Nous reprenons la voiture après avoir quitté Wolfman Panel, et roulons un peu moins de 3 miles vers le nord, en direction de Double Stack Ruin.
Là encore, une piste s’engage à l’ouest avec au bout, une aire de parking.
Le Comb Ridge. Selon les endroits, il nous rappelle furieusement le San Rafael Swell : il ressemble à des ailerons de requins mis bout à bout.
Nous devons traverser le Butler Wash, presque à sec mais dont le lit est envahi de tamaris. Une véritable plaie.
Même les cottonwood trees ont de la peine à se faire de la place.
Encore quelques efforts et nous pourrons marcher sur le slick rock.
Moins de 30 minutes après avoir quitté la voiture, nous trouvons un premier vestige du passé. Et étonnamment il n’est pas composé de pierre mais de troncs de junipers.
C’est un sweat lodge autrement dit un sauna !
Et non loin, à peine visible, un pictogramme solitaire représentant un homme à cheval.
Du slick rock, nous sommes repartis dans la végétation, dans le lit d’un wash perpendiculaire au Butler Wash.
Nous trouvons un second sauna, un peu moins dense que le précédent.
Et tout près, dans l’alcôve visible ci-dessus, des ruines : Double Stack Ruin.
Alors pourquoi Double Stack Ruins ? Tout simplement parce qu’il y a deux niveaux : le premier niveau, inaccessible est celui visible sur la photo ci-dessus.
Le second niveau est lui à hauteur du sol.
En voici un premier aperçu.
Dû à son accès facile, le site est beaucoup plus abîmé que celui situé en hauteur.
De l’autre côté de ce mur qui ressemble à un visage, d’autres ruines.
Nous lançons l’envoi du message SPOT du jour et partons en exploration chacun de notre côté.
Stefano est plutôt intéressé par les pictogrammes, pétroglyphes et l’architecture.
Des mains !
Détail d’une fenêtre (1). À nouveau des mains dessinées mais la technique est différente : ce n’est pas par pochoir mais un réel dessin (2). À vous de décider de la nature de cette forme – petit rappel : les avions n’existaient alors pas – (3).
Un kiva.
Seule une poutre du toit subsiste.
De mon côté, je suis plutôt à la recherche de fleurs (!), de morceaux de poterie ou autres.
Je trouve même un petit bout de cordelette faite de brins de yucca tissés. Je suis toute excitée ! C’est notre première trouvaille de ce type.
Ci-dessous, un bris de poterie, une rafle de maïs et ce fameux petit bout de cordelette.
Et puis un morceau dit corrugated (ondulé) et un peint en noir et blanc.
Nous reprenons notre marche et continuons à suivre le canyon.
Nous dénichons une immense alcôve.
A part deux dessins, il n’y a rien.
Nous faisons demi tour et repassons près de Double Stack Ruins.
En dernière regard plein de convoitise aux ruines du niveau supérieur décidément inaccessibles et nous repartons, en quête d’autres surprises.
Les voilà d’ailleurs en gros plan, ces ruines inaccessibles !
Nous montons sur le rim opposé.
De là, nous pouvons nous rendre compte du gigantisme de l’alcôve.
Nous nous baladons un moment sur le slick rock, jouant avec nos appareils photo, papotant, admirant les alentours, bref… profitant un maximum de ce paysage somptueux.
Nous avons aperçu plusieurs camping-cars, caravanes, tentes… Nous comprenons très bien que ce lieu puissent attirer les amoureux de la nature.
Nous redescendons vers le Butler Wash…
… que nous retraversons avant d’arriver à la voiture.
Nous reprenons la voiture, vers notre troisième balade de la journée. Il est 13h30.
Flore du jour
Bien à l’abri dans une anfractuosité, elle est toute mignonne et délicate.
Pauvre fiuu-fiuu… Déjà bien mal en point.
Nous ne trouverons pas d’autres Sego Lily de tout notre séjour…
Faune du jour
Un lézard, bello, grosso e cicciottello.
Autoportraits du jour
Non, Stefano n’a pas le pied posé sur un mur, mais sur une pierre toute simple.
En redescendant vers la voiture, par le chemin des écoliers…