Nous sommes de retour à De-Na-Zin. Lors de notre visite précédente, le ciel était voilé et nous espérons un beau ciel bleu.
Wow… Quel magnifique panneau ! Tout neuf, tout beau, et surtout intact. Aucun impact de balles n’est encore venu le défigurer.
Le BLM a sans doute décidé d’investir avant que ce clown de Trump soit élu… Quel #@ZZ@$£ celui-là ! Désolée, ce blog est supposé célébrer les merveilles de la nature sans faire de politique, mais quand c’est trop c’est trop !
Ce matin, en venant ici, nous avons évité de justesse un petit lapin qui avait décidé de traverser la route alors que nous arrivions. 4 voies à traverser, des voitures roulants à 70 mph (soit un peut plus de 100 km/h). Un véritable exploit.
A 8h26, nous sommes prêts pour notre journée d’exploration.
Un petit coup d’œil au log book dont la mise en page a été modifiée ; Stefano renonce à l’exercice d’écriture, les lunettes sont… à l’hôtel.
Les nombreuses traces de pas au sol témoignent de la fréquentation des lieux. Comme je le disais hier, très certainement, peu de locaux mais plutôt des Européens.
La marche d’approche est courte, quelques dizaines de minutes. Il nous faut atteindre le bord de la dépression, au fond de laquelle se trouve De-Na-Zin et ses formations géologiques hors du commun.
Nous commençons par la partie est. Quelques troncs, posés sur des dunes de sables dont la surface est craquelée, nous accueillent.
228 millions d’années. Même après avoir passé une semaine à Petrified Forest National Park , nous ne nous lassons pas de contempler ces troncs, devenus pierre.
Les bords d’un wash asséché. On dirait une rangée de pieds de mammouth…
Les troncs sont plutôt en hauteur, sur les flancs des mesas.
Encore partiellement emprisonnés dans ces dunes de sable blancs, des boulets tout ronds émergent. Ce ne sont pas des hoodoos en devenir. Une fois libérés, ils vont tout simplement rouler au bas de la pente et rejoindre leurs prédécesseurs.
Mais en bas, une nouvelle chance leur est donnée, car, après tout, ils ne sont posés que sur du sable…
Comme le fait remarquer Stefano, le wow effect des premières fois n’est pas là. Oui, bien sûr, nous sommes super contents d’être là, dans ces paysages magnifiques, mais l’excitation liée à toute découverte fait cruellement défaut. Résultat, nous sommes presque amorphes.
Nous sommes dans une partie de De-Na-Zin où les troncs pétrifiés ont largement contribué à la définition du paysage.
Certains de ces troncs sont de taille plus que respectable.
La preuve…
Nous faisons une petite pause Clif Bar. D’habitude, nous les mangeons en marchant. Mais là, nous posons nos petits (gros) derrières avec délice sur une pierre et laissons le temps s’écouler, les sens en éveil mais le corps au repos. Dommage qu’il n’y ait pas d’endroit propice à une sieste car elle aurait été la bienvenue. Autant pour Stefano que pour moi.
Envoi du message SPOT en cours.
Les jumeaux.
Nous partons en direction d’une zone de dunes. Selon leur hauteur, elles sont oranges, roses, grises, violettes ou presque noires.
Et nichés au milieu des dunes, des troncs, bien sûr. Et, pour information, le jaune est vraiment jaune… Vraiment.
Cette longue ligne rocheuse est la gangue d’un tronc pétrifié. Si si…
Et la coiffe de ce hoodoo n’est autre qu’un tronc pétrifié également.
Le même hoodoo, côté ombre. Moins photogénique mais le tronc est plus facile à repérer.
Lui c’est le père de tous les troncs… Ce n’est pas la première fois que nous venons l’admirer mais il reste toujours autant imposant.
L’épaisseur de la gangue est d’une trentaine de centimètres. Sur la photo suivante, la gangue s’est en partie détachée et laisse apparaître le tronc.
Notre dernier tronc est lui aussi un vieil ami de taille fort respectable.
Nous aimons beaucoup ses rides.
Il est encore tôt, à peine 13h30 mais d’un commun accord nous décidons de revenir à la voiture. Nous sommes des lavettes et marcher est presque une souffrance. Nous ne savons pas pourquoi. Bien sûr et comme écrit précédemment, le wow effect n’est pas là mais ce n’est pas possible qu’il soit le seul responsable. Fatigue accumulée, décompression ? Bref, nous sommes crevés et avons besoin d’une bonne sieste.
Nous sommes encore au fond de la dépression de De-Na-Zin, prêts à remonter. Civilisation…
Nous rejoignons la piste et terminons notre boucle.
Nous nous écroulons dans la voiture. Habituellement, nos siestes ne durent pas plus de 10 minutes mais là nous battons tous nos records et dormons plus d’une heure. Mes ronflements me réveillent à plusieurs reprises. Ce sont des hikers qui finalement nous tirent de notre torpeur.
Faune du jour
Aucune chance de gagner un concours photographique avec cette photo, mais c’est un témoignage : nous avons vu un petit lapin (et ce n’est pas celui qui a traversé la route ce matin).
Flore du jour
C’est la seule de la journée… Les nuits sont encore un peu fraîches.
Encore des Desert Paintbrushes, entourées de pierres multicolores.
Autoportraits du jour
Lors de notre première pause, histoire d’enlever quelques couches de vêtements.