Résumés en style télégraphique mais illustrés de nos balades, brèves ou conséquentes, dans notre Jura et ailleurs.
09 septembre 2023 – 08 septembre 2023 – 13 août 2023 – 12 août 2023 – 05 août 2023 – 30 juillet 2023 – 23 juillet 2023 – 22 juillet 2023 – 16 juillet 2023 – 15 juillet 2023 – 09 juillet 2023 – 08 juillet 2023
09 septembre 2023
Départ de Breno pour une montée express au Monte Lema. Nous n’avons que quelques heures à disposition et Cristina, la soeurette de Stefano, a choisi la destination du jour.
Partis de la maison vers 8h30, nous arrivons à l’église de Breno vers 9h05. A vol d’oiseau, Vignino-Breno sont éloignés d’un peu plus de 8 km. Par la route, c’est une autre paire de manche : 20 km de routes étroites et sinueuses.
C’est la seconde fois que nous, Stefano et moi-même, montons au Monte Lema. Pour Cristina, le Monte Lema, c’est un peu notre Dôle.
Les trois quarts de la montée se font dans la forêt, le feuillage des arbres atténuant la chaleur.
Lorsque le sentier devient plus raide, de la maçonnerie vient le renforcer.
Puis, un peu avant de quitter la forêt, une belle volée de marches nous amène, tout en douceur, au pied de la crête.
L’arrivée sur la crête est en cours d’aménagement. Des sculptures d’animaux en bois sont installées, ça et là. Il y a un chamois, assis et une grosse fourmi. D’autres sont éparpillées entres les arbres.
Mais surtout il y a une belle fontaine où coule avec abondance une eau bien fraîche.
La montée finale vers le radôme et la croix se fait par un sentier consolidé à grands coups de marches de pierre et de traverses de rails. Au son d’un cor des Alpes.
L’Italie n’est pas loin. Un drapeau vert, blanc et rouge flotte, à quelques dizaines de mètres.
Au loin, le Monte Magno et encore plus loin le Gradicciòli.
Après une courte halte, nous devisons, incertains, quant au temps qu’il nous faudrait pour redescendre par un autre sentier. Finalement, le choix se fait de suivre la crête jusqu’à Zottone pour ensuite engager la descente. C’est parfois aérien mais Stefano ne semble rien remarquer et reste absolument zen.
Breno n’est maintenant plus qu’à 1h40.
Au sortir de l’Alpe di Mageno où les génisses, couvertes de mouches, n’ont guère à manger. A moins d’aimer les fougères et l’herbe brûlée par le soleil.
Nous arrivons à la voiture un peu plus tard que prévu mais nous avions pris de la marge. A partir de l’Alpe di Mageno, la descente est absolument inintéressante, le long d’une piste caillouteuse.
Itinéraire du jour
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Autoportraits du jour
Au Monte Lema.
08 septembre 2023
Petite virée (qui s’avèrera quand même une petite marchouillette de près de 20km) au départ de la maison de Vignino.
Le weekend du 15 août, au retour d’une fête d’anniversaire, nous avons traversé le village de Morcote, coincé entre le lac et montagne. Etait-ce à cause de la lumière, du jour, de l’eau pétillante bue abondamment, … quelle qu’en soit la raison, j’avais trouvé ce village fort pittoresque et avais décidé qu’il méritait une visite plus approfondie.
L’objectif du jour est (était, devrais-je dire) de descendre à sa rencontre…
Le sentier qui mène à Cadepiano a été nettoyé récemment. Une couche d’herbe épaisse coupée, épaisse et glissante, recouvre les marches. Entre le ruisseau, à droite et les vignes à gauche, nous descendons précautionneusement à petits pas, afin d’éviter la glissade qui, comme nous avons coutume de dire, pourrait être fatale.
Nous passons devant le collège fréquenté par Stefano, il y a fort longtemps mais agrandi depuis. Le gymnase est tout neuf. Les collégiens sont en récréation.
