Au programme, une “petite marchouillette” à Flume Canyon, un canyon du Black Ridge Canyons Wilderness.
Réveil super tôt… Enfin ça aurait pu être un peu plus tôt mais Stefano, dans sa bonté, nous a donné 30 minutes de rab. Hum… Une p’tite grasse mat’ avec un réveil à 6h15, c’est l’idéal pour commencer une journée de vacances.
Nous garons la voiture au Pollock Bench Trailhead. C’est d’ici que nous étions partis pour aller voir les Rattelsnake Arches en 2008 et encore cette année.
Ce matin, nous n’empruntons par le sentier habituel, le Pollock Bench Trail, mais partons sur le sentier F1, F pour Flume Canyon, et 1 pour Trail 1.
Première photo : il est 8h44. Pas mal ! 22°, pas un nuage, ciel bleu, du bleu que nous aimons.
La première étape consiste à rejoindre le canyon. Au passage, quelques jolis cailloux. Sans doute des anciennes dunes de sable, maintenant pétrifiées.
Et si en plus un arbre mort est en premier plan, c’est encore plus joli !
Bizarrerie de la nature, mystère de l’érosion.
Canyon en vue. Après la paroi rocheuse, sur la droite !
On s’approche !
Et au moment de rentrer dans le canyon, un petit hoodoo nous fait coucou.
En fait c’est plus un balanced rock qu’un hoodoo et tout compte fait il est pas si petit que ça !
Petite marchouillette = petit canyon…
Ici nous sommes presque au bout !
Qu’allons-nous trouver derrière ?
Au moment de commencer la seconde partie du loop (et donc de rentrer), nous préférons partir découvrir le Pollock Bench Trail.
Le Pollock Bench est ici facilement identifiable : c’est ce décrochement bi-couche, d’abord rouge puis gris, qui coure tout autour et entoure la plaine située plus bas. Le sentier le longe par le haut.
Puis, parce qu’il fait beau et pas trop chaud, nous décidons de rentrer par le Pollock Canyon. Ce qui veut dire descendre, suivre un sentier non official dans le canyon et rejoindre le parking d’une façon ou d’une autre.
Pour ce qui est de la descente, nous la connaissons. Le seul endroit où le Pollock Bench laisse descendre les hikers est sur le sentier qui mène à Rattlesnake Arches.
Les Two Swiss Hikers ont une mémoire visuelle de moineaux.
Nous re-découvrons réellement ce passage, nous disant même : “Mais non, nous ne sommes jamais passés par là” (1) (2)…jusqu’à ce qu’un cairn familier vienne nous ramener à la réalité (3).
Oui, nous y étions !
Et là nous sommes dans le canyon de Monsieur Pollock et ce pour la première fois, c’est certain.
Nous quittons les terres publiques et sommes en terrain privé.
Le sentier est parfois à peine visible et encombré de végétation.
Et là, surprise… Voici ce que nous trouvons au détour du wash… Des cailloux ? Non…
Une maison ? Oui.
Pas mal, la cabane… Des lampes rouges ont dû clignoter sur la console de surveillance !
Moi, je ne dit pas non si on me la donne, la cabane ! Je me vois bien faire mon petit footing tous les matins dans ce coin de paradis !
Peu après, un avion survole le canyon, très bas. Il revient, effectue quelques cercles.
Avec Stefano, nous nous faisons des films… Attention, il va piquer… Tu as vu sa mitrailleuse ? Bref, des vrais gamins. Très drôle.
Nous sortons du canyon sur une route privée dans une propriété privée.
Première étape : retrouver les terres publiques.
Ensuite, retrouver la voiture. Pour commencer, nous suivons une dirty road…
… qui nous permet de découvrir deux charmants étangs, quoique infestés de moustiques.
Sans doute les réservoirs destinés aux habitations et aux cultures.
Eat my dust ! C’est ce que doivent se dire les locaux qui nous dépassent sans même daigner ralentir.
Vite, nous trouvons un sentier. Plus pittoresque et plus tranquille.
Nous arrivons à la voiture vers 14h. Il fait juste 32°. Presque frais !
La fin d’après-midi est consacrée à la préparation des vélos pour le lendemain. Stefano met son uniforme de mécano et change (une fois de plus) la chambre à air de mon pneu avant et en profite pour graisser les chaînes soumises à rude épreuve en présence du sable. Nos vélos sont tout neufs.
Ah, au fait… Nous venons de découvrir qu’il y a bien eu tentative de vol de nos vélos lorsque nous étions à Yellowstone. Ce fameux câble métallique qui verrouille les vélos au rack, et bien, une marque atteste que quelqu’un a tenté de le cisailler. Notre seul regret : ne pas être arrivés au moment où ils étaient en train de bricoler. Nous aurions pu tester l’efficacité du Pepper Spray sur les humains. Ensuite, peut-être, aurions-nous discuté… Nous serrons les poings d’indignation.
Faune du jour
Un collared lizard très très coopératif.
Si coopératif qu’il a même attendu patiemment que nous ayons fini de le dévisager.
Autoportraits du jour
Euh, fait à la voiture, au retour car tout-à-coup nous nous sommes regardés en nous disant : “Mince, l’autoportrait…” Aussitôt dit aussitôt fait.