Aujourd’hui c’est notre dernier jour into the wild, si tant est que l’on puisse parler de wild à Moab et Arches.
Cela fait 3 ans que nous n’étions pas venus à Moab. La ville a grandi et s’est étendue. C’est maintenant le cliché d’une petite ville moyenne des Etats-Unis, avec son Mac Do, Burger King et autres chaînes de junk food.
Nous étions tombés amoureux de Moab pour son côté baroudeur et aventurier. À l’époque, en 2007, la grand-rue alternait bistrot, magasin de sport, bistrot, magasin de sport avec, de temps en temps un magasin de souvenirs… Aujourd’hui, hôtels, restaurants et magasins franchisés se succèdent. C’est beaucoup moins drôle…
N’empêche que nous partons le cœur léger pour Arches et un aller-retour pour saluer une dernière fois Delicate Arch.
Il fait très beau.
Nous sommes surpris par le flot ininterrompu de voitures. Moab et Arches sont victimes de leur succès.
The Courthouse Towers.
Rock Pinacles.
Au hasard de la route, un rocher sans nom…
Arches, c’est juste le paradis des personnes amoureuses des cailloux !
The Wolfe Ranch…
Je vous laisse consulter l’histoire de cette cabane.
La montée vers l’arche se fait au pas de course, les jambes légères et le cœur battant non pas à cause de l’effort mais en anticipation de l’émotion à venir (bon allez, je vous l’accorde, je suis quand même un peu essoufflée).
Nous y voilà…
Lecteurs, préparez-vous psychologiquement… Delicate Arch est la star de ce billet. Elle va donc y apparaître moult fois, sous tous les angles.
C’est un jeu de patience… Il faut attendre et saisir la demi-seconde durant laquelle personne n’est dans le champ de l’objectif…
Pas facile du tout.
En réponse à la foule nous décidons de prendre le large et d’aller chercher la solitude. Dans quelques minutes, nous serons sur le rocher que vous apercevez entre les deux “jambes” de l’arche ci-dessus.
Mais avant, encore une belle photo, puis encore une et allez, la dernière…
L’arche, de profil.
Nous avons atteint notre objectif : le premier, d’être seuls, le second d’avoir une vue imprenable sur l’arche que nous avons prise à revers.
Jeu de lumière et de nuages. Arches, c’est tout simplement beau !
Stefano prend la pose.
Nous décidons de compléter notre vision de l’arche à 360°.
Nous restons là, assis au milieu de la paroi, à papoter avec un québecois – Jack – de 50 ans, à la retraite.
Wouah ! Quelle chance. Il habite Mont Tremblant, possède un véhicule récréationnel (un camping-car, quoi) et parcourt les Etats-Unis 9 mois dans l’année… Cela nous fait rêver.
Nous aurions pu rester des heures à discuter des endroits visités, des lieux à découvrir. Jack est vraiment un monsieur très très sympathique. Mais il est midi et il fait chaud, vraiment chaud. De plus, nous devons rentrer sur Salt Lake City. Nous échangeons nos adresses de courriels et nous disons au revoir (et non pas adieu !).
Nous redescendons à la voiture en trottinant (pas parce que nous sommes pressés mais pour le plaisir) et allons contempler quelques pétroglyphes, non loin de la cabane de Monsieur Wolfe.
Petit zoom sur les chevaux, introduits par les Espagnols et que les Indiens ont bien vite adoptés.
Et enfin, un peu de culture…
C’est fini !
Nous reprenons la voiture pour retourner à notre point de départ, Salt Lake City…
Nous repassons par Green River.
Il est midi et la voiture nous conduit au Tamarisk, qui fût notre cantine durant notre séjour.
L’arrivée à Salt Lake City est très difficile et très éprouvante pour le chauffeur en raison d’une circulation dense, de travaux partout et d’énormément de poussière.
À l’hôtel, nous n’avons pas le courage de ressortir et de parcourir les 20 miles jusqu’à l’Outback. Nous mangeons une gigantesque salade au restaurant de l’hôtel, arrosée d’une bonne bouteille…
Autoportraits du jour
Au parking, prêts à aller admirer Delicate Arch. Je jubile déjà !
Sur notre perchoir… (il y a eu au moins 15 essais avant de trouver l’angle qui montrait en arrière plan l’arche. Nous avons bien ri !).
Au restaurant de l’hôtel.