Visite de Crystal Geyser et longue et vaine attente d’une éventuelle éruption du jet d’eau… Le site est néanmoins magnifique : des dépôts de travertin colorent le sol de jaune, rouge, blanc et le bleu du ciel offre un contraste magnifique.
Pour rappel, aujourd’hui, 17 septembre 2011, c’est le Melon Day, la fête du melon. C’est l’événement annuel de Green River, qui triple pour un week-end la population de la petite ville. Les hôtels sont pleins et les restaurants tournent à plein régime.
Le parc de Green River se transforme en un immense marché et durant toute la journée pastèques et melons sont distribués gratuitement et à volonté.
Pas de balade prévue aujourd’hui. Il nous faut récupérer de nos (més)aventures de la veille et surtout remettre en état la voiture… Ce qui va nous occuper pendant près de 3 heures….
La première étape consiste à vider la voiture et étaler au soleil (heureusement qu’il ne pleut pas…) le contenu des sacs à dos. Tout est trempé et plein de sable.
Puis, lavage extérieur et intérieur (il y a du sable partout), aspirateur, lavage de l’intérieur des portières, des joints car le sable porté par l’eau s’est glissé dans tous les interstices… Il faut ensuite enlever toutes les brindilles, branches, cailloux que l’eau a charriés et accumulés sous la voiture au niveau du pare-choc, des amortisseurs, des jantes, … Sans compter qu’il y a encore sous le tapis de sol passager quelques litres d’eau qu’il faut patiemment pomper avec un linge…
Mais il fait beau, et simplement le fait de vaquer à ces activités me permet, en tout cas à moi, de dédramatiser. Au moins la voiture est là, et pas embourbée dans le wash…
Puisqu’il fait beau et qu’il est midi, nous pique-niquons à proximité.
Ensuite direction Crystal Geyser.
Le GPS nous emmène sur des chemins improbables, jusqu’à ce qu’un quad nous ramène sur le droit chemin. Nous visitons ainsi la périphérie de Green River, abritant beaucoup de bâtiments désaffectés.
Les passages à niveaux ne sont pas protégés… La prudence exige de jeter un regard à droite et à gauche avant de s’engager sur la voie.
À notre arrivée, près de 15 personnes tournent autour du puits ou errent aux abords de la rivière Green River.
Quelques sièges et parasols ont même été installés. Crystal Geyser semble être la balade dominicale des habitants de Green River.
Mais la patience ne semble pas être la principale qualité des locaux. Très vite, nous nous retrouvons seuls.
Il fait beau, il fait chaud, et nous sommes bien, heureux d’être là et de profiter des vacances.
Depuis que nous sommes là, en tendant un peu l’oreille, nous avons capté beaucoup de versions différentes quant à la fréquence du geyser. Pour certain, c’est entre 8 et 12 heure, pour d’autres, c’est plus ou moins… D’aucun disent qu’il fait trop sec et qu’aujourd’hui il ne jaillira pas…
Stefano à l’écoute.
Je suis en mode attente (non ce n’est pas un gros lézard)…
Un gars qui a l’air de s’y connaître un peu plus affirme qu’il y a des signes précurseurs. Le niveau de l’eau doit monter, affleurer la bouche du puits, monter, descendre pour jaillir enfin. L’eau, nous ne la voyons pas, nous entendons simplement des glou-glou, tel un estomac criant famine. Jadis, le geyser jaillissait toutes les heures mais la légende locale raconte qu’un propriétaire de terrain possédant également un geyser a dynamité le puits afin de pouvoir monnayer aux touristes la visite de SON geyser.
Le site est magnifique. Des dépôts de travertine colorent le sol de jaune, rouge, blanc. Le bleu du ciel offre un contraste magnifique.
Le blanc, le rouge… et le ciel super super menaçant.
Le bleu et le jaune…
Petit à petit, nous comprenons que nous ne verrons pas jaillir le geyser.
Même si le bruit du glou-glou semble s’intensifier.
Quatre oreilles d’ailleurs valent mieux que 2.
Autant rentrer à l’hôtel car ce soir, il y a un peu de boulot… En effet, demain nous quittons Green River pour Blanding et il faut donc faire les bagages.
Notre tentative pour dîner au Ray’s Tavern est un échec. Le restaurant ferme ses portes devant nous pour cause de Melons Day…
Tant pis, nous nous rabattons sur le Tamarisk, où là pas de surprise : l’attente est de 20 minutes mais le repas tient ses promesses.
En chemin, quelques photos de Green River.
Un ancien magasin de souvenir, style Western, fermé depuis belle lurette,
puis un café,
une station service,
dans le même état.
Mais mais, encore en activité, l’église, bien sûr !
Autoportraits du jour
Au Crystal Geyser.
Au Tamarisk Restaurant, durant la longue longue attente (c’est long 20 minutes lorsque le ventre crie famine !).
Je vais vous avouer quelque chose : Stefano, je l’aime vraiment mais vraiment beaucoup !