Durant la cinquantaine de mètres où nous longeon la cantonale, nous nous faisons klaxonner. Très certainement car nous prenons trop de place, nos bâtons saillants côté route, afin de forcer une distance respectable entre les rétroviseurs et nous.
Le roccolo, un peu avant d’arriver à Torrello.
Et Torrello justement, dans la belle lumière du matin.
L’église de la Madonna d’Ongero est en réfection. De gros travaux, pour un montant dépassant le million de francs suisses. Au point de vue, à proximité, deux femmes dessinent : l’une au fusain, l’autre à l’aquarelle. Nous admirons la vue même si elle n’est pas très bucolique. La maison, entourée de vigne, est bien visible.
Nous partons ensuite sur le sentier qui fait le tour du Monte Abòrstora. A l’exception de quelques passages étroits, nous pouvons marcher de front et discuter ainsi de la visite de chantier que nous avons eu hier, à Airolo.
Arrivés à l’Alpe Vicania, nous décidons d’abandonner l’objectif initial, à savoir la descente sur Morcote. Nous devons nous ménager du temps pour aller voir la Nonna à l’hôpital. Nous choisissons donc la direction de Torrello, le même Torrello que précédemment, que nous rejoindrons par un autre sentier.
Un petit air de déjà-vu : l’église de la Madonna d’Ongero.
De là, nous retrouvons le sentier emprunté ce matin.
La traversée du plateau le long de la petite rivière Scairolo se fait sous un soleil de plomb. Il est 15h15, les écoliers sortent des écoles et nombreux sont les bus qui attendent pour les ramener chez eux moteur allumé, climatisation tournant à fond.
A Vignino, le préparatif de la fête organisée par la voisine pour une récolte de fonds bat son plein. Après une bonne douche et une sieste encore meilleure, nous partons vers l’hôpital.
Itinéraire du jour
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Autoportraits du jour
Près du roccolo, en descendant de Torrello.
13 août 2023
Garés aux abords de la route du Marchairuz, notre place habituelle Sous La Roche, nous partons vers la Foirausaz.
Sur la route d’approche, un arbre, non, que dis-je, deux arbres, tombés tentent de nous barrer la route. Leurs efforts sont vains mais leur ont coûté la vie.
Dans leur chute, ils ont emmené avec eux une large portion de sol.
Elle nous semble large, mais par rapport à la pression qu’elle devait subir pour maintenant dressés ces deux sapins, tout compte fait, elle est ridiculeusement petite tant en largeur qu’en profondeur.
Les taillis sont épais d’un côté comme de l’autre. Pas d’autre choix que d’enjamber les deux tronc, l’un moins élevé que l’autre, tel un sauteur de haie.
Le couvert de la Foirausaz.
A l’intersection de la route qui descend des monts de Bière devant, quantité de voitures sont garées. Le lieu est touristique. Nous suivons la route sagement, préférant ne pas traverser les prés réservés au bétail l’été. Les vaches sont plutôt en lisière de forêt, à la recherche d’ombre et d’herbe qui ne ressemble pas à de la paille séchée sur pied.
Le chalet du pré de St-Livres.
Toujours sur la route, nous arrivons à La Corne puis obliquons sur la gauche en direction de Druchaux. Nous cherchons maintenant un endroit pour le pique-nique. Le proche nous semble celui de la cabane des Rochers, en espérant qu’il n’y ait personne.
Notre ami Romain, celui-là même qui chouchoute la cabane des Rochers, a pris sur lui de refaire les autocollants qui invitent les promeneurs à ne toucher ni ramasser quoique ce soit qui ressemble à une bombe. Des randonneurs se sont moqués de lui, disant que ces avertissements ne servent plus à rien. Mais régulièrement, le canton envoie des démineurs pour des engins explosifs trouvés dans des coins pas si perdus du Jura.
Il les a collé sur des panneaux existants, sur lesquels le même dessin a été effacé par les intempéries. Bravo Romain.
C’est en croquant notre traditionnel carré d’Emalzin que Stefano regarde sa montre et m’annonce, un sourire en coin : si tu veux, on peut même pousser jusqu’au Mont Tendre. Il n’en fallait pas plus pour que je me lève avec enthousiasme et enfile mon sac à dos.
