Notre poursuite de l’exploration de Nine Mile Canyon, nous amène à l’entrée de Daddy Canyon Complex, au mile 44.
Aux abords de l’entrée, les panneaux sont nombreux mais pas en très bon état.
Près du corral, tout à l’entrée de canyon.
Bon, techniquement les barrières sont fermées mais qui dit corral dit bétail. Nous en déduisons que les barrières sont plus destinées au bétail qu’aux humains. Par conséquent, nous trouvons facilement un moyen de les passer.
D’autant qu’il y a quelques beaux panneaux dont certains nécessitent de s’élever.
Mais ça vaut le coup.
Nous rentrons dans le canyon et parcourons près de 500 mètres, voire plus.
Sur les premières dizaines de mètres, nous trouvons quelques panneaux, intéressants certes mais sans wow effect.
Sur celui, néanmoins, avouons que le bison de droite est vraiment très très bien représenté.
Puis, plus rien. Un peu déçus, nous revenons sur nos pas, par le wash, alors qu’à l’aller nous avions suivi le sentier. Nous croisons une vieille dame (vraiment vieille) et son toutou. Elle marche lentement et très précautionneusement et nous demande si nous avons trouvé quelque chose. Rien, répondons-nous en cœur. Elle fait la moue, toute triste. Nous comprenons. Marcher ainsi sur un terrain inégal et sablonneux doit être très difficile pour elle.
Peu après, sortant du wash vers la gauche, un sentier balisé. Nous le suivons, n’espérant rien de plus. Le sentier suit la falaise orientée vers le sud, parallèle à la Nine Mile Canyon Road. Techniquement nous ne sommes donc pas dans Daddy Canyon.
Mais c’est en fait sur ce sentier que tout se passe. Il faut parfois crapahuter mais ça vaut le coup.
Les dessins sont très fantaisistes et variés.
Ils s’accrochent sur deux ledges.
De retour à la voiture, nous croisons à nouveau notre petite mamie. Nous sommes partagés entre l’idée de ne rien lui dire pour la préserver (elle a l’air exténuée) ou de lui laisser le choix. Nous optons donc pour le libre choix. Elle nous répond : I think I’m done for the day. Ouf. Mais elle ajoute, en indiquant de la tête son mari, tout aussi vieux et frêle qu’elle sinon plus : he’ll go. Crapouille ! Espérons qu’il ne lui arrive rien !
Maintenant, il ne nous reste plus qu’à découvrir où se cache The Pregnant Buffalo.
Faune du jour
Tadam ! Voici Pinpin le lapin, pas farouche pour un sou, qui au lieu de fuir une bonne fois pour toute, se déplace du strict nécessaire pour garder une distance de sécurité (disons 2 mètres) entre lui et nous.