Le Creux Devant, c’est un petit bout de ce que nous appelons à tort la Combe des Begnines, situé entre le Mont Sâla et la Cabane des Électriciens, juste avant la forêt. Nous y passons fréquemment, toujours émerveillés par l’esthétique de ce coin.
Moi qui pensait que la balade du jour serait une petite marchouillette de quelques heures…
Nous partons ce matin en direction de St-Cergue. Une déviation nous dirige vers Arzier. Notre départ se fera donc depuis le parking du Creux des Abériaux. Un classique. Mais Stefano a une idée très précise de là où il veut nous emmener. Quel que soit le point de départ.
Nous commençons donc par suivre cette route qui monte au travers des Bois d’Oujon, traverse la Combe au Roc avant de passer devant l’Eglise des Bioles et de redescendre vers la route.
Nous prenons la route qui mène à la Combe Froide pour arriver au Vermeilley.
Des voitures garées nous incitent à aller voir s’il y a quelqu’un. Nous y trouvons Pierre, un berger qui nous avait accueilli dans son chalet, au Pré de St-Livres, il y a quelques années. Il est en train de jouer à Trivial Poursuit avec des amis.
De là, nous partons en direction du Mont Pelé, d’abord par la route puis par un sentier puis par … rien du tout. La montée se fait à la sauvage, entre les rochers et les sapins. Je suis bien contente d’arriver en haut.
Nous étions ici la semaine passée. Les cytises sont toujours jaunes de fleurs. Et la croix toujours aussi rikiki.
En arrivant au Croue, nous repérons la même voiture que nous avions vue la semaine passée. Deux jeunes sont en train de se préparer. Cordes, mousquetons, combinaisons de spéléologues sont des bons indices quant à leur activité. Ils nous disent avoir trouvé une cavité non loin. Un éboulis a bouché l’entrée qu’ils sont en train de dégager.
La montée au Crêt des Danses est sèche mais courte. C’est là que nous pique-niquons, adossés à la croix.
Arrivent alors deux couples. Les deux hommes, vêtus de rouge, portent chacun un enfant sur le dos. J’ai cru avoir la berlue et voir double. Qui une fillette, qui un garçonnet de deux ans et demi, de 15 kg, qui porte un prénom que je n’avais jamais entendu jusque là : Léandre. Une des femmes porte un bébé de 3 mois. Ils sont enthousiastes. Ça fait plaisir à voir.
Nous descendons à La Baragne Haute. Un des objectifs initiaux de Stefano. Le chalet est désert.
Nous admirons une fois de plus son pan de toit recouvert de tavillons.
Le premier chalet du pâturage de La Baragne a une clé sur la porte. Porte que nous ouvrons précautionneusement. Curieux, certes, fous, non. Ce serait dommage de se prendre un coup de chevrotine. Déception. Le chalet ne sert que de dépôt. De l’essence, des haches, une tronçonneuse sont rangés à la va-vite. Quel dommage ! Car, à l’intérieur comme à l’extérieur, ce chalet est en bon état. « Achetons-le ! », propose Stefano.
La première chose que nous ferions serait de lui donner un nom. Car un chalet sans nom, c’est triste.
Un peu plus loin, il y a aussi ce joli chalet. Les portes sont condamnées et la fenêtre ne fait que refléter l’extérieur. Impossible de discerner quoique ce soit à l’intérieur.
Et puis, bien sûr, non loin, « notre » chalet préféré : le chalet aux 4 pans.
Nous allons jusqu’au bout du pâturage avant de remonter vers le Bois du Couchant.
Le Creux à la Neige : deux trous béants.
Arrivée sur la combe du Couchant.
La cabane des Electriciens.
A droite, juste avant la forêt, le Creux Devant.
Une fois n’est pas coutume, nous poussons jusqu’au Mont Sâla.
Le Couchant. Nous y rencontrons Pierre (encore un !) qui a fait 2o saisons ici et qui remplace Claudy, resté au Canada.
Au loin, les Begnines.
Nous arrivons aux Pralets, après avoir repéré un pied de lis martagon en bouton. Nos camelbaks étant presque vides, nous nous offrons un jus de pomme. La terrasse est à nous. Les yaks sont là. Nous les observons un moment, les trouvant décidément très étranges.
Le pré de fauche des Pralets.
Nous sommes au km 20 de la balade. Il est 17h48. Non, ce ne sera pas une marchouillette. Stefano prévoit une arrivée à la voiture vers 19h.
Nous arrivons aux Orgères une heure et demi plus tard. Entre temps, nous avons installé une poignée sur une clôture et conversé plaisamment avec un monsieur rencontré sur le chemin.
Le « chandelier » des Orgères.
Au Creux des Abériaux une fête bat son plein.
Stefano éteint le logger. Il est 19h30.
Itinéraire du billet
C’est ici et c’est chez Suisse Mobile.
Autoportraits du jour
Au La Baragne Haute.