La première montée me coupe les jambes, comme prévu. Nous retrouvons le sentier n° 5 et cheminons tranquillement.
Le point géodésique est toujours à nu. La portion du mur écroulée a été refaite.
La descente se fait par le chalet de Yens, puis Pierre à Coutiau qui a eu son heure de gloire durant la réfection du radôme de La Dôle.
Le chalet du Grand Cunay. Les vaches semblent un peu hagardes.
Le chalet des Monts de Bière derrière offre un service buvette. De nombreux randonneurs sont attablés sur les bancs bordant les tables. Des éclats de voix s’élèvent et la bonne heure règne.
Le petit couvert du Grand Cunay.
Nous suivons la route un moment avant de couper pour retrouver les Monts de Bière devant. Le drapeau est toujours absent, le tag sur le mur toujours présent et les framboises sont nombreuses. Nous nous y arrêtons un moment, remplissant nos mains de fruits rouges avant de les avaler, joyeux.
Il ne nous reste plus qu’à descendre… Ce que nous faisons tranquillement, nous arrêtant fréquemment pour savourer des framboises.
Itinéraire du jour
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Autoportraits du jour
Au Mont Tendre. Nous sommes extra sérieux car très concentrés à avoir une prise de vue où l’on ne voit que nous. Mission accomplie. Il ne manque que le sourire.
12 août 2023
Le récit de cette balade sera succinct. Pas de surprise dans la mesure où nous suivons l’itinéraire de VTT ce qui nous permet de monter sans trop d’effort. Seuls deux ou trois virages plus pentus que les autres nous obligent à les négocier large.
La seule surprise est le fait que la montée se fait par l’itinéraire que nous employons fréquemment à la descente. Ce qui veut dire que nous arrivons d’abord à La Barillette – où nous pique-niquons près du parking, sur un rocher plat- , puis le chalet des Apprentis où l’énorme affiche « Buvette » a disparu, avant de monter au col de Porte par le sentier supérieur. Nous choisissons la variante « exposée » par la montée finale.
La descente se fait par le sentier officiel et non par Les Creux que nous avons décrété trop raide lors de notre dernier passage. Ensuite, le sentier n° 5 que nous coupons à deux ou trois endroits pour raccourcir le trajet.
Flore du jour
La flore du jour ou faune du jour ?
Itinéraire du jour
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Autoportraits du jour
A La Dôle.
05 août 2023
Lorsque nous sortons de la voiture, non loin de la colonie des Plattets, nous entendons les cris joyeux des enfants. Un groupe de gamin joue dans la forêt, non loin. Nous nous remémorons les souvenirs racontés par Luana, qui y séjourna 5 ou 6 fois durant 3 semaines. La liberté avec des frontières à respecter, les marches vers Bassins pour aller à l’épicerie chercher des bonbons, la visite des parents où un spectacle était présenté, la piscine, les copines, les premières amours et les premières déceptions amoureuses. Bref, une belle école de vie.
Nous partons vers Le Vaud puis commençons la montée à travers les bois de la Gaye pour arriver aux Chenevières.
C’est à la citerne du Pré de Villars que nous pique-niquons, même s’il est encore un peu tôt.
Les Echadex.
Le crêt de la Neuve.
La perroude du Vaud, avec sa cheminée toujours sous plastique.
Une petite pluie fine vient nous rafraîchir pendant que nous suivons la combe du Planet.
En descendant vers Le Crot, nous constatons que le point de vue a été aménagé et qu’une carte panoramique pointe et nomme chacun des sommets de la chaîne des Alpes.
Et pour terminer, le Bugnonet.
Itinéraire du jour
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Autoportraits du jour
Au crêt de la Neuve.
3o juillet 2023
Nous dormons à All’Acqua et profitons de l’heure tardive du service du petit-déjeuner pour faire une grasse matinée. Les nuages sont en train de se dissoudre, comme promis par Météo Suisse. Le choix du buffet petit-déjeuner est moins riche que dans nos souvenirs mais nous réussissons néanmoins à nous remplir le ventre.
