsieur, nous étions tout à gauche, au bout de la route que l’on voit monter.
La cabane du Monte Bar suscite des controverses. Elle a été totalement reconstruite en 2016. Son nouveau style ne plaît pas à tout le monde.
Nous, nous ADORONS. Jugez plutôt !
Un sentier part en direction du sommet du Monte Bar en annonçant 30 minutes de marche. Nous remettons à plus tard ce détour et continuons notre balade en direction de Piandanazzo.
Des tables, des bancs, une bâtisse fermée…
et une fontaine d’eau fraîche.
Nous poursuivons en direction de la crête. Derrière nous, le Monte Bar.
Un nouvel objectif se dessine : le Gazzirola, en passant par la Cima Moncucco. Nous suivons le sentier qui a le profil d’une montagne russe. De Piandanazzo (1’602 mètres), nous arrivons à la Cima Moncucco (1’724 mètres). De la, nous redescendons vers le Passo di Pozzaiolo (1’685) pour arriver, par une montée assassine, au Gazzirola (2’115 mètres). La montée de Montrichier, à côté, c’est du pipi de chat.
Vue du Gazzirola. Sur la gauche, la Cima Moncucco et le Monte Bar.
Une croix se dessine à l’horizon. Stefano regarde sa montre. Si nous voulons pousser jusque là, il ne faut pas traîner nous dit-il. Il est déjà 14h30.
Nous partons d’un pas rapide. 14 minutes et 1.1 km plus tard, nous y sommes.
Une chose est certaine : nous ne sommes pas sûrs de rentrer secs. Les nuages les plus sombres ont une méchante tendance à faire copain-copain.
Tout comme notre passage au Monte Lema, la cime est infestée de fourmis volantes. Nous n’y restons que le strict minimum et commençons le retour. Il est 14h50.
En repassant par le Gazzirola.
Entre le Gazzirola et cette photo, j’ai égaré mon chapeau. Je suis désespérée, mais quand même pas au point de remonter le chercher. RIP mon fidèle chapeau, j’espère que quelqu’un va te trouver et t’adopter.
Si nous voulons faire une boucle, et compte tenu de l’heure, nous devons renoncer à pousser jusqu’au Monte Bar. Tant pis, ce sera pour une prochaine fois. Un peu après la Cima Moncucco, nous laissons le Monte Bar sur notre gauche et descendons, par une pente très raide vers l’Alpe Ladrim.
Alpe Ladrim que voilà.
Nous contournons le Monte Bar par le nord, via une route forestière, et arrivons à l’Alpe Crocc.
L’Alpe Crocc. Un peu vétuste et mal en point.
Nous rejoignons Davrosio. La boucle est bouclée. Il est pile 18h.
Comme à l’aller, les mouches se jettent sur nous. Chacun d’entre nous est entouré d’une nuée vrombissante.
Ici les vaches ont des cornes. Nous gardons une distance respectueuse.
Il ne nous reste plus qu’à reprendre la route pour arriver à la voiture. Nous y sommes à 18h41. Hum, nous étions attendus pour manger à 19h.
Les chiffres du jour
- 26,47 km
- 1’1538 mètres de dénivelé positif
- 8h54 de marche
- 3 paires de jambes un peu fatiguées
Itinéraire du jour
C’est ici et c’est chez Suisse Mobile.
Flore du jour
Autoportraits du jour
A Piandanazzo.