Nous laissons la voiture un peu après l’alpage Maniò.
Nous traversons le fleuve Tessin, qui n’est autre qu’un petit torrent, pour nous élancer vers l’alpe San Giacomo.
Là où l’an passé nous avions croisé les biquettes de l’alpe Cruina, nous avons la surprise d’y trouver des vaches.
La montée jusqu’à l’alpage est étonnamment facile, tant au niveau du terrain que de l’engagement physique.
Néanmoins, le replat offert par le plateau est apprécié.
Nous nous écartons du sentier pour laisser passer un troupeau de vaches. Elles sont calmes, nous regardent avec intérêt, sans trop chercher le contact.
Entre aujourd’hui et l’année passée, une touche de jaune a été ajoutée à la petite chapelle côté nord, au dessus du double mur.
A l’intérieur, le même jaune vient souligner la croix et les fenêtres.
Nous partons vers le passo San Giocomo, à cheval entre l’Italie et la Suisse.
De loin, à proximité du col, nous apercevons un bâtiment – encore en construction – qui n’était pas là l’année passée. Un refuge à cheval sur la frontière, pour attirer les touristes.
Le petit lac du col.
Les algues colonisent les eaux.
Le passo San Giacomo n’était qu’un petit détour. Notre objectif reste la capanna Corno-Gries. Nous prenons donc la direction du sentier qui y accède.
C’est la première fois que nous le parcourons dans ce sens. Nous gardions un très bon souvenir de nos deux passages ici et le troisième nous conforte dans l’idée que cet itinéraire est un pur bonheur. Jugez plutôt !
Le vent est encore présent lorsque nous arrivons à la capanna Corno-Gries. Stefano me demande si nous nous y arrêtons. J’acquiesce car j’ai une petite idée en tête. Je feuillette frénétiquement la carte de mets pour y trouver ce dont je rêve depuis hier midi, à savoir de la polenta. J’opte pour une portion de polenta e uova tandis que Stefano choisit l’option avec du fromage d’alpage. Les tranches de polenta sont moelleuses et les oeufs, à peine cuits, dégoulinent en filet jaune-orangé. Un régal.
Repus et ravis, nous attaquons le retour.
La descente s’avère moins pénible que prévu et c’est un peu avant 15h que nous rejoignons la voiture. Timing parfait !
Flore du jour
Itinéraire du jour
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Autoportraits du jour
Sur le piano Tondo.
A la capanna Corno-Gries, devant une assiette de polenta.
23 juillet 2023
Départ d’un peu plus haut que la Florettaz. Objectif annoncé : La Dôle. Comment, on verra ! Car tous les chemins mènent à La Dôle, du plus court au plus long.
L’itinéraire se précise.
Nous arrivons à la Combe du Faoug et avons le plaisir de constater que le chalet est ouvert et qu’un drapeau suisse flotte fièrement au vent.
Nous coupons vers La Gerlaz. Les vaches sont à l’orée de la forêt. Nous comprenons pourquoi. Le pré n’est que paille sèche et jaunie.
Ouf, la boule de La Dôle est entière.
Le terme « avachi » ne peut être mieux représenté. Non non, la première n’est pas morte, même si une de ces congénères s’en approche pour lui lécher le museau, prise d’un doute.
Le chantier n’a pas encore été démonté.
Au col de Porte, nous croisons une famille qui vient du chalet des Apprentis. La petite est en sandales dorées, la mère en birkentstock et le père en savate de toile. Sur son dos, un porte bébé avec un mioche. Bien que je ne sois pas concernée, je sens la colère monter. C’est vraiment du n’importe quoi !
Le chalet des Apprentis offre maintenant un service de buvette.
Le retour se fait par La Barillette et la piste de VTT.
Flore du jour
Itinéraire du jour
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A La Dôle, où la veste a été nécessaire, en tout cas pour moi.
22 juillet 2023
Départ du parking de la Grande Rolat. Nous n’arrivons pas à nous rappeler quand nous étions là pour la dernière fois. Cet hiver ? Même pas sûr…
A la Sèche de Gimel, l’herbe est passablement jaunie.
Nous entendons les cloches de vache sans les voir. Elles se sont réfugiées dans la forêt où l’herbe devrait être plus verte. Et abondante.
L’objectif du jour n’est pas clairement défini. Peut-être faire un tour des chalets que nous n’avons pas vus depuis longtemps ?
Comme celui-ci, La Cerniat, alias la « forteresse », avec son mur d’enceinte à double épaisseur.
Un peu plus loin, le Cerney.
Nous marchons sur la route, le plus souvent ombragée. Elle monte doucement, mais certainement.
3 km plus loin, nous trouvons la piste qui descend vers le chalet à Roch dessous. Nous le déclarons « lieu de notre pause déjeuner ».
Aller voir le chalet à Roch dessus semble être la suite logique de la balade.
Près du ranch de la Pierre à Lièvre, nous rencontrons un randonneur solitaire. Parti tôt ce matin de Genève en transport public, il a démarré sa randonnée depuis La Cure. Son objectif, le Mont Tendre, avant de descendre vers Le Sentier pour attraper un bus ou un train pour revenir dans la cité de Jean Calvin. Object ambitieux de quelques 40 km. Nous marchons un moment avec lui avant que nos chemins ne divergent. Qui sait s’il a pu atteindre son but ? Mise à jour du 24 juillet 2023 – Nous recevons un email avec le sujet suivant : « Un grand merci d’un randonneur bien content ». Imran, c’est son nom, nous confirme ainsi qu’il a pu contempler la chaîne des Alpes depuis le sommet du Mont Tendre. Bravo !
Un « Z » plus tard (voir le tracé), nous sommes à l’extrémité de la combe des Amburnex. De là, nous traçons une ligne droite, orientée nord-est, pour rejoindre la voiture.
Flore du jour
Itinéraire du jour
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Autoportraits du jour
A la Sèche des Amburnex.
Pareil. Non, il y a une différence : plus de soleil !
16 juillet 2023
Pour changer, nous partons vers le col du Marchairuz pour nous garer vers le sapin à Siméon.
C’est en arrivant vers le chalet des Monts de Bière derrière que nous réalisons que nous pourrions monter au Mont Tendre. Nous suivons donc fidèlement le sentier n° 5 qui y mène et que nous empruntons de bout en bout très rarement.
La faim nous tenaille après Pierre à Coutiau et nous nous arrêtons à la cabane du Servan. Les génisses paissent tranquillement autour, tenues à l’écart par une clôture.
Lestés, nous continuons la montée.
Le chalet de Yens. La fraîcheur est de mise et la température est idéale pour la randonnée. Nous qui craignions de souffrir de la chaleur…
Surprise ne arrivant au Mont Tendre. Le point géodésique n’est plus que les 4 pieds métalliques. Les pans de métal noir ont été enlevés. Reviendront-ils ?
Nous commençons le retour, en nous offrant une petite boucle avant de revenir sur notre trace, pour la descente vers le chalet de Yens.
Nous ferons néanmoins un petit détour par les Monts de Bière devant où le drapeau est toujours absent.
Le chalet des Monts de Bière devant a été tagué. Était-il plus joli avant ? Pas certain.
Retour à la voiture par le Malgré tout et le pré au lapin…
Nous sommes à 200 mètres de la voiture. Un troupeau de vaches allaitantes et leurs petits errent aux abords du sentier et sur le sentier. En nous entendant, une vache, dont le petit est en train de téter, se retourne brusquement vers nous, le regard noir. Prudents, nous faisons un détour qui nous force à longer la route du Marchairuz sur quelques centaines de mètres. Au péril de nos vies, d’ailleurs… Les voitures sportives et les motos ne ralentissent pas et s’écartent à peine.
Le sapin à Siméon.
Flore du jour
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A la cabane du Servan, pour la pause déjeuner.
Au sommet du Mont Tendre. Il manque quelque chose… Mais quoi donc ?
Et enfin, aux Monts de Bière devant.
15 juillet 2023
Départ depuis le parking du Crot et montée au Planet par le joli sentier n° 5. Je suis réconciliée avec la montée, beaucoup plus ludique que l’itinéraire qui passe par le Crot.
En parcourant la combe qui mène vers la Perroude du Vaud, nous essuyons quelques gouttes de pluie. Le ciel s’est tout à coup assombri, voilant puis cachant le soleil. Ce qui n’est pas pour me déplaire, puisque les températures restent raisonnables.
En passant devant la Perroude de Marchissy, les gardiens qui tentent de nous séduire en mentionnant boissons fraîches et pâtisseries. Ils sont en manque de clientèle, dirait-on. Nous leur promettons évasivement et les doigts croisés derrière le dos que nous ferons une halte au retour du crêt de la Neuve. Si nous passons par là, pensons-nous silencieusement.
Nous pique-niquons au pied de la croix, en contrebas même, pour se mettre à l’abri du vent qui a forci.
La Neuve, alors que le ciel s’est bien découvert.
Nous sommes très déçus de voir que les fenêtres de la cabane de Peney ne sont pas fleuries de géranium cette année. Tristesse…
Arrivés aux Pralets, nous coupons pour rejoindre la combe de la Valouse. Je dois m’arrêter 7 minutes pour dormir. Le coup de barre de midi ne m’a toujours pas quitté. Je me couche en chien de fusil et m’endors instantanément. C’est le bruit des pas de Stefano sur le gravier qui me réveillent.
Retour à la voiture par la route, tranquillement, en profitant de la belle lumière.
Faune du jour
Les chevaux de La Neuve.
Les yaks des Pralets.
Flore du jour
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Autoportraits du jour
Concentration extrême de la part du photographe !
09 juillet 2023
Nous continuons le weekend avec le même esprit d’hier, à savoir petite randonnée pas trop exigeante pour éviter de surcharger notre métabolisme avec une chaleur excessive.
Pour preuve, d’Arzier, nous montons en voiture jusqu’au Marais rouge , fait rarissime.
Du Marais rouge, nous partons vers les Pralets où nous retrouvons notre sentier secret qui mène au faux Mont Pelé.
Arrivés au chalet du Croue, nous partons vers le crêt des Danses pour avoir une vue sur le creux du Croue et l’éventuel troupeau de moutons qui serait accompagné de patous.
Aucun bruit, aucune tâche blanche. Les augures sont bons.
Après y avoir mangé, nous prenons la direction de la bergerie.
Pour, évidemment, remonter par le pierrier. Une montée bien raide et sèche que nous aimons beaucoup.
Au Noirmont (suisse), nous descendons par notre sentier, secret lui aussi, vers l’Arzière.
Nous avions espéré boire un jus de pomme à la cabane du Carroz mais celle-ci est fermée pour rénovation. Penauds, nous rejoignons la voiture par une piste forestière.
Flore du jour
Ces fleurs sont de loin les plus photogénique qu’il soit.
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Autoportraits du jour
08 juillet 2023
Départ depuis la route de St-Cergue, à notre parking devenu presque officiel. Pas trop de motos ce matin, le calme règne. Serait-il trop tôt ? Certes pas, car il est midi lorsque nous quittons la maison. Horaires de ministre !
La Dôle est au programme car j’ai lu dans un article que le radôme est en travaux. Et d’ailleurs, on l’observant attentivement depuis l’autoroute, on discerne bien que la boule est tronquée.
L’itinéraire choisi passe par le chalet du Vuarne et la Pointe de Fin Château.
La Glutte, avec un très joli contraste rouge sur bleu.
Notre récompense : oui, la boule est bien tronquée. Il ne fallait surtout pas manquer ça !
Nous descendons au plus rapide, par Les Creux, en nous disant que la descente est bien trop raide et que nous aurions dû choisir la version longue. Nous restons sur la route pour aller vers La Barillette. Le retour à la voiture se fait par un de nos itinéraires habituels. Le calme du matin n’est plus que souvenir…
Flore du jour
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Pointe de Fin Château.
A la Dôle.